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lunes, 27 de junio de 2011

LOS INDIGNADOS DE BELGICA.(Un peruano entre ellos)





Un peu avant midi, il plane comme une ambiance de gueule de bois au camp des "indignés" bruxellois, installé à Saint-gilles depuis une dizaine de jours. Il faut dire que leurs frères d'armes de Flagey se sont fait expulser manu militari le matin même.
Il n'empêche, le lieu reprend vie peu à peu, se réveille tranquillement. Des détritus jonchent le sol, quelques sans-abri légèrement avinés discutent, des têtes hirsutes sortent des tentes en demandant "des feuilles s'il vous plait". Il y a aussi la popote qui chauffe. La préparation du repas de midi a commencé. Des légumes leurs sont offerts chaque jour par des "âmes charitables".
Pour les dépenses quotidiennes, chacun donne ce qu'il peut dans une caisse collective. La cuisine est installée en plein air, juste recouverte d'une bâche et entourée de pancartes aux messages variés dont l'un affirme qu'une "certaine idée du monde s'effondre, pas nous."
Ils sont une vingtaine à dormir sur place et à se revendiquer du mouvement des "indignés", directement inspiré de l'occupation de la place Puerta del sol à Madrid. Et chaque soir, vers 19 heures, lors de l'assemblée générale du mouvement, un occupant nous affirme qu'ils sont plus de cent à discuter de cette politique qu'ils désirent "différente".
Ici, pas de grand mouvement de foule comme à Madrid. Le chaland passe mais ne s'attarde pas. La mayonnaise prend mais ne s'épaissit pas vraiment. Les participants actifs viennent très certainement d'un monde militant alternatif qui peut parfois faire fuir le lambda ordinaire.
Bien sûr ils rêvent d'un succès de foule à la madrilène. Élargir l'audience est certainement un des enjeux majeurs de ce camp d'indignés, comme nous l'affirme Paulo, l'un des tout premiers occupants : "On est peut-être un peu repliés sur l'organisation du camp, car cela prend beaucoup de temps, cela fatigue. On n'a pas toujours assez d'énergie pour vraiment rentrer en contact et c'est une des clés de la suite. Il faut aller directement parler avec les gens."
L'organisation n'est pas le moindre des soucis. Surtout la nuit, où un autre monde surgit, fait de "groupes qui se connaissent, de petites mafias, de trafics". Evidemment, un tel camp attire les âmes en peine de la ville. Une réalité nocturne difficile, qui pourrait nuire à la réalité diurne - qui se veut ouverte et enjouée - des quelques précurseurs du mouvement.
Un regard circulaire sur la place nous permet d'apercevoir le petit potager improvisé sur un carré d'herbe. On voit certains stands où des activités artistiques sont organisées. Une pancarte indique "nous ne voulons ni gouverner, ni être gouvernés".
Mais alors que veulent-ils ?
Raoul Gamara, l'un des initiateurs du mouvement tente de nous expliquer sa philosophie : "Le mouvement espagnol a contribué à déclencher un sentiment d'indignation. Au départ nous étions cinq, six personnes à lancer l'idée dans un café. Puis nous l'avons fait et à notre grande surprise, beaucoup nous ont suivis. Puis nous avons commencé à créer des ateliers artistiques mais aussi de discussions qui concernent les propositions politiques qui sont adoptées ensuite par l'assemblée générale." Même si "différentes tendances politiques sont représentées", nous dit Raoul Gamara, "ceux qui occupent le lieu sont d'accord sur la situation actuelle". Il se fait plus précis : "Nous sommes indignés face à l'indifférence des pouvoirs publics par rapport aux problèmes sociaux.
Il y a un constat de grave misère. On la côtoie ici, des gens nous rejoignent seulement pour manger. Il y a aussi parmi les participants des étudiants ou de jeunes diplômés pour qui c'est la galère au quotidien, pour gagner leur vie, trouver un logement. Nous sommes donc pour une transformation de la société aboutissant à une démocratie réelle." Et face aux rumeurs de récupération du mouvement par des partis du type PTB, Raoul hausse les épaules et lance : "Face aux tentatives de récupération, qui existent, il faut donner toujours plus de liberté de parole".
Paulo, de son côté, est venu à Saint-gilles avec une idée précise : "arriver à une forme de réalisation commune locale". Pour lui, ce mouvement est l'occasion de "travailler sur des thèmes qui apporteraient des solutions aux inégalités." S'il regrette que la population belge soit un peu "statique", il est déjà fier du chemin parcouru : "ce qu'on a fait c'est déjà très intéressant, nous avons pris en main une partie de l'espace public."
Une prise en mains qui s'achèvera tôt ou tard. D'après Raoul Gamara, la commune aurait donné une sorte d'accord tacite pour que l'occupation dure jusqu'à la fête de la musique, aux alentours du 21 juin. D'ici là, une manifestation internationale des "indignés" devrait avoir lieu le 19 juin.

miércoles, 22 de junio de 2011

De donde viene la popularidad de Daniel Ortega?

D’ou vient la popularité du gouvernement de Daniel Ortega ?

mercredi 1er juin 2011

Même les instituts privés de sondage comme Gallup le donnent vainqueur, haut la main, aux prochaines élections présidentielles, en novembre 2011. Comment comprendre la popularité croissante de Daniel Ortega ? Ne serait-elle que la conséquence des divisions et l’absence de projet de l’opposition ? Les médias privés, majoritaires, qui l’avaient d’emblée accusé de vouloir ramener "le totalitarisme communiste-sandiniste, la violence et la guerre" ont ensuite dénigré voire occulté ses réformes sociales.

Parallèlement de nombreux secteurs « progressistes » internationaux ont pris leur distance avec cette « deuxième étape de la révolution » notamment à la suite de vives critiques d’organisations féministes à propos de la décision prise en 2006 de pénaliser l’avortement, sous la pression d’une église catholique rétrograde.

Mais tout cela fait qu’on n’a finalement que très peu d’informations sur ce qui s’est passé au Nicaragua pendant ces quatre ans et demi de gouvernement sandiniste...

Ce lundi 30 mai 2011 Daniel Ortega inaugurait le cycle agricole 2011-2012. Ses objectifs ne sont pas minces : mettre en culture 900 mille hectares, augmenter la production de 9,8 pour cent, créer 950 mille emplois parmi les paysans. À ce plan agricole participent 308 mille 332 petits, moyens et grands producteurs de tout le pays. Au Nicaragua , « grenier potentiel de l’Amérique centrale », l’appui du vaste secteur rural – historiquement le plus pauvre - explique pour une bonne part l’ascension d’Ortega dans les sondages mais pour la comprendre totalement il faut sans doute observer l’ensemble des mesures qui ont permis une amélioration générale des conditions de vie des nicaraguayen(ne)s.

Emploi

On observe une augmentation importante des postes de travail (de 12,1 pour cent par rapport à 2006). Parmi ces travailleurs 30% de plus comptent sur une assurance sociale.

*Pour avril 2011, la récupération économique s’est poursuivie dans les Zones Franches, portant le nombre de travailleurs à 92.000, soit 15% de plus que les chiffres atteints en 2006 et 2.3% de plus que les chiffres de 2010.

Indicateurs Sociaux

Les politiques sociales ont permis que la population nicaraguayenne bénéficie d’un accès majeur aux services sociaux en matière de santé, d’éducation, de sécurité sociale, de logement et de légalisation de la propriété, droits ignorés pendant les 16 ans de néo-libéralisme (1990-2006).

Indicateurs de pauvreté en 2010 comparés avec la situation de 2005 et de 2001.

Indicateurs de santé en hausse.

Les soins gratuits ont été garantis. Résultat de cette restitution d’un droit constitutionnel, les services de santé en 2010 se sont multipliés significativement par rapport à 2006. Par exemple, les consultations médicales ont augmenté de 75.9%, de même que les opérations chirurgicales qui ont augmenté de 76.7%. Les examens de laboratoire ont crû de 107.8% par rapport à 2006. Voici d’autres résultats en matière de santé publique.

Indicateurs de santé en baisse

Les politiques sociales ont eu un impact positif pour les familles nicaraguayennes, par la réduction d’indicateurs tels que : l’analphabétisme, qui a chuté de 18.67 pour cent ; les morts de nouveaux-nés qui se sont réduit de 53.7% et les morts maternelles qui se sont réduits de 15.7%.

Nouveaux programmes de santé mis en place entre 2007 et 2010

A partir de 2007 ont été lancés de nouveaux programmes sociaux en faveur des familles les plus pauvres. Les indicateurs suivants donnent un échantillon.

Entre 2007 et 2010 la sécurité sociale a permis d’augmenter les soins aux patients atteints de cancer, d’insuffisance rénale chronique ou d’autres maladies à coût pour les assurés, les pensionnés, les invalides et les bénéficiaires ; de même que la couverture du programme en santé pour l’adulte senior et les opérations de chirurgie de la cataracte.

Indicateurs de l’éducation.

La nouvelle politique d’éducation impulsée par le gouvernement a permis de restituer un autre droit humain et constitutionnel. La première grande réussite fut l’élimination de l’analphabétisme pour la deuxième fois, après une forte régression de la lecture/écriture sous les 16 ans de gouvernements néo-libéraux. Le taux d’analphabétisme est tombé à 3,33 %, soit une chute de 18,67 % par rapport aux 22% de 2006.

La gratuité de l’éducation est accompagnée par des programmes alimentaires, par la dotation de matériel scolaires et par l’amélioration de l’infrastructure éducative.

Programmes sociaux de logement et de propriété mis en place sur la période 2007-2010.

Pendant la période 2007-2010 divers programmes sociaux ont été lancés pour les familles de moindres ressources. En particulier des programmes de construction de logements, de « Maisons pour le Peuple », le plan de réparation et amélioration de maisons ; le Plan Toiture, la légalisation de terrain dans la région du Pacifique et sur la Côte Caraïbe ; l’octroi massif de micro-crédits (entre autres).

Programmes socio-productifs pour réduire la pauvreté

Le gouvernement a mis en marche des programmes destinés à fortifier les capacités et à améliorer la productivité, principalement des micro-, petits, moyens producteurs, qui représentent le pilier fondamental de l’économie et sont aussi un secteur très pauvre. Ainsi le Programme de microcrédits « intérêt zéro » a bénéficié à plus de 90 mille femmes chefs de foyer, tandis que le Programme Productif Alimentaire (PPA) a bénéficié a près de 60 mille familles sur la période 2007-2010.

Indicateurs 2007-2010

Le Nicaragua a présenté en 2010 le plus grand taux de croissance du Produit Intérieur Brut de l’Amérique Centrale

La croissance du PIB du Nicaragua en 2010 fut de 4,5%, soit davantage que les autres pays de la région. Cette croissance se situe même au-dessus de la moyenne de la croissance régionale qui fut de 3,94%.

La deuxième place est occupée par le Costa Rica, avec une croissance de 4.2%. La croissance la plus faible a été celle du Salvador (0.6%), conséquence de sa dépendance majeure de l’économie états-unienne et de la faible croissance qui l’a caractérisée.

Cette croissance peut être associée à une forte impulsion des exportations (+ 77.3% par rapport à 2006 et + 33.1% par rapport à 2009), liée à la diversification des marchés, surtout grâce à l’appui offert par l’ALBA et particulièrement par le Venezuela.

Principaux marchés d’exportation - décembre 2010

Autre facteur important, l’augmentation de l’Investissement Etranger Direct qui a atteint les 508 millions de US$ (+ 33.1% par rapport à 2007 et + 15.2% par rapport à 2009), impulsée surtout par l’investissement dans le secteur énergétique, des télécommunications et des zones franches, entre autres. Cette année ce secteur dépassera les 1.039 millions de US$, le chiffre plus haut de tous les temps.

Pour 2011, les perspectives économiques sont hautement positives avec des niveaux record dans les exportations et dans l’Investissement Etranger Direct, la croissance soutenue dans la production, l’impulsion plus grande donnée aux micro-, petits et moyens producteurs et entrepreneurs, avec l’élargissement de marchés sur le plan international et surtout à travers la solidarité et le commerce juste que signifie l’ALBA.

L’emploi rural augmente

Les programmes d’appui à la production ont renforcé l’emploi rural qui se chiffre actuellement à 1,1 millions de postes de travail, ceci a un impact positif sur les conditions de vie de la population.

Les enquêtes foyer par foyer montrent que la plus forte augmentation dans la population active sur le plan national se produit dans le secteur rural qui absorbe la moitié de l’augmentation nationale entre 2009 et 2010. D’une population au travail de 303.800 personnes, 48% correspondent au secteur rural (145.916 personnes).

Population employée dans le secteur rural

La population employée dans le secteur rural a grandi de 145.916 personnes, soit de 15%, en passant de 963.677 travailleurs en 2009 à 1.109.593 travailleurs en 2010. Dans ce secteur les femmes représentent 67% de la croissance au travail, les hommes 33%. Les 56% de croissance dans l’emploi ont bénéficié à des personnes qui avaient 30 ans ou moins, 35% à des personnes de 31 à 50 ans et le restant qui représente 9% à des personnes plus âgées de 60 ans.

Emploi rural par âges et par genre

• Pour les hommes :

 Moins de 17 ans : 48%

 Entre 18 y 30 años : 23%

• Pour les femmes :

 Entre 18 et 30 ans : 27%

 Entre 31 y 59 años : 23%

D’autre part, la moitié du monde du travail rural possède le niveau éducatif de la primaire, suivi par la secondaire (22%), aucun (19%), technique (6%), et supérieur (3%).

Par branches, 71% de la croissance de l’occupation sont générés par le secteur primaire, 19% par le tertiaire et 10% par le secondaire.

En plus, les 52% de l’occupation correspond aux travailleurs sans salaire (travail familial non rémunéré), 23% de salariés, 21% de travailleurs par compte et 4% aux employeurs.

Pour les hommes, on notera que 60% d’entre eux sont des salariés et 37.5% sont des travailleurs familiaux sans paiement ; parmi les femmes 57% sont des travailleuses familiales sans paiement suivis par 30% de travailleuses à leur compte.

Des programmes comme « Faim Zéro » et le « Programme Agro-alimentaire de Semences » ont permis de stimuler la production et l’emploi.

martes, 21 de junio de 2011

Envahir Shuman

nous appelons à envahir la place de

Schuman à Bruxelles ce 22 juin à 18h.

Cette Assemblée Populaire se fera sous le nez des parlementaires européens qui se réunissent le 23 juin et du conseil européen qui se réunit le 24 juin. Nous resterons sur place pour montrer notre indignation et pour nous organiser.
Alors que ces mesures auront des conséquences capitales pour la politique économique de notre pays comme des autres pays européens, nos parlementaires s'apprêtent à les voter à l'insu des populations concernées, au nom de la sacrosainte compétitivité. Mais qui leur a dit que c'était cela qui primait pour la majorité de la population belge?Sous ces appellations de compétitivité, de flexibilité, et de stabilité se cache un plan qui vise à faire payer la crise, encore et encore, par les travailleurs européens, avec ou sans emploi, alors que les profiteurs de la crise, acteurs financiers et grosses fortunes, seront non seulement dispensés de toutes responsabilités mais directement bénéficiaires de ces mesures.C’est une gouvernance économique au profit des plus riches qui est proposée : pression sur les salaires, attaques sur les mécanismes de négociation collective, remise en cause de l’indexation, allongement des carrières, réforme du marché du travail pour faciliter les licenciements, réduction des services publics…Telle est l’Europe que nous réservent ces projets.Et ce qui est particulièrement grave dans ce processus en cours, c'est qu'il comprend également le vote d'un « blanc seing » donné au Conseil et à la Commission pour se substituer aux parlements nationaux : ils se chargeront dorénavant de contrôler les projets de budget des États membres et de vérifier s’ils sont bien conformes aux politiques néo-libérales de l’Union et, le cas échéant, de sanctionner les états par des amendes.Ce sont déjà les recettes appliquées en Grèce, en Irlande, en Espagne et au Portugal et les populations de ces pays sont en train de payer « cash » l'addition d'un repas qu'ils n'ont pas consommé ! Des mobilisations s'amorcent un peu partout sur le continent pour lutter contre cette Europe du capital qui nous impose une austérité généralisée payée par les seuls travailleurs.Les comités d’action Europe sont des initiatives regroupant des militants syndicaux, associatifs et des citoyens protestant fermement contre l’adoption de ces lois européennes qui entraîneront des répercussions catastrophiques pour les citoyens européens.