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sábado, 26 de octubre de 2013

Espionaje sin espias

CONVERSACIONES EN LA
CAPILLA ARDIENTE

Victor Raul Gamarra Sotomayor


El escándalo que ha provocado la revelación de las actividades secretas de la NSA nos impone una reflexión o más bien varias reflexiones sobre los alcances y consecuencias de este hecho.

Sin duda, las indignaciones y la reacción de un buen número de dirigentes europeos espiados por sus aliados americanos, comenzando por el canciller alemán, Angela Merkel, no ha sido otra cosa que la teatralización de una protesta destinada a guardar las formas. En Europa, todo el mundo espía. Ese viejo deporte ha sido inscrito en las primeras páginas de la antigüedad y, desde entonces, las guerras y las alianzas han sido precedidas de una intensa actividad de espionaje, cada vez más sofisticada, al punto que la tecnología de hoy a casi liquidado a los agentes secretos de carne y hueso, obligándolos a colgar, definitivamente, sus impermeables, sombreros y lentes obscuros.

El espionaje americano que ha logrado penetrar en la intimidad de millones de personas (70 millones de comunicaciones interceptadas en un mes, entre diciembre y enero) es, en realidad, la punta de lanza de un proyecto universal destinado a controlar, tecnológicamente, a todos los seres humanos de la tierra, con el propósito de vigilar su relativa libertad y explotar sus hábitos de consumo para encuadrarlos dentro de una estrategia de explotación económica, “racional y eficaz”.

La estructura de este sistema tiene sus pilares en el plano político, a todas las instituciones dedicadas a la recolección de informaciones, como la NSA, el FBI y la CIA. 

Esas son las cabezas visibles de la enorme red de servicios especializados de información, sustentados y dirigidos por la Casa Blanca.

En el plano social y comercial, Google et Facebook, más una gran cantidad de sociedades similares, son las entidades que se ocupan de recolectar la informaciones personales, desde las más inocentes hasta las más íntimas o secretas.
Los usuarios de esos motores de búsqueda son los proveedores fundamentales de la información que colecta la CIA, facilitando de esa manera su trabajo, a partir de la exposición gratuita  de sus datos personales.


El mundo entrará, en muy poco tiempo, en la era del súper espionaje a escala universal. La información recolectada, permite ya, en la actualidad, construir productos adaptados a la personalidad de cada cual. En el futuro, el internet de los objetos inteligentes, dotados de la capacidad de rebuscar hábitos y costumbres personales, permitirá un   enriquecimiento exponencial, transformado así el marketing, tal como lo conocemos, en una actividad fósil. Nosotros somos, en suma, los productores de la información que genera la riqueza de otros y, por lo tanto, la consolidación de la dominación y de la explotación. Dentro de este contexto ¿cómo no relativizar y considerar como un hecho menos importante el espionaje entre Estados, que la sistematización tecnológica de la información del ciudadano, al servicio de los grandes capitales industriales y financieros?

jueves, 17 de octubre de 2013

Journée de la pauvreté.

conversaciones
en la capilla 
ardiente


Victor Raul Gamarra Sotomayor
http://viraugassot.blogspot.com

Il est temps d’entendre ces Belges qui souffrent de la crise au quotidien

17 octobre 2013  | Depuis le début de la crise en 2008, la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté est l’occasion de malheureusement constater d’année en année l’explosion des indicateurs sociaux en Belgique. Face à ces constats, Ecolo appelle à une véritable politique globale de lutte contre la pauvreté au niveau fédéral. On ne peut se contenter d’actions gadgets et cache-misère, ces Belges qui souffrent de la pauvreté au quotidien ont besoin de politiques à la mesure des efforts accomplis pour réduire le déficit public. Des solutions existent pour garantir un niveau de vie décent à chacun. Face à la situation sociale actuelle, il est impératif de les mettre en œuvre.
Les indicateurs sociaux sont alarmants :
- 15,3% de la population belge vit sous le seuil de pauvreté contre 14,7% en 2008 ;
- près d’un enfant sur cinq est en risque de pauvreté ;
- le nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration sociale a crû de 14% depuis 2008 ;
- 30,1% de la population éprouve des difficultés à couvrir ses dépenses de logement ;
- 5,1% de la population belge vit dans un ménage dont un des membres a dû reporter ou annuler des soins de santé au cours de l’année écoulée pour des raisons financières (contre 2,7% en 2008) ;
- environ 660.000 travailleuses et travailleurs sont sans emploi….
Devant ces constats, la Secrétaire d’Etat à la pauvreté multiplie les actions symboliques depuis son arrivée au gouvernement : ruban blanc aux fenêtres, manuel pédagogique envoyé aux écoles… tandis que d’autres mesures fédérales assombrissent le tableau : dégressivité des allocations chômage, limitation dans le temps des allocations d’insertion, diminution de l’enveloppe bien être….
Ca suffit. Il est temps de voir les choses en face et d’enfin porter les réformes nécessaires pour garantir le bien être de chaque belge, à savoir notamment :
- le relèvement des allocations sociales minimales au seuil de pauvreté ;
- l’individualisation des droits sociaux ;
- le relèvement du salaire minimum ;
- un soutien fédéral aux travaux qui permettent aux familles d’économiser l’énergie.
Les communicateurs de la Belgique joyeuse doivent aussi entendre ce cris des Belges qui s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la crise et la précarité. Il est temps d’agir.

viernes, 11 de octubre de 2013

Delon...de loin!


CONVERSACIONES 

EN LA CAPILLA

ARDIENTE

Victor Raul Gamarra Sotomayor
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Delon...de loin!

Jamais de ma vie, je ne me suis intéressé aux opinions politiques d'Alain Delon. Mais dernièrement, j'ai été révulsé par l'arrogance avec laquelle il a affiché sa proximité avec les idées du FN, pour leur côté "patriotique et moral". Comment ose-t-il parler de morale, lui qui s'est comporté de façon indigne avec sa mère et avec son fils Christian Aaron, qu'il persiste à ne pas vouloir reconnaître? Où est la décence, quand un homme reproche à sa mère de vouloir élever l'enfant qu'il a choisi d'abandonner? Et où est la bienséance quand ce même homme s'arroge le droit de parler de morale?


PAIX VIRTUELLE


CONVERSACIONES 

EN LA 

CAPILLA ARDIENTE 

Victor Raul Gamarra Sotomayor
http//:viraugasot.blopsot.con


PAIX VIRTUELLE 



Une fois de plus, le comité Nobel a décidé de récompenser des intentions plutôt que des actions et de mettre à l'honneur une réalisation purement virtuelle en faveur de la Paix. 

Les impératifs politiques du moment ont pris le pas sur la réflexion, l'analyse et le respect de ceux qui croient encore à l'importance du célèbre Prix, de moins en moins prestigieux. 

Pour dégoûter définitivement ceux qui n'y croyaient plus qu'à moitié, le fameux comité a cette année préféré s'abstenir de soutenir des combats universels, à portée planétaire, comme par exemple celui mené pour défendre les droits des homosexuels, actuellement bafoués et dangereusement menacés, en Russie et ailleurs...

martes, 8 de octubre de 2013

Indemnités Indemnes...



CONVERSACIONES EN LA CAPILLA ARDIENTE


Victor Raul Gamarra Sotomayor

Indemnités indemnes....

Après avoir annoncé qu'elle renonçait à ses indemnités de sortie, l'ancienne députée socialiste a donc changé d'avis. Elle préfère finalement empocher la somme "pour aider des associations et des personnes, à titre privé, qui en avaient besoin".
Que penser de ce revirement? Doit-on y voir une nouvelle façon de privatiser l'aide sociale? Cette manière de procéder ne comporte-t-elle pas un risque de clientélisme? Certaines mauvaises langues pourraient reconnaître dans cette approche le fumet typique de la cuisine socialiste...
Personnellement, je pense contrairement à Sarah Turine, que le but d'une telle méthode est de socialiser l'imposture pour mieux privatiser le portefeuille.
En outre, s'il fallait toujours dire la vérité aux clients, le commerce s'écroulerait... bien évidemment!

lunes, 7 de octubre de 2013

Mensaje a Magaly Solier






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EN LA CAPILLA 

ARDIENTE





victor Raul Gamarra Sotomayor





Mensaje a Magaly Solier

Es un poco tarde. Aquí son las dos de la mañana y me muero de sueño. Sin embargo, la última ojeada a las novedades en el Perú,  me afligen. Ese país,  todavía sigue siendo mi patria pero a veces me da verguenza de ello, como hoy, cuando me informo de las canalladas de algunos de mis compatriotas, certeramente descerebrados y masivamente prehistóricos, si, tengo vergüenza de ser peruano.
Vergüenza, cuando la infame mediocridad se permite insultar a una mujer como usted, Magaly Solier. Esa gente no tiene, enteramente, el estatuto de racistas, porque ello implicaría disponer de una convicción intelectual, vomitiva, es cierto, pero sólida. 
Por otro lado, como pueden haber racistas contra sí mismos porque hasta una nueva información, los peruanos inmensamente mayoritarios, somos aquellos a quienes el poncho y el chullo se confunden generosamente con nuestros ancestros, por lo que el orgullo nuestro es grande, sereno y certero.  
En el Peru y en el extranjero. 
Perdonelos Magaly. !Somos innumerables los que la admiramos de todo corazón!
Muy buenas noches!












sábado, 5 de octubre de 2013

Tanto nadar para morir ahogado en la orilla

CONVERSACIONES 
EN LA CAPILLA ARDIENTE
Victor Raul Gamarra Sotomayor
http://viraugasot.blogspot.com



Tanto nadar para morir ahogado en la orilla

Es Europa, un acantilado jaujeño donde la abundancia redime a los desposeídos? 

Por qué,  la  creciente palidez de la vieja Europa  continua a despertar la loca ilusión de querer abordarla?

Por qué abordarla a toda costa y por todos los medios posibles, incluyendo aquellas endémicas chalupas que naufragan bajo un ligero soplo de viento, en medio del océano proceloso que arrastra con ellas, los sueños milenarios de centenares de personas que se obstinan en descubrir, ese falso: El Dorado de paz y prosperidad?

Cuantos son aquellos hombres, mujeres y niños que incursionan en esa aventura desesperada de atravesar el mediterráneo y que cada año los conduce a la muerte segura, truncando así sus esperanzas legítimas de aspirar a una vida mejor?

El naufragio de este último jueves, a costado la vida a 300 inmigrantes. Los naufragios no solo se producen sobre las playas de la pequeña ciudad de Lampeduza, en Italia, sino, por todos lados: En las costas turcas murieron ahogadas 24 personas. 21 en Lesbos (Grecia). 90 africanos en España y aun mas de 200 inmigrantes, en Túnez.  

Frente a este resumen aritméticamente macabro, que la Organización Mundial para la Inmigración, estima en 17OO las muertes producidas en el mediterráneo, durante el 2012, las autoridades europeas reaccionan de manera opuesta a las consideraciones y principios de orden humano que se imponen. Las primeras reacciones oficiales, hacen abstracción de las verdaderas razones que provocan este fenómeno incontrolable de la explosión de la miseria. Miseria que toca principalmente a los países africanos los más pobres del mundo, a donde el solo hecho de existir constituye un acto de desafío a la muerte progresiva, esa muerte lenta que les anuncia el estrecho  porvenir, dentro de sus respectivos países. 

Esas condiciones de vida sometidas y dependientes de una repartición injusta de la riqueza universal, han propiciado la ascensión fulgurante de las economías europeas. Los largos periodos de explotación colonial, han contribuido a incrementar la soberbia opulencia  de la que aún disponen y, aunque la crisis económica por la que atraviesa todo ese continente, asume contornos dramáticos, sobre todo para sus sectores sociales más desfavorecidos, la dinámica lógica del capitalismo contemporáneo, continua a desposeer a los más pobres para enriquecer a los más ricos.

Es por ello que las primeras declaraciones frente al drama del naufragio de Lampeduza, los burócratas de la Comisión Europea lanzan gritos desesperados para comunitarizar la política de inmigración y de asilo, a fin de mutualizar entre todos los países europeos, los medios y las informaciones de que disponen para mejor controlar la clandestinidad. 

Un control que  se  efectuará a partir de barcos y patrulleros policiales especiales, que serán, verdaderas fronteras flotantes de la represión marítima . Por otro lado, el Parlamento Europeo adoptará, en breve, el Reglamento denominado "Eurosur" que reforzará, a partir del mes de diciembre, la vigilancia náutica  la más estricta. La idea es de reagrupar todas las informaciones actualmente fragmentadas y dispersas entre los países europeos, y, concentrarlas sobre un écran común, a fin de verificar y ubicar las embarcaciones clandestinas que surcan el Mediterráneo y el Mar Negro. Ese reglamento prevé la utilización de satélites, asi que de "drones" de vigilancia para contrarrestar, de un sólido golpe, las inmigraciones que ellos denominan "salvajes" y que la disfrazan púdicamente como una medida de "prevención contra los dramas humanos en alta mar".  

Esa es la respuesta europea a un terrible problema de la humanidad, es decir, acentuar los mecanismos informatizados de represión, los más evolucionados, al mismo tiempo que, se vendan los ojos para no ver lo esencial. 

Para muestra, una caricatura que circula en internet y que contiene elementos inaceptables de un humor negro de mal gusto.


Cuando el humor negro se vuelve oscuro y muy poco original, acaso se trata de un racismo disfrazado?

viernes, 4 de octubre de 2013

El discurso que los gobernantes no escucharon en la ONU, pero que el mundo comparte con entusiasmo. Pepe Mujica dijo verdades que estorban. Por: 2Orillas | septiembre 27, 2013

conversaciones 
en la capilla ardiente

Victor Raul Gamarra Sotomayor
http://viraugasor.blogspot.com

Señor Presidente,
Soy del SUR, vengo del SUR. Esquina del Atlántico y el Plata. Mi país es una penillanura suave, templada y pecuaria. Su historia es de puertos, cueros, tasajo, lanas y carne. Tuvo décadas púrpuras de lanzas y caballos hasta que por fin, al arrancar el siglo 20 se puso a ser vanguardia en lo social, en el Estado y la enseñanza. Diría: la social democracia se inventó en el Uruguay. Por casi 50 años el Mundo nos vio como una Suiza, en realidad fuimos hijuelos bastardos del Imperio Británico, y cuando éste sucumbió “vivimos” las mieles amargas de términos de intercambio funestos y quedamos estancados añorando el pasado. Pasamos 50 años recordando Maracaná casi sin crecer. Hoy hemos resurgido en este Mundo Globalizado, aprendiendo de nuestro dolor. Mi historia personal: la de un muchacho que como otros quiso cambiar su época y su Mundo tras el sueño de una sociedad libertaria y sin clases. Mis errores: son hijos de mi tiempo, los asumo pero hay veces que me grito: “Quién tuviera la fuerza de cuando abrevábamos tanta Utopía!!!!
Sin embargo, no miro hacia atrás porque el hoy real nació en las cenizas fértiles del ayer. Por el contrario, no vivo para cobrar cuentas o reverberar recuerdos, me angustia el porvenir que no veré y por el que me comprometo. Es posible un Mundo con una humanidad mejor, pero tal vez hoy la primera tarea sea salvar la vida.
Pero soy del SUR y vengo del SUR a esta asamblea. Cargo con los millones de compatriotas pobres en las ciudades, páramos, selvas, pampas y socavones de la América Latina, patria común que está haciéndose cargo con las culturas originarias aplastadas, con los restos del colonialismo en Malvinas, con los bloqueos inútiles y tristes a Cuba, con la vigilancia electrónica hija de las desconfianzas que nos envenenan, a países como Brasil. Cargo con una gigantesca deuda social, con la necesidad de defender la Amazonia, los mares, nuestros grandes ríos. Cargo con el deber de luchar por Patria para todos y para que Colombia pueda encontrar la paz, y cargo con el deber de luchar por tolerancia para quienes son distintos y con el deber de respetar y nunca intervenir contra la voluntad de las partes.
El combate a la economía sucia, al narcotráfico, a la estafa y el fraude, a la corrupción, plagas contemporáneas prohijadas por el antivalor, ese que sostiene que somos más felices si nos enriquecemos como sea.
Hemos sacrificado los viejos dioses inmateriales, y ocupamos el templo con el Dios Mercado. Él nos organiza la economía, la Política, los hábitos, la vida y hasta nos financia en cuotas y tarjetas, la apariencia de felicidad. Parecería que hemos nacido sólo para consumir y consumir y cuando no podemos cargamos con la frustración, la pobreza y la autoexclusión. Lo cierto hoy, que para gastar y enterrar detritos, la llamada huella de carbono por la ciencia, dice que si la humanidad total aspira a vivir como un norteamericano medio, serían necesarios tres Planetas. Es decir: nuestra civilización montó un desafío mentiroso y así como vamos, no es posible para Todos colmar este “sentido de la vida” que en los hechos masifica como cultura nuestra época dirigida por la acumulación y el Mercado. Prometemos una vida de derroche y despilfarro, que constituye una cuenta regresiva contra la naturaleza, y contra la humanidad como futuro. Civilización contra la sencillez, contra la sobriedad, contra todos los ciclos naturales, pero lo peor, civilización contra la libertad que supone Tiempo para vivir las relaciones humanas, amor, amistad, aventura, solidaridad, familia. Civilización contra el tiempo libre que no paga y puede gozar escudriñando la naturaleza. Arrasamos las selvas verdaderas, e implantamos selvas anónimas de cemento. Enfrentamos al sedentarismo con caminadores, al insomnio con pastillas, a la soledad con electrónica…. ¿Es que somos felices alejados de lo eterno humano? Aturdidos, huimos de nuestra Biología que defiende la vida por la vida misma como causa superior y la suplantamos por el consumismo funcional a la acumulación. La política, eterna madre del acontecer humano, quedó engrillada a la economía y al Mercado.
De salto en salto la política no puede más que perpetuarse y como tal delegó el poder y se entretiene aturdida luchando por el Gobierno. Desbocada marcha la Historieta Humana comprando y vendiendo todo e innovando para poder negociar de algún modo lo innegociable. Hay marketing para los cementerios y el servicio fúnebre, para las maternidades, para padres, madres, abuelos y tíos, pasando por las secretarias, los autos y las vacaciones. Todo, todo es negocio. Todavía, las campañas de marketing caen deliberadamente sobre los niños y su sicología para influir sobre los mayores y tener un territorio asegurado hacia el futuro. Sobran pruebas de estas tecnologías abominables que inducen a veces a frustraciones.
El hombrecito de nuestro tiempo deambula entre financieras y el tedio rutinario de las oficinas atemperadas con aire acondicionado. Siempre sueña con las vacaciones y la libertad. Siempre sueña con concluir las cuentas, hasta que un día, el corazón se para y adiós…
Habrá otro soldado cubriendo las fauces del Mercado asegurando la acumulación. Es que la crisis es la impotencia de la política incapaz de entender que la humanidad no se escapa ni se escapará del Sentimiento de Nación, porque casi está en nuestro Código, pero hoy es tiempo de batallar para preparar un Mundo sin fronteras.
La economía globalizada no tiene otra conducción que el interés privado de muy pocos y cada Estado Nacional mira su estabilidad continuista y hoy, la gran tarea para nuestros pueblos es el Todo. Como si esto fuera poco, el Capitalismo Productivo está preso en la caja de los bancos y estos, son la cúspide del Poder Mundial.
Más claro: el Mundo requiere a gritos reglas globales que respeten los logros de las Ciencias que abunda pero no gobierna para el bien.
Se precisa hoy definir las horas de trabajo, la posible convergencia de las monedas, cómo se financia la lucha global por agua y contra la desertificación, cómo y qué se recicla y cómo se presiona contra el calentamiento del Mundo. Cuáles son los límites a cada quehacer etc. etc. Sería imperioso lograr grandes consensos para desatar solidaridad hacia los más oprimidos, castigar impositivamente el despilfarro y la especulación. Movilizar las grandes economías no para crear descartables sino bienes útiles sin frivolidades ni obsolescencias calculadas, para ayudar al Mundo Pobre. Bienes útiles contra la Pobreza Mundial. Mucho más redituable que hacer guerras es volcar un Neokeinesianismo útil de escala planetaria para abolir las vergüenzas más flagrantes del Mundo.
Nuestro Mundo precisa menos organismos mundiales de toda laya, que organizan Foros y Conferencias que sólo sirven a las cadenas hoteleras y a las compañías aéreas y que en el mejor de los casos nadie recoge ni obra por sus decisiones. Si, necesitamos mascar mucho lo viejo y eterno y convocar desde y con la política al Mundo de la Ciencia que se empeña por la humanidad y no por hacerse ricos.
Con ellos crear acuerdos para el Mundo entero. Ni los Estados Nacionales Grandes, ni las trasnacionales y menos el Sistema Financiero, deberían gobernar el Mundo Humano. Sí, la Alta Política entrelazada con la sabiduría científica. Esa Ciencia que no apetece el lucro, sino el porvenir. La inteligencia y no el interés al Timón de la Nave.
Cosas de este estilo no parecen imprescindibles, pero requerirían que lo determinante fuera la vida y no la acumulación. No somos tan ilusos, estas cosas no pasarán, ni otras parecidas. Nos quedan por delante muchos sacrificios inútiles. Hoy el Mundo es incapaz de crear regulación planetaria a la globalización y ello por el debilitamiento de la Alta Política (la que se ocupa de Todo).
Por un tiempo asistiremos al refugio de Acuerdos más o menos regionales con un mentiroso Libre Comercio pero que construirán parapetos proteccionistas. A su vez crecerán ramas industriales y de servicios dedicadas a salvar el Medio Ambiente. Así, nos consolaremos. Continuará impertérrita la acumulación para regodeo del Sistema Financiero. Continuarán las guerras y por tanto los fanatismos, hasta que la naturaleza haga inviable esta civilización. Tal vez nuestra visión es demasiado cruda y vemos al hombre como una criatura única, capaz de ir contra su propia especie.
Vuelvo a repetir, la crisis ecológica del Planeta es consecuencia del triunfo avasallante de la ambición humana, también lo es su derrota, por impotencia política de encuadrarse en otra época que sin conciencia hemos construido.
Lo cierto es que la población se cuadriplicó y el PIS creció por lo menos veinte veces en el último siglo. Desde 1990, el comercio mundial creció un 12 % anual, duplicándose cada 6 años. Podríamos seguir anotando datos de la globalización pero concluyamos: entramos en otra época aceleradamente, pero con políticos, atavíos culturales, partidos y jóvenes todos viejos, ante la pavorosa acumulación de cambios. No podemos manejar la globalización porque nuestro pensamiento no es global, no sabemos si es por una limitante cultural o llegamos a límites biológicos. Nuestra época es portentosamente revolucionaria, como no conoció otra la humanidad, pero sin conducción consciente o simplemente instintiva. Menos aún con conducción Política Organizada porque sin siquiera hemos tenido filosofía precursora de importancia. La codicia que tanto empujó al progreso material, técnico y científico, paradojalmente nos precipita a un abismo brumoso. Una época sin historia y nos quedamos sin ojos ni inteligencia colectiva para seguir colonizando y perpetuar transformándonos. Parece que las cosas toman autonomía y someten a los hombres. Por un lado u otro, sobran atisbos para vislumbrar el rumbo pero es imposible colectivizar grandes decisiones por El Todo. La codicia individual triunfa sobre la codicia superior de la especie. Aclaremos: ¿qué es el Todo para nosotros? La vida global del Sistema Tierra incluyendo la vida humana con todos los equilibrios frágiles que hacen posible perpetuarnos.
Por otro lado Las Repúblicas nacidas para afirmar que los hombres somos iguales, que nadie es más que nadie, que sus gobiernos deberían representar el bien común, la justicia y la equidad. Muchas veces se deforman y caen en el olvido de la gente corriente. No fueron, Las Repúblicas, construidas para vegetar encima de la Grey, sino por el contrario son parte funcional de la misma y se deben por lo tanto a las mayorías.
Por reminiscencias feudales o por clasismo dominador o por la cultura consumista, las Repúblicas en sus direcciones adoptan un diario vivir “espléndido” y excluyente en los hechos del pueblo común que vive y sueña y que debería ser objeto central a servir. Los Gobiernos deberían ser como los comunes republicanos de sus pueblos.
Solemos cultivar arcaísmos feudales, cartesianismos consentidos, diferenciaciones jerárquicas, que sacaban lo mejor de Las Repúblicas. El juego de estos y otros factores nos retienen en la prehistoria, y hoy, es imposible renunciar a la guerra cuando la política fracasa. Así estrangula la economía y derrochamos recursos. Cada minuto se gastan dos millones de dólares de presupuestos militares en el Mundo, la investigación médica en el planeta apenas cubre una quinta parte de la investigación y desarrollo militar. Este proceso asegura el odio y los fanatismos, fuentes de nuevas guerras y esto también gasta fortunas.
Es fácil autocriticarnos nacionalmente y es inocente plantear, ahorrar de esos presupuestos como otras cosas requiere acuerdos y prevenciones mundiales y políticas planetarias de paz o garantías imposibles hoy. Allí habría enormes recursos a recortar, pero…. la humanidad a qué manos iría? Las instituciones mundiales de hoy en particular vegetan a la sombra de las disidencias de las grandes naciones, y como éstas quieren para sí retener poder, bloquean en los hechos a la ONU, la desarraigan de la democracia planetaria y le cercenan a la historia el germen de un acuerdo mundial para la paz. Difícil inventar una Fuerza peor que el nacionalismo chovinista de las grandes potencias. La Fuerza que es liberadora para los débiles se tornó opresora en los brazos de los fuertes. En los dos últimos siglos abundan los ejemplos.

La ONU languidece y se burocratiza por falta de poder y de autonomía, de reconocimiento sobre todo de democracia hacia el Mundo débil que es la mayoría. A título de ejemplo, los uruguayos participamos con 13 a 15 % de nuestras FFAA en las misiones de Paz. Llevamos años y años, siempre estamos en los lugares que nos asignan, sin embargo donde se decide y reparten los recursos no existimos ni para servir el café. En lo más profundo de nuestro corazón existe un anhelo de ayudar a que el hombre salga de la prehistoria y archive la guerra como recurso cuando la política fracasa, conocemos en nuestras soledades lo que es la guerra.