Dans son homélie de la nuit de Noël à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles, l’archevêque de Malines Bruxelles, Mgr André Joseph Léonard a critiqué les ravages du néolibéralisme. Il a également exprimé sa sympathie pour les Indignés qui s'insurgent face à la hausse générale du chômage, de l'exclusion et de la pauvreté.
Selon Mgr Léonard, « l'économie de profit est idolâtrée au détriment des plus vulnérables, sans oublier les crises financières causées par la recherche effrénée du rendement immédiat et dont la facture sera principalement payée par les plus faibles ». Mgr Léonard, s'est ainsi prononcé en faveur d' une économie qu’il nomme "de communion".
La déclaration de Mgr Léonard, même si elle arrive avec 50 ans de retard, évoque étrangement une certaine théologie de la libération, émanant d’un certain Péruvien nommé Gustavo Gutiérrez. Ce dernier fut durement condamné en 1981 par le Vatican, plus précisément par un certain cardinal Ratzinger, pour avoir proposé non seulement de libérer les pauvres de leur pauvreté, mais d'en faire en plus les acteurs de leur propre libération. Cette théologie de la libération dénonçait, déjà à l’époque, le capitalisme sauvage et pointait sa responsabilité dans la paupérisation de millions d'êtres humains.
Sur le plan politique, la déclaration de Mgr Léonard souligne l'importance de la lutte acharnée des indignés de Belgique et du monde entier. Elle rend aussi hommage aux efforts qu'ils déploient afin que l’exercice de la politique soit guidé par le respect de vraies valeurs humaines ainsi que par une éthique de solidarité réelle avec tous les exclus de la terre, et ce dans un contexte de démocratie participationniste.
C’est à une échelle planétaire que les Indignés ont lancé leurs premiers cris d’alarme et alerté l'opinion en évoquant la perte de repères de la classe politique universelle et son incapacité à comprendre l’irrationalité flagrante du néolibéralisme. L’humanité est à un tournant de son histoire et le moment est venu pour elle de se défaire de conceptions idéologiques devenues obsolètes, de modifier des modèles économiques dépassés et de proposer de nouvelles formes de libération respectueuses de la dignité de l’Homme.
Selon Mgr Léonard, « l'économie de profit est idolâtrée au détriment des plus vulnérables, sans oublier les crises financières causées par la recherche effrénée du rendement immédiat et dont la facture sera principalement payée par les plus faibles ». Mgr Léonard, s'est ainsi prononcé en faveur d' une économie qu’il nomme "de communion".
Cette déclaration est importante. On peut y lire une volonté de l'Eglise de renouer avec l’esprit fondateur de la religion catholique et ses principes fondamentaux de solidarité et d'amour envers ceux qui souffrent d’exclusion sous toutes ses formes. Ce faisant, l'Eglise semble démontrer qu'elle peut avoir un rôle à jouer dans les discussions actuelles universelles portant sur la reconstruction du monde à partir de une nouvelle doctrine sociale.
La déclaration de Mgr Léonard, même si elle arrive avec 50 ans de retard, évoque étrangement une certaine théologie de la libération, émanant d’un certain Péruvien nommé Gustavo Gutiérrez. Ce dernier fut durement condamné en 1981 par le Vatican, plus précisément par un certain cardinal Ratzinger, pour avoir proposé non seulement de libérer les pauvres de leur pauvreté, mais d'en faire en plus les acteurs de leur propre libération. Cette théologie de la libération dénonçait, déjà à l’époque, le capitalisme sauvage et pointait sa responsabilité dans la paupérisation de millions d'êtres humains.
Sur le plan politique, la déclaration de Mgr Léonard souligne l'importance de la lutte acharnée des indignés de Belgique et du monde entier. Elle rend aussi hommage aux efforts qu'ils déploient afin que l’exercice de la politique soit guidé par le respect de vraies valeurs humaines ainsi que par une éthique de solidarité réelle avec tous les exclus de la terre, et ce dans un contexte de démocratie participationniste.
C’est à une échelle planétaire que les Indignés ont lancé leurs premiers cris d’alarme et alerté l'opinion en évoquant la perte de repères de la classe politique universelle et son incapacité à comprendre l’irrationalité flagrante du néolibéralisme. L’humanité est à un tournant de son histoire et le moment est venu pour elle de se défaire de conceptions idéologiques devenues obsolètes, de modifier des modèles économiques dépassés et de proposer de nouvelles formes de libération respectueuses de la dignité de l’Homme.
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