Il est intéressant de constater que des pays
réfractaires à la transparence bancaire, tels que le Liechtenstein, les îles
Vierges britanniques ou les îles Caïman, ont fait allégeance à l’Organisation
de coopération et de développement économiques (OCDE) lorsqu'elle a exigé des efforts pour lutter contre ce fléau de fraude
et d'opacité dans le monde entier.
Reste à
savoir si la trentaine
de pays qui se sont engagés, dans un accord séparé, rejoindront le peloton des
« 51 » prévu
pour 2018, afin d'adhérer
eux aussi à l’échange automatique d’informations bancaires.
La Suisse, ce
gros ténor du secret bancaire, l’Autriche, les Bahamas et les Emirats Arabes
Unis sont concernés.
Il
faudra surveiller les magouilles prévisibles qui seront orchestrées à coup sûr
pour déplacer la fraude vers de nouveaux paradis y compris le Panama, pays le
plus récalcitrant et le plus obscur au monde, pas du tout enclin à s’ouvrir à
l’échange d’informations transparent à des fins fiscales.
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