« Latinos y europeos todos con Correa por la democracia »
Selon informations qui procedent de l'Ecuateur,quelque 150 militaires équatoriens ont pris jeudi le contrôle de l'aéroport international de Quito, où les vols ont été suspendus, pour protester contre une loi supprimant certains avantages pour policiers et militaires, a annoncé un porte-parole de l'aéroport.
"Environ 150 membres des forces aériennes équatoriennes ont pris la piste de l'aéroport Mariscal Sucre", a annoncé à la radio Luis Galarraga, porte-parole de l'entreprise Quiport, gestionnaire de l'aéroport.
"Pour des raisons de sécurité les opérations doivent être immédiatement suspendues", a-t-il ajouté aux alentours de 10h30 (15h30 GMT).
Les manifestants entendent protester contre une loi supprimant le versement de certaines primes à l'ancienneté pour militaires et policiers.
A Quito, des policiers a également pris une caserne lors d'une manifestation qui a débouché sur des echauffourées et l'emploi de gaz lacrimogènes.
Des manifestations de policiers étaient également rapportées à Guayaquil, principale ville portuaire du sud du pays et à Cuenca. Selon informations non confirmées, nous font parvenir l'inquiétente nouvelle de la rétention du presidente Correa, dans une caserne militar.
Vers 12h30 (17h30 GMT), des policiers ont également occupé le Congrès, a déclaré la porte-parole de cette institution.
Le chef de l'Etat, qui s'était rendu aux abords de la principale caserne de la capitale pour tenter de calmer les agents, a lui-même essuyé une bombe lacrymogène, tombée a ses pieds, et a dû quitter les lieux, un masque sur le visage, après un discours enflammé où il a annoncé qu'il ne céderait pas.
"Je ne ferai pas un seul pas en arrière, si vous voulez prendre les casernes, si vous voulez laisser les citoyens sans défense, si vous voulez trahir votre mission de policiers, faites-le", a lancé M. Correa.
Il a ensuite visiblement indigné presque arraché sa cravate en criant aux policiers: "Si vous voulez détruire la patrie, allez-y. Mais ce président ne cédera pas".
Une loi approuvée par l'assemblée supprime certaines primes à l'ancienneté pour les membres des forces de l'ordre.
La loi de "service public" a également entraîné une crise entre l'exécutif et le Parlement, la majorité ayant refusé d'adopter certains articles du projet réduisant les émoluments des fonctionnaires de l'Etat.
Mercredi soir, la ministre de la Politique (relations avec le Parlement ndlr), Doris Solis, avait affirmé que Rafael Correa envisageait de dissoudre l'assemblée, à l'issue d'une réunion avec ce dernier.
Le commandant des forces armées équatoriennes, Ernesto Gonzalez, a pour sa part annoncé qu'il soutenait le gouvernement de Rafael Correa.
"Nous sommes dans un Etat de droit, nous sommes subordonnés à la plus haute autorité incarnée par Monsieur le président de la République", a déclaré le général lors d'une conférence de presse retransmise par les médias locaux à Cuenca (sud de l'Equateur).
Rafael Correa, 47 ans, au pouvoir depuis janvier 2007, a été réélu lors d'élections découlant de l'adoption d'une nouvelle constitution, organisées en avril 2009. Son mandat s'achève en 2013. Selon un sondage Cedatos-Gallup publié à la mi-septembre, 53% des Equatoriens approuvent sa gestion. Il affronte toutefois depuis quelques semaines la fronde de divers secteurs, notamment les enseignants et les chauffeurs. L'opposition en outre cherche pour sa part à promouvoir un référendum en vue de sa révocation.
L'Equateur, 14 millions d'habitants, est un pays notoirement instable, où les trois prédécesseurs de Rafael Correa ont été renversés ou destitués par le Parlement.
A Washington, l'Organisation des Etats américains (OEA) a décidé de convoquer une session extraordinaire de son conseil permament consacrée à la situation en Equateur jeudi à 14h30 heure locale (18h30 GMT).
Les Etats-Unis suivent "de près" la situation en Equateur, a indiqué le département d'Etat.
Madrid a condamné une "tentative de coup d'Etat" et affirmé son soutien à Rafael Correa.
La situation en Equateur à la fermeture de LATINOS BE.reste encore très confuse. En Belgique, un sentiment d'inquietude s'est répandu dans tout le territoire national où des centaines de personees de la nombreuse communauté équatorienne se sont prononcé très indignées contre l'attitude putschiste des policiers et militaires. Plusieurs ressortissants de ce pays content organiser une grande mobilisation dans les prochains jours pour protester contre cette attaque flagrand infligée a la jeune démocaratie equatoriene.
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