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miércoles, 21 de mayo de 2014

LETTRE OUVERTE A PHILIPPE LAMBERTS


20 mai 2014, 15:34

A plusieurs reprises, Philippe, j'ai entendu votre nom, dans la bouche de gens modestes évoquant leurs souvenirs ou dans les propos de spécialistes venus d'horizons divers, parfois opposés et irréconciliables.
J'ai entendu parler de votre parcours, de votre solide expérience et de votre modestie.
Ces commentaires vous concernant sont toujours dits avec respect et parfois avec une ironie qui cache mal une certaine  jalousie.
Certes, la plupart des chapelles politiques de Belgique n’ont pas dans leurs rangs, un homme qui surfe aisément dans les labyrinthes européens, là où se bousculent les courtisans de la haute finance internationale, là où il faut se battre au quotidien pour donner à la décence et à la justice une chance de se faire entendre.
C’est là aussi Philippe, que vos ennemis vous ont collé à la peau cette charmante étiquette d' « Ennemi numéro un de la city »
Sans le vouloir, ils vous ont catapulté à l’échelon supérieur, au premier rang. Vous êtes de façon objective la personne la plus utile et la plus compétente de la gauche.
Vous êtes donc appelé de façon naturelle à continuer de vous battre contre la prévisible intensification de la politique terroriste du néolibéralisme qui prévoit, entre autres pénalisations, d'unir l’Europe et les Etats Unis dans un traité léonin. Le but de ce traité est d’asséner le coup de grâce aux travailleurs européens, déjà affaiblis par le traité d’austérité en cours d’application.
Je crois en vous et c’est pour cela, cher Philippe, que je continue à coller des affiches et à distribuer des flyers jusqu’à la dernière minute. C'est aussi au nom de la confiance que je place en vous que je demande solennellement à mes potes et à tous ceux qui me connaissent, de bien réfléchir avant d’aller voter le 25 mai.

L’enjeu est important et exige la mobilisation de chacun d'entre nous. L'heure est à la réflexion et à l'action, non pas à l'abstention!

Merci beaucoup Philippe,
Hasta la victoria siempre!

Raul Gamarra Sotomayor.

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