publizida.es

viernes, 30 de diciembre de 2011

CONVERSACIONES EN LA CAPILLA ARDIENTE: Les points cardinaux de Mgr Léonard

CONVERSACIONES EN LA CAPILLA ARDIENTE: Les points cardinaux de Mgr Léonard

Les points cardinaux de Mgr Léonard



Dans son homélie de la nuit de Noël à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles, l’archevêque de Malines Bruxelles, Mgr André Joseph Léonard a critiqué les ravages du néolibéralisme. Il a également exprimé sa sympathie pour les Indignés qui s'insurgent face à la hausse générale du chômage, de l'exclusion et de la pauvreté.

Selon Mgr Léonard, « l'économie de profit est idolâtrée au détriment des plus vulnérables,
sans oublier les crises financières causées par la recherche effrénée du rendement immédiat et dont la facture sera principalement payée par les plus faibles ». Mgr Léonard, s'est ainsi prononcé en faveur d' une économie qu’il nomme "de communion".
Cette déclaration est importante. On peut y lire une volonté de l'Eglise de renouer avec l’esprit fondateur de la religion catholique et ses principes fondamentaux de solidarité et d'amour envers ceux qui souffrent d’exclusion sous toutes ses formes. Ce faisant, l'Eglise semble démontrer qu'elle peut avoir un rôle à jouer dans les discussions actuelles universelles portant sur la reconstruction du monde à partir de une nouvelle doctrine sociale.

La déclaration de Mgr Léonard, même si elle arrive avec 50 ans de retard, évoque étrangement une certaine théologie de la libération, émanant d’un certain Péruvien nommé Gustavo Gutiérrez. Ce dernier fut durement condamné en 1981 par le Vatican, plus précisément par un certain cardinal Ratzinger, pour avoir
proposé non seulement de libérer les pauvres de leur pauvreté, mais d'en faire en plus les acteurs de leur propre libération. Cette théologie de la libération dénonçait, déjà à l’époque, le capitalisme sauvage et pointait sa responsabilité dans la paupérisation de millions d'êtres humains.

Sur le plan politique, la déclaration de Mgr Léonard souligne l'importance de la lutte acharnée des indignés de Belgique et du monde entier. Elle rend aussi hommage aux efforts qu'ils déploient afin que l’exercice de la politique soit guidé par le respect de vraies valeurs humaines ainsi que par une éthique de solidarité réelle avec tous les exclus de la terre, et ce dans un contexte de démocratie participationniste.

C’est à une échelle planétaire que les Indignés ont lancé leurs premiers cris d’alarme et alerté l'opinion en évoquant la perte de repères de la classe politique universelle et son incapacité à comprendre l’irrationalité flagrante du néolibéralisme. L’humanité est à un tournant de son histoire et le moment est venu pour elle de se défaire de conceptions idéologiques devenues obsolètes, de modifier des modèles économiques dépassés et de proposer de nouvelles formes de libération respectueuses de la dignité de l’Homme.

lunes, 15 de agosto de 2011

EL SILENCIO DEL NACIONALNEOLIBERAL PRESIDENTE HUMALA

Vira Gasot

A pesar de la razonable abstinencia comunicativa del Prsidente Humala, buen numero de periodistas incluidos de preferencia aquellos que han construido su reputacion a punta de sordidos articulo, acaban de abrir la caja de Pandora que contiene los mismos sapos y las mismas culebras que precedieron a la eleccion presidencial, desplayandolos en el mismo orden y en la misma tonalidad de « atarante » rufianesco.

Est avez, con ligeras variaciones en el modo de manipular la chaveta verbal…Primera magistratura obliga…Digo yo.

El laconismo presidencial que los mas sensatos atribuyen a una « busqueda de estilo » es logico que se haya sobredimensionado en brillo, ante los avidos reflectores mediaticos, porque contrasta de una manera flagrante con el « estilo Garcia ».Un estilo multi pomposo de sabor musoliniano que hizo, sin ninguna duda, las delicias de los caratuleros sumisos pero tambien hizo las delicias de los otros, en un registro de titulares diferentes : Los insumos del sensacionalismo llegaban a las mesas de redaccion a borbotones. La venta estaba asegurada. El comercio bursatil de la palabra escrita batia sus alas en el espectaculo de la exuberancia y de la insustancialidad.

Esa es nuestra prensa.

En efecto, el « estilo Garcia », lejos de pertenecer a la sobriedad de un estadista austero, el suyo fue el estilo de grandilocuencias de pacotilla, que no tendra mucha insidencia cuando finalmente Garcia tenga que sentarse en el banquillo de los acusados para responder sin acentos triunfalistas ni despoticos, sobre todos aquellos delitos conocidos que pretendio hacer olvidar, entre otros exesos, con ese maraton monumental de « sus » obras inconclusas sobre las que arrozo intensos faneones de jactancia petulante.

Los periodistas que despotrican a causa del laconismo del Presidente Humala, bajo la presuncion famfarrona de hacer parte de esa prensa todopoderosa, ostentativa y engreida que se autoconfiere deberes y obligaciones de fiscalizacion, estan cambiando de estrategia. Algunos, tratan de imponer la agenda del Presidente en el contexto velado de sugestiones franeleras, que no dan la impresion de serlo y, los otros, los irreductibles no tienen otra salida que fabricar bravatas, inventar historias , « levantando » o « bajando » la noticia y contorneandose en el desfiladero gratificante del sensacionalismo.

Mientras tanto, el Presidente Humala debe morirse de la risa contemplando desde su balcon palaciego los ajetreos, los meneos y las agitaciones transversales y perpendiculares del mal llamado cuarto poder y su caduca concepcion de la libertad de la prensa, que dicho sea de paso es suceptible de una redefinicion urgente.

Este cuarto poder, globalmente no atina a formular las verderas preguntas que podrian suscitar la colera presidencial y, aun menos, comprender que el Presidente ya escogio su camino, el rumbo de su gobierno que de alguna manera los sinonima con algunos, en la desicion de ratificar la continuidad del modelo neoliberal que todos deberan defender a poncho y bayoneta, con tal vez un poquito de « chorreo » real y realista...

sábado, 13 de agosto de 2011

LA SANGRIENTA REPRESION EN SIRIA

Chers amis,

La répression sanglante en Syrie est financée par les recettes de la vente de pétrole à l’Europe. Des sanctions pétrolières des 27 pays de l’UE entraveraient la capacité de la Syrie à poursuivre les tueries. Ensemble, exigeons des dirigeants européens qu’ils imposent immédiatement des sanctions pétrolières:

Depuis plusieurs mois, le régime brutal du président syrien Bachar el-Assad paie des hommes de main pour faire la guerre à son propre peuple. Les gouvernements du monde entier ont condamné ces atrocités, mais les principaux dirigeants européens ont le pouvoir de suspendre les flux d’argent qui financent ce bain de sang.L’Allemagne, la France et l’Italie sont les trois principaux importateurs de pétrole syrien. S’ils se mettent d'accord pour que l'UE impose immédiatement des sanctions, les fonds assassins de Bachar el-Assad se tariront. Assad a fait fi des appels diplomatiques lui demandant de mettre fin à la répression et les dirigeants européens ont examiné la possibilité d’alourdir les sanctions, mais seule une très large mobilisation mondiale les poussera à agir au plus vite.Nous n’avons pas de temps à perdre: chaque jour, des dizaines de Syriens sont abattus, torturés ou disparaissent pour le seul motif de réclamer les droits fondamentaux de la démocratie. L’Union Européenne peut empêcher la répression d'être financée. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition demandant aux chefs d’Etat européens d’adopter immédiatement des sanctions pétrolières contre la Syrie: http://www.avaaz.org/fr/no_blood_for_oil_fr/?vl


Nous avons tous découvert dans les médias la violence épouvantable qui règne en Syrie – une grande partie de la couverture médiatique est le fait de journalistes citoyens financés par Avaaz qui risquent leur vie pour faire connaître la répression menée par Bachar el-Assad. Et maintenant, nous avons l’opportunité de transformer l’horreur que nous éprouvons en acte concret. Les experts affirment que des sanctions pétrolières décidées par l’Europe perturberont considérablement les rentrées d’argent qui financent l’armée barbare d’Assad sans pour autant avoir de grand impact négatif sur l’économie européenne ou sur le peuple syrien. La quasi-totalité du pétrole syrien est achetée et raffinée par des pays européens, principalement l’Allemagne, la France et l’Italie. Mais ces gouvernements n’ont toujours pas mis à profit leurs relations commerciales privilégiées avec Bachar-el Assad pour protéger le peuple syrien. Ils ont cependant dénoncé les violences, et les journaux soulignent que certains dirigeants européens font déjà pression en faveur de sanctions pétrolières. Exigeons qu’ils intensifient leurs pressions et fassent immédiatement adopter les sanctions pétrolières pour ainsi faire caler le moteur du régime meurtrier d’Assad. Joignez-vous à l’appel lancé pour que l’argent cesse d’alimenter les forces syriennes. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition en faveur des sanctions pétrolières de l’Union Européenne et faites-la circuler: http://www.avaaz.org/fr/no_blood_for_oil_fr/?vl


Les membres d’Avaaz ont joué un rôle déterminant en accompagnant les Syriens dans leurs exigences de liberté, de démocratie et de droits humains. Une grande partie des images et informations diffusées partout dans le monde est financée par de petits dons envoyés par les membres d’Avaaz du monde entier. Ensemble, alimentons la dynamique actuelle pour un changement durable au moment où la violence contre le peuple syrien s’intensifie: exigeons de l’Union Européenne qu’elle passe immédiatement à l’action. Avec espoir, Stéphanie, Pascal, Morgan, Alice, Ricken, Wissam et toute l’équipe d’Avaaz PLUS D’INFORMATIONS Hama, ville sous contrôle du régime syrien (Le Nouvel Observateur)http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110810.FAP2164/hama-ville-sous-controle-du-regime-syrien.html Les pays du Golfe condamnent la répression en Syrie (vidéo d’1:17 et son résumé écrit - 2424actu)http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/les-pays-du-golfe-condamnent-la-repression-en-syrie-2875953/#read-2875953 L'Allemagne évoque des sanctions économiques contre Damas (Le Point)http://www.lepoint.fr/monde/l-allemagne-evoque-des-sanctions-economiques-contre-damas-08-08-2011-1360699_24.php L’UE étudie de nouvelles sanctions contre la Syrie (RFI)http://www.rfi.fr/moyen-orient/20110808-ue-etudie-nouvelles-sanctions-contre-syrie Répression en Syrie: le régime de Bachar al-Assad de plus en plus isolé (Le Parisien)http://www.leparisien.fr/crise-egypte/repression-en-syrie-le-regime-de-bachar-al-assad-de-plus-en-plus-isole-08-08-2011-1559115.php L'armée syrienne tue 13 manifestants après les prières (L’Express)http://www.lexpress.fr/actualites/2/actualite/l-armee-syrienne-tue-13-manifestants-apres-les-prieres_1020380.html?actu=1

viernes, 5 de agosto de 2011

La tragedia de la Somalia


Chers amis,


Plus de 2 000 personnes meurent de faim chaque jour en Somalie, et la famine menace la vie de plus de onze millions d'habitants. Le conflit entre les insurgés shebab et la communauté internationale empêche l'arrivée de l'aide qui pourrait mettre un terme à la famine. Mais un groupe de pays influents a le pouvoir de négocier un accord pour que cessent ces souffrances. Signez la pétition urgente pour une trêve humanitaire et faites-la suivre à tous:

Signez la pétition!
Plus de 2 000 personnes meurent de faim chaque jour en Somalie, et la famine menace en ce moment la vie de plus de onze millions d'habitants. La sécheresse a mis cette région du monde à genoux, mais la crise alimentaire est en réalité entretenue par un échec absolu de la internationales. Nous pouvons sortir de cette impasse.

Les régions touchées touchées par la famine sont sous le contrôle des Shebab, insurgés islamistes liés aux groupes terroristes. Leur mise à l'écart, ainsi que le conflit qui les oppose aux autres chefs locaux et la communauté internationale empêchent l'essentiel de l'aide et du commerce de se déployer pour mettre fin à la famine. Mais quelques pays influents, dont les Émirats Arabes Unis, continuent de commercer avec les Shebab -- ils ont la possibilité de négocier un accord avec ce régime pour résoudre une crise qui menace la survie de millions de personnes.

Nous ne pouvons pas laisser la politique de la "guerre contre le terrorisme" causer de nouvelles victimes innocentes. Il est temps pour la communauté internationale et pour les Shebab de conclure un accord afin que l'aide alimentaire parvienne immédiatement au peuple somalien qui souffre. Le Conseil de Sécurité de l'ONU se réunit dans quelques jours, demandons-lui d'agir sans délai pour appeler les nations arabes influentes à ouvrir des négociations avec les Shebab et mettre en place une coopération capable d'arrêter la famine et d'ouvrir la voie à une solution politique pérenne:

http://www.avaaz.org/fr/somalia_stop_the_famine_unsc_fr/?vl

Le gouvernement somalien a été renversé en 2006 par une invasion soutenue par les États-Unis qui craignaient l'extrémisme islamique. Mais cette tactique s'est retournée contre eux et des groupes encore plus radicaux, comme les Shebab, ont pris le dessus pour faire régner la violence sur l'essentiel de la Somalie. La communauté internationale apporte son soutien à un gouvernement corrompu dont l'autorité ne s'exerce que sur une partie de la capitale. Les politiques d'isolement, d'invasion et de pression dans le cadre de la guerre contre le terrorisme n'ont jusqu'ici aidé personne, et à présent des milliers de Somaliens meurent chaque jour. Il est temps de changer d'approche.

Les États-Unis ont accéléré leurs efforts pour répondre à la crise en allégeant les lois anti-terroristes qui empêchaient l'aide d'atteindre le peuple somalien dans les régions sous contrôle des Shebab. Dans le même temps, les frictions entre groupes d'insurgés augmentent et certains chefs se disent prêts à laisser passer l'aide. Mais ce n'est pas encore suffisant pour briser le mur qui entoure ceux qui sont le plus durement touchés par la famine. Seul un effort diplomatique international ambitieux peut permettre à toutes les parties prenantes de négocier pour faire en sorte que l'aide parvienne en toute sécurité à des centaines de milliers de familles en détresse.

L'une des principales sources de revenus des Shebab provient du charbon produit à partir d'acacias et exporté illégalement vers les Émirats Arabes Unis et les autres pays du Golfe. Ces nations pourraient dès maintenant tirer profit de leurs liens économiques avec les Shebab pour jouer un rôle diplomatique indispensable et garantir l'accès humanitaire aux régions les plus touchées par la famine.

Il est urgent de voir se dessiner une nouvelle direction pour la Somalie -- appelons le Conseil de Sécurité de l'ONU à charger les pays clés du Golfe de lancer une médiation, celle-ci devant permettre aux Somaliens mourant derrière les lignes de front des Shebab de finalement accéder à l'aide alimentaire et médicale vitale pour eux et leurs enfants affamés. Signez maintenant et diffusez largement ce message:

http://www.avaaz.org/fr/somalia_stop_the_famine_unsc_fr/?vl

Ensemble, les membres d'Avaaz ont fait en sorte qu'une aide cruciale soit fournie à la Birmanie, à Haïti et au Pakistan après des catastrophes naturelles, ce qui a permis de sauver des milliers de vie. Aujourd'hui,alors que les images horribles et choquantes d'enfants décharnés passent en boucle dans le monde, nous pouvons appeler les pays les plus influents à prendre les rênes d'une négociation dont le peuple somalien a besoin au plus vite. Mobilisons-nous pour aider à mettre fin à la tragédie en Somalie.

Avec espoir et détermination,

Luis, Stéphanie, Maria Paz, Emma, Ricken, Giulia, Iain et toute l'équipe d'Avaaz

domingo, 31 de julio de 2011

Ollanta, un apista disfrazado.

El alboroto perfectamente debil sobre la juramentacion que aludio a la Constitucion del 79 y que cuaja en los medios refractarios a acepatar la victoria de Humala, no es otro cosa que buscar tres pies al gato.


Ollanta y su discurso se posicionan claramente en la "lucha antimperiamlista " del Apra de los anos 3O y no propone nada que no sea una recapitulacion romantica de ese burdo contrabando de la socialdemocracia aprista que Alan Garcia defendio muy mal y que Ollanta, con una mejor mejor estrella, parece avocarse a materializar los suenos del pensamiento hayista, desde una perspectica de ilusion optica mal llamada, "de izquierda ".


Asistimos por lo tanto a la inauguracion de un gobierno aprista en su version de « inclusion », sin que los verdaderos problemas del pais hayan sido visionados extructuralmente y que requieren reformas fundamentales, las mismas que no han sido tocadas ni siquiera tangencialmnte. Falta de huevos o falta de claridad en la definicion de ser o de considerarse de izquierda.

viernes, 29 de julio de 2011

El gobierno Sirio y sus malas armas


Le fils de Muntaha, âgé de seize ans, a été enlevé par les forces de sécurité syriennes il y a deux mois -- c'est l'un des 3 000 Syriens "disparus" à ce jour. L'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud entretiennent des relations étroites avec la Syrie et pourraient obtenir l'envoi d'une délégation internationale pour les droits humains afin de rechercher les disparus, mais ces pays n'agiront pas sans une pression mondiale. Ensemble, retrouvons le fils de Muntaha:
Le fils de Muntaha, âgé de seize ans, a été enlevé lors d'une manifestation pacifique pour la démocratie par les forces de sécurité syriennes. Sa mère a passé les huit dernières semaines à sillonner le pays pour retrouver son fils, bravant les menaces du régime syrien de faire "disparaître" son autre fils si elle poursuivait ses recherches. Notre action d'urgence aujourd'hui peut aider son fils et les milliers d'autres Syriens disparus.

Depuis le mois de mars, près de 3 000 personnes ont été enlevées par les forces du régime et ont disparu dans des prisons secrètes. La communauté internationale s'est exprimée, mais n'a pas agi suffisamment pour enrayer ces attaques -- or, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud entretiennent des relations étroites avec la Syrie et pourraient obtenir l'envoi d'une délégation internationale pour les droits humains afin de rechercher les disparus et permettre aux familles de retrouver leurs proches.

Notre immense communauté mondiale peut forcer les principaux dirigeants à agir dès maintenant en faisant pression sur la Syrie pour autoriser une délégation internationale à venir enquêter sur les milliers de disparus. Signez la pétition -- elle est relayée en ce moment par les plus grands médias mondiaux dont le Times of India, le Guardian, CNN, Der Spiegel, Libération et l'AFP:

https://secure.avaaz.org/fr/syrias_disappeared_fr/?vl

L'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud ont traîné les pieds pour voter une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui aurait permis une action internationale forte contre la Syrie. Pourtant, ils restent attachés à la démocratie et à la paix et ont appelé le régime de Bachar el-Assad à mettre fin aux violences. Nous pouvons leur demander de prendre leurs responsabilités et exiger qu'ils mettent à profit leurs relations étroites avec la Syrie pour protéger les militants pro-démocratie. Une délégation internationale pour les droits humains pourrait parvenir à réunir à nouveau les familles syriennes et mettre fin à la terreur des disparitions pour de bon.

Les médias mondiaux agissent déjà pour relayer notre appel. Aujourd'hui, plusieurs grands journaux lancent une vaste série d'outils web interactifs qui racontent les histoires de personnes disparues telles que le fils de Muntaha, expliquent la crise politique en Syrie et parlent de notre pétition réclamant une action urgente. Ces journaux atteignent non seulement les lecteurs du monde entier, mais touchent aussi directement les leaders d'opinion, les dirigeants mondiaux et tous les décideurs. Notre campagne rend tout cela possible!

Lorsque la vague de protestations pour la démocratie a secoué le monde arabe, Avaaz est passée à l'action. A l'aide de milliers de dons venant du monde entier, nous avons brisé le black-out sur l'information au Moyen-Orient et soutenu les manifestants en Syrie et au Yémen. Depuis lors, notre réseau de journalistes citoyens a généré près de 20% de la couverture télévisée portant sur la Syrie et notre collaboration avec les mouvements démocratiques émergents a contribué à construire une véritable alternative aux dictateurs qui refusent de démissionner. Mais les régimes violents s'accrochent encore au pouvoir et les courageux militants ont besoin de notre aide maintenant. Signez la pétition afin de retrouver les Syriens disparus et parlez-en à tout le monde:

https://secure.avaaz.org/fr/syrias_disappeared_fr/?vl

L'Egypte et la Tunisie ont montré que le pouvoir du peuple peut l'emporter face à l'oppression. Notre mouvement mondial a soutenu ces révolutions démocratiques, permis la diffusion de témoignages des courageux militants sur les violences perpétuées à leur encontre, et contraint nos gouvernements à agir. A présent, si nous nous mobilisons, nous pouvons aider à retrouver les milliers de Syriens kidnappés, et assister à l'émergence de la paix et de la démocratie en Syrie.

Avec espoir et détermination,

Stéphanie, Sam, Wissam, Maria Paz, Rewan, Benjamin, Pascal et toute l'équipe d'Avaaz

Plus d'informations:

Près de 3.000 disparus en Syrie depuis le début de la contestation (AFP)
http://avaaz.org/afp_disparus_syrie

Disparus en Syrie: l’ONG Avaaz dévoile les 3000 noms (Libération)
http://www.liberation.fr/monde/01012351539-disparus-en-syrie-l-ong-avaaz-devoile-les-3000-noms

L'approche du mois de ramadan préoccupe le régime syrien (Le Monde)
http://syrie.blog.lemonde.fr/2011/07/12/l%E2%80%99approche-du-mois-de-ramadan-preoccupe-le-regime-syrien/

Syrie: les Etats-Unis accusent l'armée de "barbarie" (L'Express, via l'AFP)
http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/syrie-les-etats-unis-accusent-l-armee-de-barbarie_1015071.html

Syrie: 11 personnes tuées par les forces de sécurité (Euronews)
http://fr.euronews.net/depeches/1029859-syrie-11-personnes-tuees-par-les-forces-de-securite/

La rupture du Qatar avec la Syrie, un "divorce savamment calculé" (France 24)
http://www.france24.com/fr/20110719-syrie-diplomatie-qatar-bachar-al-assad-manifestations-regime-repression-al-jazira-ambassade-egypte-moubarak

martes, 26 de julio de 2011

A proposito de la terrible locura de un militante abjecto de la extrema derecha noruega, Pierre Perret cantaba de manera premonitoria: La bestia ha regresado? He aqui su cancion.


Víctor Raúl Gamarra via Monique Discalcius

pierre perret - la bête est revenue - on Dailymotion www.dailymotion.com
Les derniers clips, concerts et interviews de vos artistes préférés. Tous les genre musicaux du hip-hop au rock indie en passant par l'éléctro et la chanson française.

Il y a 6 minutes ·J’aimeJe n’aime plus · ·

viernes, 1 de julio de 2011

Buenos dias Ada

A Ilke.

Cuando me decias
casi suspirando
tus lutos inconfesables,
estabas inmersa y duvitativa
entre los aires del Chimborazo.

Acaso recordabas trémula
a tus amigos de diestras huellas.
Acaso te sorprendia la vigencia del aroma,
el perfume brutal y tierno del eucalipto:
Aquel que acaso siente y todavia piensa.

Eucalipto dulce, aquel aquel que rampa
todavia secretamente alucinado
entre los secretos de tu cuero amado
y que insinua el universo que te sintetiza,
con palabras que sangran porque estas sin estar.

Y por encima de tu ausencia ausente,
Cuanto lejana y adormecida,
ellos te escriben sin fallas
en el idioma del amor,
con acentos de muralla...

Ellos se declinan y se miden en galaxias,
escondiendo sus deseos,
escondiendo el pan bendito.
Y yo me digo entonces un poco estremecido:
Todos habitamos el mismo drama.

Todos nos sentamos en la misma arena,
desubicados en desiertos y marasmos diferentes.
Sinembargo, hay una alquimia misericordiosa
que debe partir del miocardio de tu alma,
Una espada que te fija en la retina de nuestro medio dia.

Eres como una trompeta de algun Jerico incandecente,
alojada en el sonido entusiasmado del silencio:
Yo te veo todos los dias
y yo me veo casi tocando tus talones.
Tu presencia nos restituye pero nos opaca.

Los tristes humanos que somos
carercemos de gracia,
carecemos de tu gracia.
y solo te reconocemos en el pasaje del viento,
y a veces ...en la amistad furtiva....

Victor Raul Gamarra
Hoy 16:02
Desde una terraza , sin esperanza de sol ni de color.

lunes, 27 de junio de 2011

LOS INDIGNADOS DE BELGICA.(Un peruano entre ellos)





Un peu avant midi, il plane comme une ambiance de gueule de bois au camp des "indignés" bruxellois, installé à Saint-gilles depuis une dizaine de jours. Il faut dire que leurs frères d'armes de Flagey se sont fait expulser manu militari le matin même.
Il n'empêche, le lieu reprend vie peu à peu, se réveille tranquillement. Des détritus jonchent le sol, quelques sans-abri légèrement avinés discutent, des têtes hirsutes sortent des tentes en demandant "des feuilles s'il vous plait". Il y a aussi la popote qui chauffe. La préparation du repas de midi a commencé. Des légumes leurs sont offerts chaque jour par des "âmes charitables".
Pour les dépenses quotidiennes, chacun donne ce qu'il peut dans une caisse collective. La cuisine est installée en plein air, juste recouverte d'une bâche et entourée de pancartes aux messages variés dont l'un affirme qu'une "certaine idée du monde s'effondre, pas nous."
Ils sont une vingtaine à dormir sur place et à se revendiquer du mouvement des "indignés", directement inspiré de l'occupation de la place Puerta del sol à Madrid. Et chaque soir, vers 19 heures, lors de l'assemblée générale du mouvement, un occupant nous affirme qu'ils sont plus de cent à discuter de cette politique qu'ils désirent "différente".
Ici, pas de grand mouvement de foule comme à Madrid. Le chaland passe mais ne s'attarde pas. La mayonnaise prend mais ne s'épaissit pas vraiment. Les participants actifs viennent très certainement d'un monde militant alternatif qui peut parfois faire fuir le lambda ordinaire.
Bien sûr ils rêvent d'un succès de foule à la madrilène. Élargir l'audience est certainement un des enjeux majeurs de ce camp d'indignés, comme nous l'affirme Paulo, l'un des tout premiers occupants : "On est peut-être un peu repliés sur l'organisation du camp, car cela prend beaucoup de temps, cela fatigue. On n'a pas toujours assez d'énergie pour vraiment rentrer en contact et c'est une des clés de la suite. Il faut aller directement parler avec les gens."
L'organisation n'est pas le moindre des soucis. Surtout la nuit, où un autre monde surgit, fait de "groupes qui se connaissent, de petites mafias, de trafics". Evidemment, un tel camp attire les âmes en peine de la ville. Une réalité nocturne difficile, qui pourrait nuire à la réalité diurne - qui se veut ouverte et enjouée - des quelques précurseurs du mouvement.
Un regard circulaire sur la place nous permet d'apercevoir le petit potager improvisé sur un carré d'herbe. On voit certains stands où des activités artistiques sont organisées. Une pancarte indique "nous ne voulons ni gouverner, ni être gouvernés".
Mais alors que veulent-ils ?
Raoul Gamara, l'un des initiateurs du mouvement tente de nous expliquer sa philosophie : "Le mouvement espagnol a contribué à déclencher un sentiment d'indignation. Au départ nous étions cinq, six personnes à lancer l'idée dans un café. Puis nous l'avons fait et à notre grande surprise, beaucoup nous ont suivis. Puis nous avons commencé à créer des ateliers artistiques mais aussi de discussions qui concernent les propositions politiques qui sont adoptées ensuite par l'assemblée générale." Même si "différentes tendances politiques sont représentées", nous dit Raoul Gamara, "ceux qui occupent le lieu sont d'accord sur la situation actuelle". Il se fait plus précis : "Nous sommes indignés face à l'indifférence des pouvoirs publics par rapport aux problèmes sociaux.
Il y a un constat de grave misère. On la côtoie ici, des gens nous rejoignent seulement pour manger. Il y a aussi parmi les participants des étudiants ou de jeunes diplômés pour qui c'est la galère au quotidien, pour gagner leur vie, trouver un logement. Nous sommes donc pour une transformation de la société aboutissant à une démocratie réelle." Et face aux rumeurs de récupération du mouvement par des partis du type PTB, Raoul hausse les épaules et lance : "Face aux tentatives de récupération, qui existent, il faut donner toujours plus de liberté de parole".
Paulo, de son côté, est venu à Saint-gilles avec une idée précise : "arriver à une forme de réalisation commune locale". Pour lui, ce mouvement est l'occasion de "travailler sur des thèmes qui apporteraient des solutions aux inégalités." S'il regrette que la population belge soit un peu "statique", il est déjà fier du chemin parcouru : "ce qu'on a fait c'est déjà très intéressant, nous avons pris en main une partie de l'espace public."
Une prise en mains qui s'achèvera tôt ou tard. D'après Raoul Gamara, la commune aurait donné une sorte d'accord tacite pour que l'occupation dure jusqu'à la fête de la musique, aux alentours du 21 juin. D'ici là, une manifestation internationale des "indignés" devrait avoir lieu le 19 juin.

miércoles, 22 de junio de 2011

De donde viene la popularidad de Daniel Ortega?

D’ou vient la popularité du gouvernement de Daniel Ortega ?

mercredi 1er juin 2011

Même les instituts privés de sondage comme Gallup le donnent vainqueur, haut la main, aux prochaines élections présidentielles, en novembre 2011. Comment comprendre la popularité croissante de Daniel Ortega ? Ne serait-elle que la conséquence des divisions et l’absence de projet de l’opposition ? Les médias privés, majoritaires, qui l’avaient d’emblée accusé de vouloir ramener "le totalitarisme communiste-sandiniste, la violence et la guerre" ont ensuite dénigré voire occulté ses réformes sociales.

Parallèlement de nombreux secteurs « progressistes » internationaux ont pris leur distance avec cette « deuxième étape de la révolution » notamment à la suite de vives critiques d’organisations féministes à propos de la décision prise en 2006 de pénaliser l’avortement, sous la pression d’une église catholique rétrograde.

Mais tout cela fait qu’on n’a finalement que très peu d’informations sur ce qui s’est passé au Nicaragua pendant ces quatre ans et demi de gouvernement sandiniste...

Ce lundi 30 mai 2011 Daniel Ortega inaugurait le cycle agricole 2011-2012. Ses objectifs ne sont pas minces : mettre en culture 900 mille hectares, augmenter la production de 9,8 pour cent, créer 950 mille emplois parmi les paysans. À ce plan agricole participent 308 mille 332 petits, moyens et grands producteurs de tout le pays. Au Nicaragua , « grenier potentiel de l’Amérique centrale », l’appui du vaste secteur rural – historiquement le plus pauvre - explique pour une bonne part l’ascension d’Ortega dans les sondages mais pour la comprendre totalement il faut sans doute observer l’ensemble des mesures qui ont permis une amélioration générale des conditions de vie des nicaraguayen(ne)s.

Emploi

On observe une augmentation importante des postes de travail (de 12,1 pour cent par rapport à 2006). Parmi ces travailleurs 30% de plus comptent sur une assurance sociale.

*Pour avril 2011, la récupération économique s’est poursuivie dans les Zones Franches, portant le nombre de travailleurs à 92.000, soit 15% de plus que les chiffres atteints en 2006 et 2.3% de plus que les chiffres de 2010.

Indicateurs Sociaux

Les politiques sociales ont permis que la population nicaraguayenne bénéficie d’un accès majeur aux services sociaux en matière de santé, d’éducation, de sécurité sociale, de logement et de légalisation de la propriété, droits ignorés pendant les 16 ans de néo-libéralisme (1990-2006).

Indicateurs de pauvreté en 2010 comparés avec la situation de 2005 et de 2001.

Indicateurs de santé en hausse.

Les soins gratuits ont été garantis. Résultat de cette restitution d’un droit constitutionnel, les services de santé en 2010 se sont multipliés significativement par rapport à 2006. Par exemple, les consultations médicales ont augmenté de 75.9%, de même que les opérations chirurgicales qui ont augmenté de 76.7%. Les examens de laboratoire ont crû de 107.8% par rapport à 2006. Voici d’autres résultats en matière de santé publique.

Indicateurs de santé en baisse

Les politiques sociales ont eu un impact positif pour les familles nicaraguayennes, par la réduction d’indicateurs tels que : l’analphabétisme, qui a chuté de 18.67 pour cent ; les morts de nouveaux-nés qui se sont réduit de 53.7% et les morts maternelles qui se sont réduits de 15.7%.

Nouveaux programmes de santé mis en place entre 2007 et 2010

A partir de 2007 ont été lancés de nouveaux programmes sociaux en faveur des familles les plus pauvres. Les indicateurs suivants donnent un échantillon.

Entre 2007 et 2010 la sécurité sociale a permis d’augmenter les soins aux patients atteints de cancer, d’insuffisance rénale chronique ou d’autres maladies à coût pour les assurés, les pensionnés, les invalides et les bénéficiaires ; de même que la couverture du programme en santé pour l’adulte senior et les opérations de chirurgie de la cataracte.

Indicateurs de l’éducation.

La nouvelle politique d’éducation impulsée par le gouvernement a permis de restituer un autre droit humain et constitutionnel. La première grande réussite fut l’élimination de l’analphabétisme pour la deuxième fois, après une forte régression de la lecture/écriture sous les 16 ans de gouvernements néo-libéraux. Le taux d’analphabétisme est tombé à 3,33 %, soit une chute de 18,67 % par rapport aux 22% de 2006.

La gratuité de l’éducation est accompagnée par des programmes alimentaires, par la dotation de matériel scolaires et par l’amélioration de l’infrastructure éducative.

Programmes sociaux de logement et de propriété mis en place sur la période 2007-2010.

Pendant la période 2007-2010 divers programmes sociaux ont été lancés pour les familles de moindres ressources. En particulier des programmes de construction de logements, de « Maisons pour le Peuple », le plan de réparation et amélioration de maisons ; le Plan Toiture, la légalisation de terrain dans la région du Pacifique et sur la Côte Caraïbe ; l’octroi massif de micro-crédits (entre autres).

Programmes socio-productifs pour réduire la pauvreté

Le gouvernement a mis en marche des programmes destinés à fortifier les capacités et à améliorer la productivité, principalement des micro-, petits, moyens producteurs, qui représentent le pilier fondamental de l’économie et sont aussi un secteur très pauvre. Ainsi le Programme de microcrédits « intérêt zéro » a bénéficié à plus de 90 mille femmes chefs de foyer, tandis que le Programme Productif Alimentaire (PPA) a bénéficié a près de 60 mille familles sur la période 2007-2010.

Indicateurs 2007-2010

Le Nicaragua a présenté en 2010 le plus grand taux de croissance du Produit Intérieur Brut de l’Amérique Centrale

La croissance du PIB du Nicaragua en 2010 fut de 4,5%, soit davantage que les autres pays de la région. Cette croissance se situe même au-dessus de la moyenne de la croissance régionale qui fut de 3,94%.

La deuxième place est occupée par le Costa Rica, avec une croissance de 4.2%. La croissance la plus faible a été celle du Salvador (0.6%), conséquence de sa dépendance majeure de l’économie états-unienne et de la faible croissance qui l’a caractérisée.

Cette croissance peut être associée à une forte impulsion des exportations (+ 77.3% par rapport à 2006 et + 33.1% par rapport à 2009), liée à la diversification des marchés, surtout grâce à l’appui offert par l’ALBA et particulièrement par le Venezuela.

Principaux marchés d’exportation - décembre 2010

Autre facteur important, l’augmentation de l’Investissement Etranger Direct qui a atteint les 508 millions de US$ (+ 33.1% par rapport à 2007 et + 15.2% par rapport à 2009), impulsée surtout par l’investissement dans le secteur énergétique, des télécommunications et des zones franches, entre autres. Cette année ce secteur dépassera les 1.039 millions de US$, le chiffre plus haut de tous les temps.

Pour 2011, les perspectives économiques sont hautement positives avec des niveaux record dans les exportations et dans l’Investissement Etranger Direct, la croissance soutenue dans la production, l’impulsion plus grande donnée aux micro-, petits et moyens producteurs et entrepreneurs, avec l’élargissement de marchés sur le plan international et surtout à travers la solidarité et le commerce juste que signifie l’ALBA.

L’emploi rural augmente

Les programmes d’appui à la production ont renforcé l’emploi rural qui se chiffre actuellement à 1,1 millions de postes de travail, ceci a un impact positif sur les conditions de vie de la population.

Les enquêtes foyer par foyer montrent que la plus forte augmentation dans la population active sur le plan national se produit dans le secteur rural qui absorbe la moitié de l’augmentation nationale entre 2009 et 2010. D’une population au travail de 303.800 personnes, 48% correspondent au secteur rural (145.916 personnes).

Population employée dans le secteur rural

La population employée dans le secteur rural a grandi de 145.916 personnes, soit de 15%, en passant de 963.677 travailleurs en 2009 à 1.109.593 travailleurs en 2010. Dans ce secteur les femmes représentent 67% de la croissance au travail, les hommes 33%. Les 56% de croissance dans l’emploi ont bénéficié à des personnes qui avaient 30 ans ou moins, 35% à des personnes de 31 à 50 ans et le restant qui représente 9% à des personnes plus âgées de 60 ans.

Emploi rural par âges et par genre

• Pour les hommes :

 Moins de 17 ans : 48%

 Entre 18 y 30 años : 23%

• Pour les femmes :

 Entre 18 et 30 ans : 27%

 Entre 31 y 59 años : 23%

D’autre part, la moitié du monde du travail rural possède le niveau éducatif de la primaire, suivi par la secondaire (22%), aucun (19%), technique (6%), et supérieur (3%).

Par branches, 71% de la croissance de l’occupation sont générés par le secteur primaire, 19% par le tertiaire et 10% par le secondaire.

En plus, les 52% de l’occupation correspond aux travailleurs sans salaire (travail familial non rémunéré), 23% de salariés, 21% de travailleurs par compte et 4% aux employeurs.

Pour les hommes, on notera que 60% d’entre eux sont des salariés et 37.5% sont des travailleurs familiaux sans paiement ; parmi les femmes 57% sont des travailleuses familiales sans paiement suivis par 30% de travailleuses à leur compte.

Des programmes comme « Faim Zéro » et le « Programme Agro-alimentaire de Semences » ont permis de stimuler la production et l’emploi.

martes, 21 de junio de 2011

Envahir Shuman

nous appelons à envahir la place de

Schuman à Bruxelles ce 22 juin à 18h.

Cette Assemblée Populaire se fera sous le nez des parlementaires européens qui se réunissent le 23 juin et du conseil européen qui se réunit le 24 juin. Nous resterons sur place pour montrer notre indignation et pour nous organiser.
Alors que ces mesures auront des conséquences capitales pour la politique économique de notre pays comme des autres pays européens, nos parlementaires s'apprêtent à les voter à l'insu des populations concernées, au nom de la sacrosainte compétitivité. Mais qui leur a dit que c'était cela qui primait pour la majorité de la population belge?Sous ces appellations de compétitivité, de flexibilité, et de stabilité se cache un plan qui vise à faire payer la crise, encore et encore, par les travailleurs européens, avec ou sans emploi, alors que les profiteurs de la crise, acteurs financiers et grosses fortunes, seront non seulement dispensés de toutes responsabilités mais directement bénéficiaires de ces mesures.C’est une gouvernance économique au profit des plus riches qui est proposée : pression sur les salaires, attaques sur les mécanismes de négociation collective, remise en cause de l’indexation, allongement des carrières, réforme du marché du travail pour faciliter les licenciements, réduction des services publics…Telle est l’Europe que nous réservent ces projets.Et ce qui est particulièrement grave dans ce processus en cours, c'est qu'il comprend également le vote d'un « blanc seing » donné au Conseil et à la Commission pour se substituer aux parlements nationaux : ils se chargeront dorénavant de contrôler les projets de budget des États membres et de vérifier s’ils sont bien conformes aux politiques néo-libérales de l’Union et, le cas échéant, de sanctionner les états par des amendes.Ce sont déjà les recettes appliquées en Grèce, en Irlande, en Espagne et au Portugal et les populations de ces pays sont en train de payer « cash » l'addition d'un repas qu'ils n'ont pas consommé ! Des mobilisations s'amorcent un peu partout sur le continent pour lutter contre cette Europe du capital qui nous impose une austérité généralisée payée par les seuls travailleurs.Les comités d’action Europe sont des initiatives regroupant des militants syndicaux, associatifs et des citoyens protestant fermement contre l’adoption de ces lois européennes qui entraîneront des répercussions catastrophiques pour les citoyens européens.

martes, 22 de marzo de 2011

PPK :El americano feo

Gracias a un sinnúmero de correos que proceden de personas que yo no tengo el gusto de conocer y que quieren persuadirme de la importancia de votar PPK, quisiera refrescar la memoria de los que lo conocen y a los que lo conocen muy poco, señalarles la dramática tontería que están a punto de cometer si insisten en convertirlo en presidente del Perú.

Votar por PPK sería un poco votar por García, es decir, darle la total libertad para que mejore el sistema de apropiación ilícita de nuestros recursos que él implantó y para continuar, más “científicamente, a alentar la invasión de capitales foráneos con fines exclusivamente entreguistas y antinacionales. Ese es su trabajo.


PPK, es un político controvertido cuyo lado débil consistió en revelarse, desde muy joven, en alguien más papista que el papa, con la sola finalidad de obtener la bendición de los americanos para acceder al staff exclusivo de los más serviles “nuevos americanos”. La certitud de su militancia en favor de las grandes transnacionales y su participación en el desmantelamiento de los logros sociales y económicos está fuera de duda, salvo para los espíritus inocentes y candorosos. Su particular afección por aventajar a las transnacionales en desmedro del interés nacional es cosa juzgada.

Ya desde 1968, PPK era un técnico remarcable y remarcado por los servicios de inteligencia norteamericana, tanto así que la diplomacia de ese país también lo consideraba como un elemento fiel y seguro, tal como recientemente Wikileaks confirma lo que ya se sabía: James Curtis Struble, Embajador americano, consideraba a PPK como un aliado fundamental en las empresas mineras del Perú y en contra de los movimientos políticos opositores a la actividad minera en el país.

La prensa peruana, salvo algunos islotes de lucidez, también se deja arrastrar por el ambiente de predominante languidez intelectual que, aunque parezca mentira, consagra largos artículos entre otros lamentables temas baladíes a, "la importancia de las intrusiones genitales que sufre PPK durante su campaña"

Ni una sola palabra sobre lo que ese personaje propone, seriamente, en términos de planes y proyectos de gobierno, ni una sola palabra de lo que será su política social y económica y aún menos sobre su política extranjera, fuera de una lastimosa lluvia de promesas demagógicas.

¡Increíble que exista una cierta juventud desorientada y desinformada que vocifera sin reflexionar...!

sábado, 19 de marzo de 2011

Fukushima mon amour

par Víctor Raúl Gamarra, vendredi 18 mars 2011, 19:07
Detrás del escenario terrorífico que compagina segundo a segundo la dimensión imperturbable de la tragedia japonesa. Más allá de las interrogaciones sensatas contra la desbandada de la naturaleza y contra la futilidad tecnológica de sus habitantes, se esconden también, entre los pliegues de esas escenas apocalípticas, algunas preguntas fundamentales que nos hacen temblar y que nos interpelan profundamente sobre nuestra condición y sobre lo que hemos llegado a ser: El perfil mutante y deshumanizado del hombre moderno que exhibe su dolor en tres dimensiones, que exhibe en directo la morbosidad que reclama la pedagogía neo liberal, la misma que buscará, hasta en los escombros de la catástrofe, la performance, el rendimiento, la productividad, el lucro a ultranza, la contaminación si ella representa un “Business”.

Tres elementos se han conjugado en el Japón, país que a justo título es el fundador de la imaginería electrónica, el creador de la imagen que testimonia e inmortaliza los hechos a la velocidad del diafragma:
Primero, el terremoto y su cohorte inmediata de muertos que suman en este momento alrededor de 6,000 y 10,000 desaparecidos.
Segundo, El violento tsunami que llega ha transportar barcos sobre el techo de los edificios citadinos.
Tercero, los conatos de irradiación radioactiva en las estaciones nucleares de Fucushima que han provocado el pánico y el desplazamiento de centenares de miles de personas. Este escenario demasiado real y realista para ser verdadero, obedece a la “sabiduría” de la naturaleza y a la imposible previsión del hombre, lo que impone una referencia a la reflexión bíblica, según la cual, la vanidad y la soberbia de los humanos nunca podrá sobreponerse a las fuerzas de la naturaleza.

Todos hemos asistido al desfile de esas escenas transversales en la televisión. En todo el mundo la noticia se transformó en un espectáculo brutal, en esa dimensión de gala visual que explicita de forma interminable el drama de los otros, incluyendo, sin que ellos lo sepan, a aquellos que filman a los que filman y que contribuyen a banalizar el drama, dimensionando aún mas el triste espectáculo que se declina en pasatiempo, en entretenimiento, en distracción y hasta en avidez morbosa…

Mientras tanto, cientos de personas atrapadas en los escombros sin poder señalar su posición a causa de la pérdida de sus portables, agregan una dimensión inesperada al país de la alta tecnología de la imagen, cuando esos mismos portables inteligentes se rebelan inútiles si su propietario ignora, en medio de un inmenso repertorio, el número de teléfono que corresponde a su casa…

jueves, 10 de marzo de 2011

Porqué quieren matar a Khadafi.?

El coronel Gaddafi nació en una tienda tribal beduina un 3 de septiembre en 1942. Se graduó de abogado a los 21 años de edad. Luego estudio en la Real Academia Militar de Sandhurst, Inglaterra, y en la Academia Militar Helénica de Grecia.

En 1969, a los 27 años de edad, derrocó al rey Idris, un tirano impuesto por Inglaterra y Francia. Declaró querer ser "el Che Guevara del oriente medio". Al año siguiente ordenó la expulsión de las bases militares extranjeras de territorio libio. Estableció el llamado "socialismo islámico" por medio del cual se buscaba una democracia directa: el gobierno de las masas a través de consejos populares y comunas. Se creó así la Gran Yamahiriya Árabe Libia Popular Socialista.

La Yamahiriya: estado de las masas, es un híbrido de Islam, socialismo y democracia directa, ideología que proclama en su Libro Verde. Se estableció un Congreso General del Pueblo, con Gaddafi como su Secretario General.

Nacionalizó las empresas petroleras y expulsó a los funcionarios norteamericanos, británicos e italianos que habían dominado y vejado al país durante décadas. Libia era la sede de la base militar aérea mas grande de los Estados Unidos en el norte de África: Wheelus Air Base. El pentágono mantenía una base para el lanzamiento de misiles a sólo 25 kilómetros de Tripoli.

Nunca se lo perdonaron. Fue inmediatamente catalogado como enemigo de los Estados Unidos. Libia fue señalado como un estado paria por defender su derecho a la autodeterminación y la autonomía. Las cosas empeoraron aun mas por el papel protagónico de Gaddafi en el embargo petrolero de 1973 contra los Estados Unidos y por su cooperación con la Unión Soviética.

Fue un ferviente seguidor del destacado dirigente egipcio Gamal Abdel Nasser, especialmente en su lucha por la unión de los pueblos árabes en una gran Nación Árabe. Defendió la nacionalización del Canal de Suez por parte de Egipto. Firmó con Nasser la llamada Carta de Trípoli, donde se concretan acuerdos de cooperación militar, estratégica y económica entre Egipto y Libia.

Con la muerte por envenenamiento de Nasser en 1970, Gaddafi tomó el liderazgo del pan-arabismo. Dos años después se anuncia la creación de la Federación de Repúblicas Árabes, integrada entonces por Siria, Egipto, Irak y Libia. Fue también uno de los mas destacados líderes de la Organización de Países No-Alineados.

Gaddafi ha apoyado sin vacilación la causa Palestina durante décadas. En 1972 anunció que Libia apoyaría, entrenaría y financiaría a cualquier árabe dispuesto a defender la causa Palestina. Fue inmediatamente catalogado como "terrorista".

A partir de entonces llovieron acusaciones sobre su participación o apoyo en numerosos atentados terroristas en Roma, Viena, Berlín, Chad, Filipinas, Egipto. Se le acusó de ser el principal punto de apoyo de uno de los terroristas mas connotados de la época: el venezolano Carlos Illich Ramírez, "El Chacal". Carlos fue capturado en 1994 y cumple desde entonces una condena a cadena perpetua en la prisión La Santé de Paris.

Como es costumbre contra cualquier jefe de estado que se rebele contra el orden internacional impuesto a los países en desarrollo después de la segunda guerra mundial, se le acusó de participación en el narcotráfico, de fomentar el terrorismo, de desarrollar armas de destrucción masiva, de apoyar a las FARC en Colombia, al IRA (Ejército Republicano Irlandés), a la ETA en España, a Hizbolla en Líbano, a Hamas y otros "terroristas" palestinos. El presidente de los Estados Unidos, Ronald Reagan, se refería a él como "el perro rabioso del desierto".

El gobierno norteamericano trató varias veces de derrocarlo. En agosto de 1981 la revista Newsweek dio a conocer un plan presentado por el director de la CIA al gobierno norteamericano para asesinar a Gaddafi. Días después dos aviones de guerra norteamericanos atacaron dos aviones Sukhoi libios en espacio aéreo libio. Los aviones norteamericanos habían despegado del portaviones John Kennedy, estacionado frente a las costas libias de mar mediterráneo.

En 1986 Ronald Reagan ordenó el bombardeo de las principales bases militares y edificios gubernamentales en las ciudades de Trípoli y Benghazi, en un intento por asesinar a Gaddafi e incitar la sublevación popular. Los aviones despegaron desde bases norteamericanas en Inglaterra. En el bombardeo murió una de sus hijas menores, Jana, y docenas de oficiales de su entorno mas cercano. El crimen quedó impune.

Libia fue rápidamente convertido en un estado paria. Durante los siguientes 10 años el coronel Gaddafi se convirtió en el Osama Bin Laden de la época. Libia fue cercada. Se le impuso un embargo comercial para forzar el derrocamiento de Gaddafi, similar al que ha padecido Cuba por mas de 50 años.

Fue acusado de ordenar la colocación de una bomba en un avión comercial Boeing 747 de la principal línea aérea de los Estados Unidos para entonces: Pan American. El avión explotó en el aire en diciembre de 1988 sobre la población de Lockerbie, Escocia. Murieron 259 personas que viajaban en el avión y 11 ciudadanos de Lockerbie. Luego de un largo proceso de negociación, en 1999 Gaddafi entregó a la justicia escocesa a los dos ciudadanos libios acusados de haber colocado los explosivos.

En 1997 Nelson Mandela tuvo la valentía de visitar a Gaddafi en Trípoli, para denunciar la injusticia que se cometía contra ese pueblo por su rebeldía y su intento de decidir su propio destino. Mandela sabía por experiencia propia lo que era ser acusado de crímenes sin que existieran pruebas sobre ellos y sin derecho a la defensa. Había sido liberado de la cárcel 7 años antes, después de 27 años de prisión por su rebeldía ante el régimen discriminatorio de la población negra de Sur África por parte de una minoría blanca de origen europeo. Visitó a Gaddafi siendo el primer presidente de raza negra y el primer presidente electo democráticamente en Sur África.

Su visita fue seguida por la del secretario general de Naciones Unidas, Kofi Annan, de origen Africano. Libia aceptó cancelar 2.700 millones de dólares en compensación a familiares de víctimas de atentados terroristas de los que se acusaba a ciudadanos libios, aunque sin reconocer culpabilidad de la nación Libia. Se levantaron las sanciones internacionales que pesaban sobre el país.

En el 2008 el presidente Bush deja sin efecto las sanciones unilaterales que había impuesto Estados Unidos contra Libia, retirándola de la lista de "estados que apoyan el terrorismo".

Las transnacionales petroleras se abalanzaron sobre Libia en busca del control de los gigantescos yacimientos de su codiciado petróleo liviano. Lo mismo hicieron los perros de la guerra, ofreciendo armas, desde sofisticados aviones de combate hasta fusiles, ametralladoras y municiones. Muchos se jactaron de haber finalmente obligado a Gaddafi a ceder en sus posiciones radicales.

Ese mismo año Gaddafi recibió la visita de Condoleezza Rice, secretaria de Estado del gobierno norteamericano. Luego desfilaron por Trípoli los jefes de estado de los países que se proclaman dueños del planeta: el primer ministro británico, Tony Blair, seguido por su remplazo Gordon Bown, el presidente de Francia, Sarkozy, el presidente de Rusia, Vladimir Putin. El rey Juan Carlos de España, y Rodríguez Zapatero se humillaron ante él en el 2009 para venderle 3.500 millones de euros en armas.

Gaddafi se convirtió en una especie de vedette política en círculos internacionales. Fue invitado a participar por primera vez en la Asamblea General de las Naciones Unidas, donde fue recibido por el presidente Barak Obama. Fue invitado a visitar Francia, Italia y España, siempre recibido como el "Rey de Reyes" y “el León del Sahara".




En el 2009 fue electo Secretario General de la Unión Africana. Allí proclamó su determinación a seguir luchando por el establecimiento de la integración de los países africanos y la conformación de los Estados Unidos de África. Su discurso en este foro dejaba en evidencia que sus concepciones radicales y socialista se mantenían intactas. Los analistas internacionales de las principales empresas de comunicación concluyeron sin embargo que se trataba solo de "retórica populista".

En su discurso en la Asamblea General de las Naciones Unidas en el 2009, Gaddafi dejó claramente definida su posición. Acusó a Israel del asesinato de John Kennedy; abogó por la solución del conflicto Israelí-Palestino a través de un estado único. Se refirió al Consejo de Seguridad como "el Consejo del Terror"; criticó la validez de la Asamblea General de la ONU por permitir que sus decisiones sean ignoradas por los países mas poderosos y rompió la Carta de las Naciones Unidas en el podio de los oradores.

En marzo del 2010 uno de sus ocho hijos, Hanibal, fue detenido en Suiza acusado de maltrato a dos empleadas domésticas. Gaddafi suspendió la venta de petróleo y adoptó represalias económicas y comerciales adicionales contra Suiza, llamó a la guerra santa contra ese país y declaró que anhelaba que fuera "barrido del mapa".

La Unión Europea no se apresuró a denunciar semejante amenaza, asumiendo una posición diametralmente opuesta a la tomada contra Irán por presumiblemente aspirar lo mismo sobre el estado de Israel. Por el contrario, la UE se disculpó públicamente por haber prohibido a unos ciudadanos libios la entrada a Europa a raíz del conflicto entre Suiza y Libia.

El comportamiento de Gaddafi ha sido frecuentemente considerado excéntrico. Cuando visitó la ciudad de Nueva York para participar en la Asamblea General de las Naciones Unidas solicitó autorización para colocar su gigantesca carpa beduina en un parque. Así se hizo. Armó su carpa en los jardines de la mansión del millonario Donald Trump. Allí conducía sus negocios y recibía visitas. Llevó además camellos, para tomar leche fresca al levantarse. Como es su costumbre, viajó acompañado de docenas de jóvenes mujeres guardaespaldas, quienes no sólo lo protegen, sino que se encargan de su cuidado y su alimentación: nunca falta ni el queso de cabra ni los dátiles.

En una reunión cumbre de la Liga Árabe, Gaddafi se puso un guante blanco en su mano derecha. Explicó que trataba de evitar infecciones al estrechar la mano de otros jefes de estado que pudieran haber tenido contacto con funcionarios israelíes.

Algo similar ocurrió cuando visitó Paris, por invitación de Nicolás Sarkozy. Fue recibido como un rey. La visita concluyó con negociaciones para la venta de armas de guerra y la inversión de empresas francesas en el negocio petrolero libio.

Cuando viajó a Roma, como invitado de honor de Silvio Berlusconi, colocó su carpa en un parque en el centro de la ciudad. No llevó los camellos, sino 200 mujeres guardaespaldas que conforman varios anillos de seguridad, armadas con Kalashnikovs.

Las mujeres que custodian a Gaddafi son expertas en artes marciales, en el uso de armas de fuego y de armas blancas, en pilotear aviones, helicópteros y barcazas; son entrenadas como francotiradoras, en el manejo de explosivos y en actividades de espionaje. Berlusconi lo honró con una cena de lujo para 800 personas, apropiada para un Rey.

A pesar de las atenciones y los halagos de Berlusconi, Gaddafi fue particularmente severo con sus anfitriones italianos. Fueron demasiados los crímenes y vejaciones cometidos por Italia durante su ocupación y colonización de Libia desde 1911 hasta 1943. Cuando Berlusconi menos se lo esperaba, Gaddafi se despojó de su ropaje beduino y se vistió de militar. Junto a sus condecoraciones castrenses, se colgó del pecho una fotografía en blanco y negro de 1931.

En la fotografía se encuentra, humillado y encadenado, el héroe libio Omar Al-Mukhtar, rodeado de sus captores italianos. Al-Mukhtar liderizó durante veinte años la lucha de los beduinos contra la brutal ocupación italiana. Fue para él que se acuñó el apodo de "el León del Desierto". Su figura es venerada en Libia. Los fascistas italianos lo ahorcaron en público a los pocos día después de haber tomado y divulgado aquella humillante fotografía. Justo antes de morir exclamó: "Sobreviviré a mis verdugos". Para entonces Italia se encontraba bajo el dominio de Benito Mussolini.

Cuando le preguntaron porque llevaba esa fotografía en su pecho, Gaddafi, consciente de que el catolicismo es la fe predominante en Italia, proclamó en presencia de Berlusconi: "Para nosotros la imagen de Al-Makhtar es tan sagrada como el crucifijo que llevan algunos de ustedes en el pecho"



En la lucha por el control del mar de petróleo liviano bajo el suelo libio, durante la segunda guerra mundial el país se convirtió en el campo de batalla entre las fuerzas nazis bajo el mando de Rommel y las fuerzas británicas bajo el mando de Montgomery. Con la derrota de Italia en la segunda guerra mundial, Libia fue repartida cual trofeo de guerra entre Inglaterra y Francia.

Las continuas luchas de los beduinos por su independencia condujeron a que en 1951 se declarara una monarquía bajo el rey Idris, una marioneta al servicio de los europeos. Para el momento de su independencia Libia no tenia escuelas y contaba con sólo 16 graduados universitarios, formados en el extranjero. La administración continuó así en manos de ingleses, franceses e italianos. Todo cambió con la llegada de Gaddafi al poder en 1969.

Los honores y halagos de que era objeto Gaddafi por parte de los jefes de estado de Europa hasta finales del 2010 cambiaron súbitamente. Sanguinario, loco, tirano, demente, autócrata, asesino, corrupto, psicópata, perro rabioso. Estos y muchos otros adjetivos son usados hoy contra Gaddafi. Los medios de comunicación de todo el mundo, salvo algunas excepciones, se han ensañado contra su figura. El objetivo parece ser destruirlo ante la opinión pública internacional. Algo similar le ocurrió a Saddam Hussein justo ante de la invasión de Irak por parte de fuerzas militares norteamericanas y británicas en el 2003.

Al mimo tiempo, se teje una red de "legalidad" para invadir Libia y deponer al déspota. En la ONU se toma la decisión de expulsar a Libia del Consejo de Derechos Humanos, mientras que la Corte Penal Internacional declara que actuará con agilidad para condenarlo.

En paralelo s estimula y apoya a movimientos opositores a Gaddafi para incitar a la rebelión interna, con el propósito de generar un estado de violencia y caos que contribuya a justificar la intervención de las grandes potencias para “pacificar al país y proteger los derechos humanos de sus ciudadanos”.

El objetivo es claro: invadir Libia, deponer a Gaddafi, tomar control de su codiciada riqueza de petróleo liviano, tal y como ocurrió con Irak y como trató infructuosamente de hacerse en Venezuela en el 20o2. Tal y como trata de hacerse con Irán y como años atrás se concretó en Arabia Saudita, Kuwait, Katar y los Emiratos Árabes. Las siguiente presas serán Algeria, Venezuela e Irán.

El Gadafi que hoy todos condenan fue recibido y halagado como un gran estadista en la Cumbre del G8 en Italia, invitado por el presidente Barack Obama. Hace sólo unos meses se abrazaba con Sarkozy en Paris, con Tony Blair en Trípoli y con Berlusconi en Roma.

Que ocurrió para justificar este cambio tan radical contra Gaddafi?



El despertar del pueblo árabe

Protestas populares por el aumento en el precio de los alimentos y la pobreza generalizada derrocó en pocos días a Ben Alí en Túnez. Irónicamente, sólo semanas antes Túnez había sido señalado por Hillary Clinton como el modelo de democracia a seguir en el medio oriente.

Las protestas se extendieron de inmediato a Egipto, concluyendo con la remoción del poder de Hosni Mubarak, un dictador apoyado por Estados Unidos durante 30 años. Mubarak recibía de Estados Unidos mas de 3.000 millones de dólares anuales, la cooperación mas alta proveniente de Washington después de la otorgada a su principal aliado de la región: Israel.

Las protestas en Egipto fueron también inicialmente motivadas por aumentos en los precios de los alimentos, los insoportables niveles de pobreza en que se encuentra la mayor parte de la población, la creciente indignación ante la descarada confabulación de Mubarak con el gobierno de Israel en su criminal opresión al pueblo palestino, la falta de libertades fundamentales y los grotescos niveles de corrupción. La fortuna de Hosni Mubarak se estima en 70.000 millones de dólares. Mientras el 40% de los 80 millones de egipcios viven con menos de dos dólares al día. Egipto mantuvo una suspensión de los derechos fundamentales de la población durante todo el período de dominación de Mubarak, a través de una Ley de Emergencia, con el consentimiento y apoyo de Estados Unidos.

Las analogías que se han querido trazar entre las revueltas en Libia con las de Túnez y Egipto lucen ficticias. En Libia se canalizaron enormes inversiones petroleras para financiar servicios públicos y gratuitos de salud, educación y vivienda. Se ha promovido el desarrollo económico y se han reducido sustancialmente las desigualdades sociales. El índice de desarrollo humano es el más alto de África. Los índices de desempleo son tan bajos que se ha tenido que facilitar la entrada de cientos de miles de trabajadores de otros países: Egipto, Túnez, China, Pakistán.

El consejo ejecutivo del Fondo Monetario Internacional (FMI) elogió recientemente a Libia por su “ambicioso programa de reformas” y su “fuerte rendimiento macroeconómico y el progreso en el realce del papel del sector privado”.

En marzo del 2007 Anthony Gidden, asesor de Tony Blair, publicó un artículo en The Guardian en el que afirma: “Gadafi parece ser genuinamente popular. Libia será en dos o tres décadas una Noruega del norte de África: próspera, igualitaria y progresista”

A diferencia de Túnez o Egipto, Libia es una potencia petrolera. Produce 2 millones de barriles de petróleo liviano cada día, y su producción puede al menos duplicarse. Sin embargo, una buena parte de sus 6 millones de habitantes aún se mantiene en la pobreza.

Gaddafi ha sido criticado por haber fomentado el regreso de empresas petroleras europeas y su creciente participación el la actividad petrolera y gasífera. La mayoría de estas empresas operan desde Benghazi desde donde, coincidentalmente, se formó el núcleo de la rebelión contra Gaddafi.

También se le ha criticado por haber contribuido, desde su posición como secretario general de la Unión Africana, a la consolidación de un acuerdo con la NATO para ampliar sus operaciones militares en Sudan, Somalia y Etiopía. Ha venido promoviendo también una tratado de cooperación militar entre la NATO y la Unión Africana. Organizaciones radicales dentro y fuera de Libia consideran tales actitudes como traición.

A la cabeza de la insurrección se encuentra el Frente Nacional para la Salvación de Libia (NFSL por sus siglas en inglés). Sus líderes son sistemáticamente presentados como los chicos buenos, en una lucha desigual contra la opresión y la barbarie. Poco se destaca que el FNSL se creo en 1981 en Sudan, bajo la protección del coronel Nimieri, un déspota apoyado por Estados Unidos que gobernó ese desdichado país desde el 77 hasta el 85.

El FNSL realizó su "congreso nacional" en los Estados Unidos en el 2007, con el patrocinio de la NED. A la cabeza se encuentra Ibrahim Sahad, quien realiza acusaciones de toda índole contra el "régimen despótico" de Gaddafi, casi siempre sin ofrecer prueba alguna al respecto y sin que los entrevistadores o editores se las soliciten. Sin embargo, sus planteamientos son transmitidos por las principales agencias de información de todo el mundo como si fueses ciertas. La misma realidad virtual se divulga como cierta por internet, facebook, twitter.

Significativo es también que los rebeldes de Benghazi hayan bajado la bandera verde de la república de Libia y elevado en su lugar la bandera de tres franjas, roja, blanca y negra, que se usaba durante la monarquía del rey Idris, impuesta por Europa en 1951. También ha surgido de la nada un presunto Príncipe Senussi, "heredero de la corona".

Fue el rey Idris quien entregó la soberanía nacional al permitir el uso irrestricto de aire, mar y tierra por parte de fuerzas militares británicas. Fue el rey Idris quien firmó el acuerdo para que los Estados Unidos establecieran y administraran sin restricciones la base militar mas grande de África: Wheelus Air Base, cerca de Trípoli. El rey Idris firmó además un convenio para exonerar a Italia de todos los daños que pudieran imputársele como consecuencia de los 30 años de brutal colonización, permitiendo además que la comunidad italiana en Trípoli conservara todos sus propiedades, negocios y privilegios.

Pero la legitimidad o veracidad de los señalamientos contra Gaddafi parecen irrelevantes. Sirven sólo de fachada para alcanzar el objetivo estratégico deseado: la ocupación de Libia.

Paul Wolfowitz, quien sirviera como subsecretario de defensa de los Estados Unidos y como presidente del Banco Mundial, arquitecto de la guerra de Irak, publicó una carta abierta al presidente Obama incitándole a convertir a Libia en "un protectorado bajo el control de la OTAN", en nombre de la "comunidad internacional".

En su editorial del 23 de Febrero 2011, el Wall Street Journal, vocero de los intereses comerciales de los Estados Unidos, sentencia: "Estados Unidos y Europa deben ayudar a los libios a derrocar el régimen de Gaddafi"

Simultáneamente, se moviliza al mar territorial libio una flota de guerra norteamericana, mientras en Naciones Unidas y en la Corte Penal Internacional se concreta apresuradamente el marco legal que justifique la invasión.

El Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas aprobó el 25 de Febrero del 2011 una resolución para que se investiguen los posibles crímenes contra la humanidad que pudiera haber cometido Muammar Gaddafi. Pero, sin que tal investigación haya comenzado, ya Gaddafi ha sido condenado.

Es no sólo irónico, sino hipócrita, que haya sido justamente los Estados Unidos quienes hayan promovido la moción para que la ONU eleve el caso de Libia ante la Corte Penal Internacional. Estados Unidos nunca ha reconocido la jurisdicción de dicha corte. Se opuso además a su creación en 1998, junto con Israel, Irak y Libia. Tales contradicciones parecen pasar desapercibidas para los medios transnacionales de la información.

El comandante supremo de la OTAN, Wesley Clark, ya había señalado hace un par de años que Libia estaba en la lista oficial del pentágono para ser dominada después de Irak, junto con Siria y la Julio césar Centeno

lunes, 7 de marzo de 2011

Entrevista al Ex ministro del Ecuador Pedro Pérez Paéz (segunda parte)

Entrevista: Víctor Raúl Gamarra Sotomayor.
De qué manera puede conciliarse el hecho de que América del Sur -habiendo diferencias políticas y diferencias de apreciación entre los países- suscribe proyectos que como el suyo desbordan de factibilidad lógica, pero que en la fase de la puesta en marcha encuentran trabas y retardos, como es el caso del Banco del Sur?

En Europa y en América Latina, la primera lucha que hay que librar, aunque pareciera mentira es una lucha en la cabeza de la gente. Es decir, hemos estado acostumbrados durante décadas a que nos “den pensando” como decimos en Ecuador, es decir, que nos hemos auto censurado y siempre hemos estado temerosos de que las ideas que tenemos no sean válidas, que vayan ha sonar ridículas y siempre esperamos que las cosas deben venir con el sello del norte, que sean los gringos, que sean los europeos, que sea el Fondo Monetario Internacional, que sea el Banco Mundial los que digan lo que podemos pensar y lo que no debemos pensar. Entonces ahora la lucha más importante ha sido cambiar. Sacudirnos un poco. Cambiar de mentalidad. Decirnos que sí podemos pensar, que podemos pensar por nosotros, por nuestra propia cuenta, de acuerdo a nuestras necesidades, de acuerdo a nuestros intereses, de acuerdo a las situaciones concretas nuestras.

Entonces esto es parte del problema, es claro ha que ha habido un liderazgo muy fuerte de parte de los presidentes que han visto la utilidad de la propuesta, han visto la proyección que tiene esta nueva arquitectura financiera, pero todavía a nivel de las mayorías internas, de los ritmos de la política interna de la oposición, todavía se ve la cuestión de manera muy mezquina. Porque un Banco del Sur no puede ser el compromiso de un gobierno, porque si hay cambio de gobierno, el nuevo gobierno sigue atado al tema del Banco de Sur. Tiene que ser un acuerdo de Estado. Cuando el Ecuador entró al Pacto Andino, no lo hacía el gobierno de turno, sino que era un compromiso del país para estar allí, independientemente del gobierno de ese momento. Y es justo en eso en lo que todavía toca seguir luchando.

La construcción europea también implicó marchas y contramarchas...

Ahora, si eso pasa en América Latina, la vieja Europa todavía tiene una situación de inercia mucho más grave, a pesar de la cultura, de todos esos elementos favorables que están presentes acá. Acá y allá es duro introducir ideas nuevas. Pero, poco a poco, y eso es parte de la primera pregunta que usted me hacía, poco a poco se va ganando terreno, hay más y más gente con la ventaja de poder avanzar en este tipo de posibilidades. Por ejemplo, en las negociaciones entre la Unión Europea y los países de la América Latina, es un dogma absoluto e inapelable el asunto de los tratados de libre comercio TLC. Los tratados de libre comercio en ninguna parte se han mostrado positivos, vea lo que está pasando en México, esa experiencia tan dolorosa, lo que ha significado desde ese dogmatismo, ha significado la ruina de millones de hermanos mexicanos, han destruido, por ejemplo, toda la producción de maíz y de fréjol que era la tortilla. La tortilla era el pan de todos los días de los mexicanos, entonces dónde está esa gente, terminó emigrando al otro lado de la frontera con los Estados Unidos. Los narcotraficantes hicieron su agosto comprando a precio de gallina enferma la tierra de todos esos campesino y de aquellos que aún sobrevivían allí, en esas zonas y fue a punta de plomo como terminaron por desalojardos.

Generaciones enteras la pasaron muy mal, los jóvenes que no encontraban trabajo en ninguna cosa porque los gringos metían el maíz subsidiado con un subsidio brutal, entonces arruinaron toda la producción local y no había de qué vivir, entonces fácilmente, una de las opciones que tenían era de meterse en las bandas de narcotraficantes. Mire, han destruido el tejido económico, el tejido social, el tejido democrático, han destruido los valores morales y esta es una cuestión que no se puede resolver de la noche a la mañana. En el momento en que la sociedad mexicana quiera retomar el camino, van ha tener que reconstruir toda una serie de elementos, en condiciones muy dolorosas después no solamente de tantas muertes, sino después de tanta iniquidad.

La “vieja Europa” marcha a paso lento en la comprensión de la crisis económica?

Eso es lo que está primando aquí en la Comisión Europea. La visión ciega, dogmática, de callo mental porque según ellos lo que hay que hacer son los tratados de libre comercio, incluyendo clausulas de regulación financiera y de libertinaje en el tema de las inversiones, que han sido las que han llevado al mundo a la crisis, es decir que no han aprendido nada respecto a la crisis que se está viviendo, respecto a la corrupción, a la incompetencia de la modernidad de las innovaciones financieras y eso nos quieren imponer en América Latina. Cuando está fuera de la mesa de discusiones temas como los que conversábamos a propósito del Banco del Sur, de las redes ferroviarias, eso habría sido vital, eso puede significar todavía, empleos aquí y empleos en América Latina, empleos calificados, empleos no calificados, transferencia tecnológica, la reactivación de la producción de ferrocarriles aquí en Europa, más trabajo para la gente, más actividades para los sindicatos, mejores posibilidades de buenos salarios, transferencia tecnológica y generaría también empleos de otro tipo en plantas y equipos, también en América Latina, pero además, por ejemplo, la mera inversión abre la puerta para una colocación de capitales que no tienen dónde ponerse, los fondos pensionales de acá, de los sindicatos, los fondos pensionales de los gobiernos ahora están perdiendo plata. Primero que están ganando en términos nominales, menos del 1% y segundo, corren el riesgo que a la vuelta de la esquina pierdan el santo y la limosna, es decir que pierdan el capital y los intereses.

La alternativa que estamos dando es obviamente de hacer una tasa de ganancia baja, porque lo que queremos es una red de ferrocarriles y no una máquina de hacer dinero. Es una inversión de largo plazo que madura poco a poco, que toca a veces trabajar a pérdida, pero es una ganancia modesta, pero segura. Aquí estaríamos hablando no de un sólo gobierno, sino de un compromiso de varios gobiernos que garantizan que esa es una inversión segura. Nosotros hemos hecho unos cálculos, digamos a mano alzada y es aproximadamente el equivalente a los últimos quince años de formación bruta de capital fijo de toda América Latina. Entonces esas oportunidades son enormes, de ganar ganar y eso simplemente por el dogmatismo, por la pereza mental, los callos mentales y claro, los intereses de algunos sectores muy poderosos, está totalmente fuera de la discusión.

Se pueden buscar alternativas independientes, con productores independientes dispuestos a comerciar con monedas virtuales?

La posibilidad por ejemplo de utilizar la experiencia del Sucre, de ese sistema de compensación de pagos, es concreta. Esta tarjeta de crédito es la que estamos abriendo entre algunos piases de América Latina. Pues ahora estamos trabajando con una red de redes de pequeños y medianos empresarios. Por ejemplo, ya está el cono sur y continuamos hablando con pequeños y medianos empresarios aquí en Bélgica, en Francia, en España en Alemania y podríamos armar una red Euro-Latinoaméricana de pequeños y medianos productores que puedan trabajar con esta tarjeta de crédito, en un comercio compensado, entonces hay que establecer una diplomacia desde los pueblos, relaciones horizontales que no deben pasar por los grandes bancos, que no pasan por los operadores de las transnacionales de las exportaciones, sino que tendrían una relación de empresa a empresa. Ahora, para los emigrantes por ejemplo, tanto en Europa como en América, este tipo de mecanismos son muy baratos, muy pragmáticos porque simplifican las operaciones, reducen comisiones, dan mucha más seguridad, porque no son los bancos centrales los que se harían cargo de una buena parte del riesgo que se estaría estableciendo en esa situación, permitiría que, el pequeño productor, la comuna, la cooperativa en la región, en las zonas más alejadas a través de la red de redes que ya tiene y que está avanzando el Banco Central del Ecuador, pueda participar en este tipo de comercio. Pero también puede ser que la
familia que está en el norte y que está perdiendo el empleo, que antes se hacía presente con el doloroso cheque del padre ausente, de la madre ausente, ahora podría ser un proceso de reunificación de la familia, mucho más humana, una relación permanente de decir: “Yo ahora me convierto en el agente de ventas del negocio que tenemos en la familia, yo voy a ver cómo funcionan estas artesanías con el cuero, o estos diseños con el tejido, o estos medicamentos naturales, o estos productos orgánicos, etc.” Ir viendo lo que se puede vender acá, e ir estableciendo contactos con redes de comercio justo, con determinadas regiones que permitan justamente ese tipo de cosas. Ahora estamos por ejemplo trabajando con pequeños y medianos empresarios en la zona de Brandenburgo, que trabajan temas de mecánica de precisión, de óptica, temas químicos y ellos no se hacen ningún problema y no ven ninguna amenaza en el comercio de larga distancia, porque no es solamente la venta del producto terminado final sino es la posibilidad, con el cliente, para darle servicios técnicos permanentes, para las reparaciones, para las adecuaciones, para las innovaciones tecnológicas, entonces, ellos están incluso dispuestos ha hacer transferencia tecnológica, enseñar a construir paneles solares por ejemplo. Hay otro tipo de relaciones que están totalmente inexploradas porque tenemos la cabeza prisionera de una forma de ver el mundo, basada en el egoísmo, de “sálvese quien pueda”, en la codicia y que no nos dejan ver las posibilidades enormes que tienen los seres humanos cuando pueden relacionarse. Parte fundamental de lo que estamos haciendo, es crear la condiciones técnicas, muy rigurosas, muy responsables, que abran las puertas para que la gente se reencuentren como seres humanos, ahora esto puede sonar cursi para algunos, pero esto se basa en los mecanismos de las prácticas más técnicas de los bancos, es lo que los bancos han estado haciendo durante siglos. Las cámaras de compensación.

Cómo es que habiendo esta visión inteligente y comprensible, cómo es que hay tanta resistencia para materializar estas ideas?
No se podría inventar un mecanismo que permita una aplicación automática de los acuerdos presidenciales, para avanzar en los proyectos por etapas técnicas y cronogramadas, en el espacio y en el tiempo, en espera de las ratificaciones congresales y otras?

Yo creo que hay muchas cosas que podemos aprender pero de una manera crítica, porque allí está también anidado un peligro. Es el hecho de que las cosas funcionen como un piloto automático. A espaldas de la decisión de la gente y eso también hay que tomar en cuenta. Es decir, lo que no podemos permitir y sobre todo en América Latina, que hemos peleado con tanto ahínco por profundizar la democracia, por construir ciudadanía, por basar nuestras instituciones, por basar nuestros procesos políticos en más derechos, en más participación de la gente. Lo que no podemos permitir es que nos expropien estas decisiones. Que nos expropien el derecho que tenemos ha decidir sobre las cosas. Ahora, desde la impaciencia que la tiene Usted y que la tengo también yo, nos parece una eternidad lo que ha tomado el crear el Banco del Sur, el crear el Sucre. Pero si Usted se pone a ver, en las relaciones internacionales los tiempos se miden en eras geológicas. Cuanto tiempo le tomó a Europa el constituir el Ecu, en constituir el Euro. Décadas, nosotros lo hicimos en un año y ya está funcionando y lo hicimos además, innovando porque fue creación auténtica. Como decía Simón Rodrigues: “O inventamos o nos equivocamos”. Aprendimos mucho de otras experiencias del mundo pero, la construcción del Sucre es muy “sui generis” y se debe a las condiciones específicas de la América Latina y ya está funcionando. El Banco del Sur empezó en realidad a discutirse en febrero del 2007. Tiene Usted razón que le falta todavía la ratificación de los parlamentos, ya tenemos dos ratificaciones y siete presidentes han firmado por el Banco de Sur. Ahora, si Usted se acuerda, del Banco Interamericano de Desarrollo se empezó ha hablar en 1939. y el primer crédito lo dieron en 1959. En ese caso, fue a partir de que los Estados Unidos pusieron el diseño sobre la mesa y dijeron: “Quién quiere participar y quien no” Aquí se trata de una verdadera negociación multilateral, que no hace referencia a un banco común y corriente, hace referencia a un Banco de Desarrollo de nuevo tipo, que quiere cambiar las prioridades, que quiere cambiar las modalidades de operación de la banca, en términos de minimizar el uso de los dólares para los préstamos de desarrollo y potencializar no solamente las monedas nacionales sino una moneda regional. Pero hay un tercer punto: Nosotros hemos preparado un borrador de lo que debiera ser el manual de crédito. Lo que van ha usar los oficiales de crédito para dar los préstamos, en el que se cambian los criterios para formular los proyectos, para evaluar los proyectos, para priorizar los proyectos. Interiorizando costos que ahorita las empresas no asumen: Los costos ambientales, los costos sociales, el trabajo de las mujeres que siempre está silenciado, que nunca se toma en cuenta en los proyectos de desarrollo. Ahora esos no van ha ser los costos no deseados del proceso sino que al contrario, van ha estar desde el principio, incluidos en el diseño de los proyectos para tomar en cuenta otro tipo de racionalidades, para tomar en cuenta el tema de la sostenabilidad social, la sostenabilidad ambiental en el largo plazo. Permitir que, por ejemplo, las lógicas con las que funcionan las comunidades campesinas, las lógicas con las que funciona la familia, la familia ampliada que es tan importante en nuestros países. Que no es solamente la familia de padre madre e hijo, la familia nuclear, sino que es el tema de los primos, de los abuelos, el tema de los padrinos el tema de los compadres, el tema de las lealtades y de los lazos, todo ello ha sido tan importante en la épocas de crisis en nuestros países. Incluir todos esos elementos que hacen a la comunidad como parte del capital social de una localidad. El capital social que permita desde el territorio, desde la comunidad, ir creando otras posibilidades productivas, ir creando otras posibilidades sociales. Entonces, el contenido transformador que estamos exigiéndonos en este nuevo diseño si plantea dificultades, plantea dificultades insisto, empezando por nuestra propia cabeza. Tenemos que sacudirnos de las viejas ideas y ese es un problema importante. La crisis mundial que estamos viviendo, va ha obligarnos a todos a cambiar de ideas, porque no podemos ser tan locos de pretender que las cosas cambien, si seguimos haciendo las mismas cosas todos los días y eso requiere antes que nada una disposición espiritual, un cambio de actitud. El Banco del Sur no empieza en realidad, el rato que se nombra un gerente o el rato que se inaugura un edificio. El Banco del sur ha empezado en el momento en que logramos sembrar estas inquietudes en la gente, así estemos equivocados, no importa. Nadie tiene el monopolio de la verdad ni de la iniciativa en esto. Pero hemos podido sacudir el campo de la discusión en los movimientos sociales, en la academia, en los políticos, planteando ideas nuevas, pueda que estemos equivocados y ojalá nos lo prueben porque así aprenderíamos más, pero estamos introduciendo una problemática que hoy está totalmente “invisibilizada” y eso ya es de por si importante. No es solamente importante el punto de llegada, también es importante el camino. Cómo hacemos el camino, con quién caminamos, cómo podemos caminar juntos. Ahora por ejemplo, el gusto de tener esta posibilidad de poder conversar con ustedes es una posibilidad de oro, eso es parte del Banco del Sur.
Fíjese, el Banco del Sur es un banco que a diferencia de los otros bancos que se preocupan solamente en las ganancias, se basa en la posibilidad de ir creando este otro tipo de relaciones humanas.

Nuevas redes humanas?

Exacto. Redes humanas, ir creando redes humanas. El rato en que salga el Banco del Sur, el rato en que se nombre al gerente, que se establezca el edificio como cualquiera otra institución, vamos a tener una cantidad inmensa de gente en todo el mundo, no solamente en América Latina y toda esta gente nos dirá: “Bueno, y a qué hora van ha hacer lo que dijeron”. Y ese es un tema importantísimo. Porque si hubiéramos logrado que por ejemplo el BID, que por ejemplo el Banco Mundial, el Fondo Monetario Internacional respondan a las exigencias de la gente, no habrían hecho lo que han hecho. Es decir, en el momento en que tengamos el Banco del Sur vamos a decir; “Bueno, ahora qué pasa con el tema del cuidado la salud, qué pasa con los trenes, qué pasa con el tema de la alimentación, qué pasa con la posibilidad de que financien a las comunidades, a las cooperativas, a las pequeñas empresas” y ese es el derecho que estamos creando en la gente de poder exigir cosas, eso es verdaderamente el Banco del Sur, estamos dando la vuelta a la cosa.

El Sucre, no hay derecho de que funcione esta plataforma informática, esta plataforma de transacciones, sino el hecho de que estamos abriendo la posibilidad de decir, esta nueva moneda que no es una moneda física, que es una moneda virtual, nos va ha servir para validar el trabajo de la gente. No, va ha servir para validar la producción de los pueblos, la cultura de los pueblos, no va ha ser la moneda que sirve para la especulación, para el enriquecimiento de algunos, para la polarización de otros, para la exclusión de otros, sino que es una moneda que al contrario va ha permitir de nuevo esta comunicación en la formación de estas redes.

Podemos crear, por ejemplo, una red humana de los pequeños productores que pueden incluir los latinoamericanos y los propios ecuatorianos que están aquí en Europa, que se re comuniquen con las redes de la gente de América Latino en otro tipo de relaciones. Entonces, las posibilidades tecnológicas están allí presentes. Lo que no hemos podido ser capaces hasta ahora, es de poner todo junto y hacer que funcione de acuerdo a lo que necesitamos. Hay que hacer que los bancos centrales actúen de acuerdo a lo que necesitamos, que los sistemas de correo actúen de acuerdo a lo que necesitamos, que Internet actué de acuerdo a lo que necesitamos, que la moneda actué de acuerdo a lo que necesitamos, ese es el punto. Entonces, el proceso que estamos creando es precisamente el proceso de dar la vuelta a la cosa: Que no vengan las cosas desde arriba, sino que creemos las capacidades de presión, de exigencia, de demanda pero también de conciencia. Tenemos que tener conciencia de que hay un vacío, una necesidad y que hay que llenar esa necesidad y que sí podemos llenarla, sí podemos resolver. Y que nos sentimos con la suficiente confianza , con la suficiente autoestima como para estar seguros que nuestra voz va ha ser oída, pueda ser que estamos equivocados, ese no es el problema aquí, nadie está reclamando el derecho a que: “Yo tengo la única vedad y a mi tienen que oírme”; No. Es el hecho de que yo si puedo opinar sobre esto, de que esto que a mi me está haciendo falta, si merece que sea atendido. Hasta ahora nos han obligado a decir: “Mire, a usted lo vamos ha tomar en serio, solamente en la medida que usted piense como nosotros queremos que usted piense. Solamente en la medida que usted se porte de la manera que nosotros queremos que se porte”. Es la cuestión, desde arriba. Ahora estamos diciendo No. Cómo es posible que América Latina sea exportador neto de alimentos y haya gente que pasa hambre. Cómo es posible que América Latina sea exportador neto de energía y tengamos apagones a cada rato. Ecuador es la excepción, porque Ecuador tiene, en términos de cobertura geográfica al menos, una situación de mejor cobertura de toda América Latina. Pero hay países más desarrollados como Brasil, en donde hay regiones enteras que no tienen servicio de energía. Cuando nosotros tenemos petroleo, gas, potencial hidroeléctrico, potencial geotérmico, potencial eólico, bio-masa, tenemos el cobre para hacer el tendido eléctrico, es una locura. Chile, que es un país que ha hecho tantos esfuerzos en generar talento humano e instituciones para el tema de la eficiencia. Chile tiene al lado Bolivia, que tiene las reservas más importantes de gas y tiene que importar gas de Indonesia...

Y el comercio con ustedes?

Chile nos compra una parte de sus necesidades de petroleo pero por razones ideológicas no compra a otros países como a Venezuela y tiene que importar de Nigeria. Entonces es una situación absurda. Mientras nos pasamos el tiempo negando y despreciando la sabiduría de los indios, que es una posición racista, las transnacionales meten a unos hippies que les gusta el ayahuasca, el peyote y todas esas cosas, se meten allí con los chamanes, se quedan allí cinco o seis años y después cogen y patentan los conocimientos de los pueblos ancestrales, la “uña de gato” la “ayahuasca”, la “quinina”, un montón de cosas que ya tienen patentadas las transnacionales. Porque entre nosotros es una posición estúpida y racista de tratar a los indios de ignorantes, diciéndoles que esto no vale y que es lo que estamos haciendo, cuál es la locura que estamos haciendo? Estamos desapareciendo ese talento humano, esa riqueza, esa sabiduría, estamos desbaratando la naturaleza, la bio diversidad, que es precisamente donde debemos regresar, para ver que allí están las fuentes de nuestras alternativas de desarrollo.

Usted nos está hablando de una transformación que tiende a modificar el modo y las relaciones de producción en la economía?

Y, el modo de vida.

Cómo hacer para que la futura moneda regional, (que inevitablemente será la secuencia lógica de los esfuerzos de unificación económica continental que ustedes están forjando), no tenga los problemas que tiene el Euro?

Eso está desde el diseño. Por eso le decía, nosotros aprendemos mucho de las experiencias de otros países, incluso de las experiencias de Europa, pero desde una perspectiva crítica. A diferencia de lo que es el Euro, el Sucre no es una moneda excluyente. Es el primer punto. Y a diferencia de lo que es la construcción europea en general, incluido el Euro, la promesa de una construcción supranacional, este concepto de soberanía supranacional que estamos desarrollando en América Latina, no se basa en la erosión de las soberanías nacionales, sino al contrario, se convierte en una condición no solamente para el fortalecimiento de las soberanías nacionales, de las capacidades nacionales de actuar, sino de las soberanías populares, que es un tema importantísimo. Más concretamente, algo ya habíamos mencionado, hay dos países que no están participando en el Sucre, El Perú y la Argentina. Usted sabe que si se quiere importar algo del Perú hacia la Argentina, tiene que conseguirse un banco privado en el Perú, que tenga un corresponsal en los Estados Unidos, pasa por la Reserva Federal de los Estados Unidos al banco corresponsal de la Argentina y de allí al banco en la Argentina y recién le pagan al exportador. Todo ese proceso obliga a pagar un peaje, pero además con esta crisis, en cualquiera de esos pasos se puede caer la transacción. En la crisis financiera nuestra, cuántas veces habíamos pagado la cuota del automóvil y jamás llegó a la casa y después nos quitaron el automóvil o la renta del apartamento, peor en una transacción de un país a un otro. Si eso, para una empresa grande es un problema, para los pequeños empresarios, para las comunas se vuelve prohibitivo, ni siquiera penar. A nivel micro-ecónonico estamos reduciendo esa situación y estamos creando la posibilidad que a nivel de las regiones, de las comunas se pueda empoderar la gente y decir, bueno, podemos organizar nuestra producción en estas cosas pero también podemos buscar esta diplomacia horizontal de los pueblos, que no pase por los gobiernos, que no pase por las grandes empresas.
En el mismo ejemplo que decíamos entre Perú y Argentina, si el Perú le compra 750 millones de dólares y la Argentina le compra al Perú 500 millones, entonces tienen que comprar de manera totalmente artificial, 1,250 millones de dólares en los mercados de divisas de la región. Solamente, si en lugar de comprar los 1,250 millones de dólares pagamos la diferencia y el saldo entre los dos, tenemos que comprar solo los 250 y nos ahorramos 1,000 millones de dólares. En el caso del Sucre estamos dándonos un crédito para seis meses y las transacciones son de ida y vuelta y se compensan, es el comercio compensado, entonces el ahorro es enorme y como se tiene que presionar menos al mercado de divisas de su país, de la región, no tiene que manipular el tipo de cambios. Entonces Usted no tiene que preocuparse con políticas de comercio, con políticas cambiarias, tiene más grado de libertad, aumenta la soberanía en la política cambiaria. Pero como además no tiene que manipular la tasa de interés para comparar los tipos de cambio, aumentan sus grados de libertad, aumenta la soberanía nacional en la política monetaria y financiera. Pero como además puede mantener bajo el servicio de la deuda, tanto para las empresas como para los hogares, como para el propio Estado, están liberando una cantidad de recursos que va ha permitir más inversión productiva y mayor bienestar social, incluyendo para el Estado, mas grados de libertad en la política fiscal . Entonces es todo lo contrario lo que pasa con el Euro. Para poder mantener el Euro, que tiene que haber?, restricción fiscal, para mantener el Euro, tiene que renunciar a la la política cambiaria, para mantener el Euro aquí tiene que mantener una política de tasas de interés alta cuando corresponde o baja cuando no corresponde.

De allí que, para guarecerse de una crisis financiera fulminante, los países super endeudados tengan que salirse del circuito del Euro para recobrar la salud, a punta de devaluaciones...

Esas opciones quedan prisioneras de la agenda que nos impone el poder y no vienen desde las necesidades de los países ni de la gente, que podían ser otras, de pronto no es devaluar o no devaluar. Vea lo que nos pasó en América Latina, en los años 80 y una parte de los 90 que pasábamos devaluando todo el tiempo y lo que hacíamos era empobrecer a la población y la situación fiscal empeoraba y la deuda aumentaba. Por allí no va la cosa. Entonces lo que hacemos es crear nuevas capacidades. El mismo Sucre, el mismo mecanismo lo podemos trabajar en la región, en las relaciones con Europa, pero también podemos hacerlo dentro de nuestros países, a nivel de la micro región. Porque si nos armamos un Sucre, en chiquito, con el municipio, entonces los productos encontrarían salida. Estoy seguro que lo mismo pasa en el Perú en la Argentina, pero en el Ecuador, hay regiones enteras donde se pudren las naranjas porque no hay plata para movilizar la cosecha, porque no hay mercado para sacar las naranjas. Entonces, cuantas veces si es que hubiéramos podido conseguir los medios lo habríamos hecho: “Yo te abro un crédito para mis naranjas y tu me abres un crédito para la leche que produces”. “Yo me abro un crédito para comprarme los zapatos que produces y me abro un crédito para cortarme el pelo”. Estamos movilizando una producción que está totalmente bloqueada. Si allí le metemos a los municipios, si allí le metemos a las organizaciones de productores, si allí metemos a las caja de ahorros, estamos creando un circuito de pago que ahorra esos dólares, osea, allí los dólares los tiene guardaditos y con esos dólares puede invertir en otro lado, o puede invertir en otros proyectos productivos y al mismo tiempo estamos limpiando la producción local, eso hace que aumente la capacidad de decidir desde los territorios, desde las regiones. El diseño que estamos planteando es un diseño que no se basa en dicotomías. En esto si pero a cambio de esto no. Lo que abre son puertas nuevas, nuevas capacidades y la brújula que tenemos para todo esto de aquí, es en qué medida eso mejora el poder de la gente, cómo la gente puede decidir sobre su vida, cómo la gente puede decidir sobre sus cosas. La crisis es todo lo contrario. Es como la canción de León Gieco: “Es un monstruo grande y pisa fuerte”. La crisis es como un terremoto, nadie tiene la culpa, como la ley de la gravedad, un asunto natural, no es así. Todo el mundo indefenso frente a eso, no es así. La moneda, la banca, las crisis, como usted decía hace un momento, en el fondo son relaciones humanas, entonces hay que recuperar lo humano en las relaciones y decir entonces, nos conviene estar en el desempleo? Yo qué he hecho para estar en el desempleo? Yo qué he hecho? Nada. Entonces se va donde el empresario y el empresario dice: “No, yo no tengo la culpa”. Entonces se va donde el gobierno y el gobierno responde que no tiene la culpa. Nadie tiene la culpa, lo que no puede ser. Porque mientras la mayoría de la gente está sufriendo más hambre, está sufriendo más incertidumbre, más desempleo, más carestía de la vida, hay un grupo de oligarcas que se están enriqueciendo. Entonces lo que estamos haciendo es, crear las condiciones objetivas a nivel del pequeño negocio, a nivel de la pequeña región, a nivel de cada país, entre países, entre regiones y ahora entre continentes para que la gente pueda tomar las riendas de su destino. Técnicamente, aunque nos cueste creer, hay una cantidad de posibilidades enormes que no están explotadas.

Cómo podemos defendernos de las crisis financieras que son en el fondo, “creaciones heroicas” del capitalismo?

Esa es una pregunta crucial. En América latina, independientemente de la ideología o de la posición política de los gobiernos, estamos prisioneros de una especie de ilusión óptica, porque hasta ahora nos ha ido relativamente bien con la crisis. No hemos pasado las dificultades que la propia América Latina tuvo en otras oportunidades. Tampoco hemos pasado las dificultades que otros países del mundo han tenido durante esta crisis y pensamos que eso ya lo tenemos comprado. Y eso no es así. Como bien dice Usted, el peligro de ataques especulativos es enorme; precisamente porque como nos ha ido relativamente bien, América Latina ha podido acumular una cantidad de activos financieros y de activos productivos muy jugosos, muy atractivos. Entonces los ataques especulativos son los mecanismos que utilizan estos tiburones para atrapar estas presas, para hacerse dueños de esos activos, a precio de gallina enferma. Además, en el caso de América Latina, tenemos un dividendo político, porque un ataque especulativo puede desestabilizar no solamente la cuestión económica, sino también el proceso democrático de nuestros países, incapacitando a los gobiernos progresistas. Si eso ha pasado en América Latina en décadas anteriores, con gobiernos que no necesariamente eran progresistas, sino de distinto signo, estoy hablando desde México de Salinas de Gortari, pasando por Alán García del Perú, el de la primera presidencia, por el gobierno de Alfonsini. En fin, en todos los ataques especulativos hay claros objetivos políticos, además del botín económico que se llevan. Ahora, América Latina tiene que meterse con mucha responsabilidad y mucha urgencia, a trabajar en una alternativa de defensa, que no sea una alternativa del Fondo Monetario Internacional. No solamente que hay que apurar en la construcción del Banco de Sur y del Sucre, que ya son en si un mecanismo de defensa, sino crear una red de seguridad financiera para todo el continente, una red que nos permita tener escudos ante esos ataques especulativos. Y eso incluye, regulación provincial, colaboración más estrecha entre bancos centrales, de la superintendencia de bancos, de las superintendencias de compañías; colaboración más estrecha en la supervisión de los impuestos, porque los paraísos fiscales, las fugas de capital, el lavado de dinero por armas o por narcotráfico, son parte fundamental de estos ataques especulativos, la gran caja chica de la oligarquía financiera internacional. Necesitamos poner a los bancos centrales directamente conectados en linea, que no pasen por la reserva federal, que puedan ofrecer otro tipo de servicios, podríamos establece seguros de emergencia, para cajas fiscales o para balanzas de pagos de los países. En América Latina tenemos suficientes recursos, tenemos más de 55O mil millones de dólares, sólo en reservas monetarias internacionales y dónde está esa plata?, pregunta, invertidos afuera!... precisamente allí donde se encuentra el foco de la infección financiera mundial!... respuesta.

Cambiándonos al registro político, permítame preguntarle cuál es ahora la salud del Gobierno del Presidente Correa y si después del intento putschista se ha fortalecido y qué resta por hacer?

Yo no creo que lo del golpe se haya resuelto. Yo creo que la comunidad democrática internacional y las fuerzas democráticas en América Latina sobre todo, deberían estar muy alertas, porque fue evidente que hubo una infiltración masiva en las fuerzas armadas y en las fuerzas policiales de nuestro país. Hay un fortalecimiento del gobierno en el sentido de que la popularidad del Presidente Correa, ha llegado al 74 o 75 % lo cual muestra el rechazo de la población a ese golpe de Estado, pero, es evidente que la única garantía de la continuidad, de la sostenabilidad del proceso democrático en América Latina, no solamente en Ecuador, pasa por la profundización de estos procesos, a partir de estas reformas estructurales más profundas. Reformas estructurales que hagan a la gente participar, apropiarse del proceso, encontrar lo suyo, encontrar lo que está dando respuestas en lo cotidiano. Es esa la verdadera defensa. No es un problema que hay que llevarlo al plano electoral o al al plano militar, ese es un tema que, mientras están sucediendo las cosas, mientras maduran los procesos, es muy importante, pero la garantía final de la continuidad del proceso, es la profundización de la Democracia. La Democracia económica, la Democracia Social y no solo la Democracia Política.