publizida.es

viernes, 9 de diciembre de 2016

¡Meditemos sobre el peligro fujimorista!


En un universo parejo por todos los costados, la luz del cielo siempre será  anchurosa, incluso durante la  noche. Lo que equivaldría a decir que en el universo del oscurantismo en el Perú, el analfabetismo y la ignorancia siempre será resplandeciente. La paradoja brutal de hoy, es que la inminente censura del ministro de educación, Jaime Saavedra, es ejecutada por una pandilla de rufianes sin educación. Por una cuadrilla de golfos demagogos e iletrados a quienes se deja en sus manos, o en sus garfios, los destinos de la política educacional y cultural de la nación: La libertad de legislar en favor de los mercaderes de la educación y la contra cultura. El  derecho de imponer la mediocridad como divisa universitaria y como fuente segura de enriquecimiento rápido e ilícito.

Es, sorprendente y chocante lo que se ve en la multiplicación de mentiras, contradicciones y  paradojas de los fujicongresistas, que llegan a soliviantar el mismísimo sentido común y a la mismísima paciencia.  Lo que están haciendo es hundir al Perú en el estiércol, en la deyección total. Una desvergüenza inadmisible.

PISA tiene mil veces razón, porque calatea nuestra realidad comenzando por el Congreso.  Porque exhibe ante el mundo entero, nuestra mediocre posición en el ranking de la educación y la cultura en general que no han evolucionado de un solo ápice. Y no avanzar se conjuga con retroceder. Ello se autentifica, primero, con el infamante bajo  nivel cultural y educacional de los llamados padres de la patria. Con la vergüenza de sus declaraciones supinas, cómicas, insólitas, incultas y mal honestas. En el extranjero, el barullo grosero de los congresistas  se sintoniza en medio de gritos insultantes y violentismos matonescos. Sin rastro de educación, sin huellas de cortesía, sin indicios de civilidad ni respeto por la dignidad humana: La pura chacra trashumante, errática…

La actuación tragicómica del  fujimorismo en el Parlamento de la Nación, es una bofetada a la decencia. Una embestida brutal contra la razón y la inteligencia. Un esfuerzo claro por sembrar la discordia y aniquilar  a un gobierno que se debilita inexorablemente,  en proa a un golpe de estado que se anuncia  y se persigue entre las bambalinas secretas del poder fujimorista.

No sé por qué, pienso que los motores de los tanques serán, dentro de poco, sometidos a ejercicios de calentamiento. La ciudadana japonesa, ferviente devota de  sus ancestros imperiales, quiere sentarse ya en el sillón presidencial. En el acto. Su ambición de poder es demasiado grande y no puede esperar ni correr el riesgo de los imponderables que la asechan hasta el 2021. Para ello, hay que arrinconar al ejecutivo, a la “brava” y a como dé lugar, como hicieron los apristas con el timorato Belaunde, antes del advenimiento de Velasco Alvarado. La fórmula de un golpe militar por algún grupo castrense resentido y pro fujimorista, es una eventualidad que su estado mayor baraja…Único medio para gobernar  contra la enorme oposición que despertará en la ciudadanía y a la que tendrá que enfrentar, por la fuerza… o por la fuerza…

¡Meditemos!

martes, 25 de octubre de 2016

La tragédie de Calais 2016


François Hollande, le président français qui n'a jamais tenu sa parole sur rien et surtout pas sur les mesures qui pourraient sortir son peuple de la déchéance "austéritaire" à laquelle il a largement contribué a, par contre, honoré son engagement solennel, prononcé le 26 septembre, d'évacuer coûte que coûte la Jungle de Calais, par la force si nécessaire.

C'est ainsi que la France se dépouille, symboliquement et concrètement de sa vieille tradition de terre d'accueil, en inaugurant une nouvelle étape d'incertitudes, dans laquelle l'enfumage et de la désinformation sont à l'ordre du jour. Il y a déjà une sérieuse incompatibilité entre les chiffres officiels et ceux des associations de bénévoles, au sujet du nombre d'émigrés évacués. Mais la plus grande inquiétude, c'est de savoir quelles sont les véritables intentions gouvernementales sur le sort définitif réservé à ces personnes. On sait que cette répartition sur tout le territoire français est transitoire et limitée dans le temps.

Vu que la France n'accordera pas de séjours légaux pas même aux enfants (qui d'ailleurs sont restés dans des containers à Calais, en attendant la bonne volonté de l'Angleterre), il reste la solution finale que l'extrême-droite a toujours préconisée : le renvoi forcé des migrants dans leur pays d'origine, même s'il est en guerre. Face à cette situation, il est hautement probable que les évacués reviendront à Calais et que la parodie électoraliste de Hollande, avec son dispositif d'évacuation surmédiatisée, tombe simplement à l'eau, comme la plupart de ses promesses.
La destruction de la jungle et les déplacements arbitraires ne pourront pas régler le problème migratoire, si complexe et si profond. C'est une grave erreur de penser que des mesures administratives et policières inverseront la courbe de l'immigration, avec en plus, l'arrivage de 40-50 nouveaux réfugiés par jour. Il faut prendre conscience que les vrais responsables de ce problème sont les politiques de ce colonialisme de deuxième génération qui s'obstine à maintenir le sous-développement, la misère, la famine, le chômage et surexploitation dans les pays d'Afrique. Arrêtons les guerres et cherchons sérieusement des méthodes efficaces pour aider au développement de cette région.

Aussi longtemps que les gouvernements européens et américain prêteront allégeance à l'appétit démesuré du capitalisme, grand décideur d'espaces stratégiques et géopolitiques où il s'installe, il y aura toujours l'apparition de chaos artificiel, de guerres civiles et de monstruosités, concoctées aussi avec les gouvernements locaux, bien acquis à l'intérêt impérialiste. Voilà pourquoi les migrants fuient et voilà contre quoi il faut se battre au quotidien...

CETA : L'allégeance ultra-libérale aux transnationales piétine

Un séisme inespéré a secoué et presque déstabilisé une partie de la classe politique européenne, particulièrement celle qui travaille main dans la main avec les lobbys internationaux. Responsable de ce séisme : la fermeté exemplaire de la Wallonie, dont leur attitude souveraine a mis à mal la signature du Traité de libre-échange avec le Canada. Ce Traité a été taillé sur mesure pour faciliter l'implantation de transnationales étrangères, au grand mépris de nos normes techniques de production locale, de notre démocratie et bien sûr de notre style de vie.
Malgré les pressions scandaleuses de certains dirigeants européens, la Wallonie a tenu bon et refuse de donner son aval au CETA, accord négocié depuis des années dans le secret le plus absolu. La Commission européenne va sans doute employer la formule traditionnelle du passage en force, en optant pour la mise en œuvre provisoire dudit Traité mais même comme ça, un précédent aura été créé pour les accords futurs qui bénéficieront, forcément, d’une référence solide et d'une meilleure impulsion pour modifier les points désavantageux du TTPI.
Nous avons donc assisté à une première victoire du peuple qui, majoritairement, a refusé ce traité ultra-libéral, lequel a pour ambition déclarée de pulvériser toutes les normes sociales, sanitaires et environnementales, tout en écornant notre souveraineté de peuple démocratique et en inscrivant dans la légalité tous les droits des entreprises transnationales, au détriment des droits humains. En somme, ce traité qui a généreusement ouvert ses portes aux lobbyistes et fermé l'accès aux citoyens, a l'intention de supprimer l'autorité publique, tout en supprimant les réglementations nationales qui leur sont défavorables et qui sont contraignantes.
Il s'agit donc d'un feu vert aux pratiques sauvagement destructrices à l'œuvre dans la jungle du capitalisme actuel, avec son cortège de droits sociaux menacés de mort, avec ses menaces sur l'alimentation (de plus en plus inféodée à l'agriculture industrielle), sur l'éducation, la santé, les transports etc. Au programme : des déréglementations abusives, des mécanismes juridiques autonomes au caractère extra territorial, ainsi qu'un véritable cheval de Troie qui intronisera, forcément, un grand nombre de sociétés américaines que nous aurons dans les pattes. Même s'ils semblent être des entités distinctes, Le CETA et le TTIP forment un duo dangereux qu'il faut tenir à l’œil...

miércoles, 12 de octubre de 2016

La paix : une colombe pas colombienne

 
La Colombie vient de rater le rendez-vous le plus important de toute son histoire républicaine. La colombe de la paix, si proche et si ardemment souhaite partout sur la planète après les accords spectaculaires de La Havane, a pris son envol pour disparaitre cruellement étouffée, au milieu de l’hystérie haineuse de la droite, la plus vindicative et la plus réactionnaire du continent sud-américain. 
 
Celle-ci a fait tout ce qui était en son pouvoir maléfique pour influencer le NON aux accords de paix, lors du référendum de dimanche dernier dont elle est sortie en légitime vainqueur. De peu certes, mais elle a tout de même gagné le combat et sa victoire va dans le sens inverse d'une évolution positive de l'Histoire. Après le drame épouvantable de toute la nation colombienne qui fut plongée dans obscurité de la guerre, même avant 1964. Après une conflagration absurde que reprendra vite la dialectique de la haine, avec son « hostis publicum » numéro un : las FARC. Après enfin, cette belligérance meurtrière entre l'idéal révolutionnaire originaire et la politique d'extermination répressive, accordé et affichée tout au long de plus ou moins 16 gouvernements, il était difficile à croire que ces cinquante-deux années de guerre, pointées d'assassinats des viols, des tortures, des massacres de masse et des millions de personnes déracinées où expatriés dans son propre territoire, pouvait être achevées sans encombrement majeur. 
 
Pourtant, on avait osé croire que le peuple colombien, accablé par la violence la plus sanguinaire d'Amérique du Sud, aurait la lucidité de dire OUI au pardon et à la générosité. On faisait confiance au sens des responsabilités et à la maturité de ce peuple qu'on imaginait vouloir œuvrer positivement pour son avenir. Mais No. Malheureusement No. Ce peuple censé être décideur, que l'on a qualifié de « souverain », est encore soumis et fort manipulable par la pléiade des politiciens haineux encore au pouvoir, guidés par leurs seuls intérêts personnels. Le peuple colombien, après deux tentatives de paix avortées par le passé, a finalement ratifié ce dimanche 2 octobre son troisième échec, le plus retentissant. Les accords de paix durement négociées cinq ans durant sont tombées à l'eau en un seul jour et avec ses résultats, l'avenir de la Colombie s'annonce désormais imprévisible. 
 
Les deux parties en conflit se sont pourtant entendues sur l'application d'une réforme agraire, (dont la porte n'a pas été révélée), un cessez-le-feu bilatéral, la réintégration civile des guérilleros, la solution au problème de narcotrafique, la création d'une commission de vérité, de réparation et de non-répétition des violations des droits de l'homme. Bref, tout un programme ambitieux et très coûteux, certes, mais une paix durable est toujours préférable à un état de guerre permanent, même si cette paix a coûté cher. La guerre, en plus d'être meurtrière est onéreuse sur tous les plans...
Le conflit colombien s'étant déroulé dans les confins de la jungle amazonienne, désaxé de la géopolitique régionale, avait perdu beaucoup d'intérêt et aucune attrait pour ses acteurs : les guérilleros, l'armée où les paramilitaires d'extrême droite. Les barbaries et les atrocités commises de deux côtes avait, certes, provoqué un sentiment d'aversion et de lassitude. Le conflit colombien s'associe à l'image d'un pays longtemps réprime par la violence et pour le maintien des conditions terrifiantes d'inégalités sociales et économiques. Mais aussi et il faut le dire, par la distorsion de l'option militaire et même idéologique qui est tombée dans le traficotage peu expliqué, avec des mafias de toutes sortes. Il était donc temps d'opter pour la paix, malgré ce terrain marécageux où les bandes de paramilitaires financées par l'oligarchie terrienne seront hélas désormais, les plus redoutables et les plus menaçantes puisque les accords n'ont finalement pas été signés. Il va falloir que l'oligarchie locale comprenne qu'une paix véritable est atteignable à condition d'entamer des réformes fondamentales dans le secteur économique et surtout en matière de propriété terrienne.

martes, 11 de octubre de 2016

9 DE OCTUBRE: DIA DE LA DIGNIDAD NACIONAL


El "escándalo de la página 11" en el que estuvo involucrado el actual presidente Pedro Pablo Kuczynski, fue la gota de agua que colmó el vaso para acabar con la política entreguista del timorato Fernando Belaunde Terry. Fue el 3 de octubre de 1968 que ese presidente pusilánime, fue depuesto por el General Juan Velasco Alvarado. En aquel entonces, el presidente de la Empresa Petrolera Fiscal, Carlos Loret de Mola, denunció la desaparición sospechosa de una página fundamental, relativa al contrato de precios con la compañía Norteamericana, International Petroleum Company. Ese escándalo, sumado a otros escándalos inaceptables motivó y justifico largamente el advenimiento del golpe militar.

Una semana más tarde, el 9 de octubre, el Ejército tomó posesión de las instalaciones de la Brea y Pariñas, que en esos tiempos era una de las concesiones explotada por la IPC en Talara. Fue un acto hermoso e inesperado, que súbitamente dio vida a nuestros sueños de estudiantes revolucionarios, condensados en la militancia sin cuartel por la “anulación del Laudo y la recuperación de los yacimientos”

La fecha del 9 de octubre de 1968, devolvió simbólicamente a los peruanos, el sentido de la dignidad hasta entonces pisoteada por los gobiernos precedentes y fue el comienzo de una gesta de transformaciones históricas sin parangón. La mezquindad y el negacionismo insolente de la derecha peruana, ha tratado de reinterpretar los hechos a partir de deformaciones o malformaciones groseras de la verdad histórica.

Hoy, todavía pululan los escribas detractores que con aliento purulento se baten contra la razón, contra el sentido común y contra el principio de la realidad objetiva. Hoy, esas gentes todavía sostienen incoherencias absurdas y mentiras abominables, destinadas inútilmente a ensuciar y restar importancia a esa experiencia revolucionaria.

Las universidades europeas, sensibles a los modelos de transformación social y económica de Latinoamérica, asumen y acuerdan cada vez más, una importancia capital al estudio de la Revolución Peruana, como uno de los hitos imprescindibles en la historia de las transformaciones por una sociedad justa y equitativa.

Comparto con ustedes el Mensaje a la Nación que el General Juan Velasco Alvarado, pronunció en el primer aniversario de la revolución:

Compatriotas:
Al cumplir el primer año de Gobierno, en representación institucional de la Fuerza Armada, hablo aquí esta noche no sólo como Jefe del Estado, sino principalmente como Jefe de la Revolución. Pero esta jefatura conlleva un sentido radicalmente distinto de otras a cuyo amparo se han entronizado en la vida política del país formas de poder omnímodo y de eterno control indiscutido de algunas agrupaciones ciudadanas. Muy lejos de nosotros este sentido caciquil de abominable endiosamiento que prostituye y deforma la esencia misma de una dirección responsable y constructiva. Ser Jefe de la Revolución es ser dirigente de un equipo de hombres profundamente identificados con el espíritu revolucionario de la Fuerza Armada y que, en su representación, inició hace un año el proceso de transformación de nuestro país.
Este no es un gobierno personalista. Entre nosotros no existen predestinados ni seres insustituibles; nadie tiene aquí el monopolio de la sabiduría ni del poder. Somos un equipo que está haciendo la revolución que el Perú necesita, esa revolución que otros pregonaron sólo para traicionarla desde el poder. No constituimos, pues, un movimiento al servicio de un hombre, sino al servicio del país. Pero comprendemos que nada de esto puedan entender quienes, en realidad, no son más que simples caciques de nuevo cuño, extremistas del personalismo, de la vanidad, de la estafa política.
Durante el año que hoy termina se ha dado comienzo al proceso de transformación nacional que la Fuerza Armada prometió al país el 3 de octubre de 1968. En este breve lapso hemos cumplido una tarea gigantesca. Pero ella ha sido únicamente la iniciación del proceso revolucionario. Queda por delante un inmenso quehacer, que requerirá largos años de esfuerzo y de lucha. Lo cumpliremos por encima de todos los obstáculos. Porque eso es lo que demandan las apremiantes necesidades de nuestro pueblo y porque eso es lo que la Fuerza Armada se comprometió a realizar cuando asumió la responsabilidad de gobernar al país.
Frente a un deber, en cuyo cumplimiento se juega el destino mismo del Perú, poco debe importarnos la grita interesada y la falsa protesta de quienes siempre gozaron del poder solo para hacer de él negociado y prebenda. Hoy se levanta un coro de voces por todos conocido que reclama la vuelta inmediata a la constitucionalidad; que pretende alentar una vanidad que nosotros no tenemos, para sugerir nuestra "bajada al llano" y nuestra participación en una justa electoral de la que esperan restaurar esa democracia formal que ellos envilecieron hasta convertirla en la gran hipocresía que significó hablarle de libertad a un pueblo victimado por la explotación, por la miseria, por el hambre, por la corrupción, por el entreguismo y la venalidad.
Quiero, por eso, reiterar que ninguno de nosotros tiene ambiciones políticas. No nos interesa competir en la arena electoral. No hemos venido a hacer politiquería. Hemos venido a hacer una revolución. Y si para lograrlo se requiere actuar políticamente, esto no quiere decir que se nos puede confundir con los políticos criollos que tanto daño le hicieron al país.
Pierdan, pues, la esperanza quienes crean que puedan inducirnos al engaño de volver a esa falsa democracia a través de la cual se perpetuó la injusticia social en el Perú. ¿Es a esa democracia que se quiere volver? Para sus defensores siempre pegó jugosos dividendos. Pero: ¿qué significó en realidad para el pueblo peruano?
Ciertamente, estas gentes no quieren entender lo que ha pasado en el Perú. Estamos viviendo una revolución. Ya es tiempo de que todos lo comprendan. Toda revolución genuina sustituye un sistema político, social y económico por otro cualitativamente diferente. Del mismo modo que la Revolución Francesa no se hizo para apuntalar la monarquía, la nuestra no fue hecha para defender el orden establecido en el Perú sino para alterarlo de manera Fundamental en todos sus aspectos esenciales.
Algunos esperaron cosas muy distintas y confiaron en, que, a la vieja usanza, ascenderíamos al poder sólo para convocar a elecciones y devolverles todos sus privilegios. Quienes así pensaron, estuvieron y están equivocados. A esta revolución no se le puede pedir que respete las normas institucionales del sistema contra el cual insurgió. Esta revolución tiene que crear, está creando ya, su nuevo ordenamiento institucional. Que esto lo sepan los defensores del pasado, directamente de quienes estamos construyendo el futuro del Perú.
Una revolución profunda y verdadera no podía surgir de un ordenamiento político que, en los hechos, discriminó y siempre puso de lado a las grandes mayorías nacionales. La realidad de una revolución así, sólo podía concretarse rompiendo ese ordenamiento tradicional. La legitimidad de este Gobierno Revolucionario no puede, pues, estribar en el respeto por las reglas de un juego político decadente que sólo benefició a los grupos privilegiados del país. Nuestros propósitos nada tienen que ver con las formas tradicionales de la política criolla que hemos ya desterrado para siempre del Perú.
Por eso, nuestra legitimidad no viene de los votos, de los votos de un sistema político viciado de raíz porque nunca sirvió para defender los auténticos intereses del pueblo peruano. Nuestra legitimidad tiene su origen en el hecho in-controvertible de que estamos haciendo la transformación de este país, justamente para defender e interpretar los intereses de ese pueblo al que se engañó con impudicia y por un precio. Esta es la única legitimidad de una revolución auténtica como la nuestra. ¿De qué valía para el verdadero hombre del pueblo que le hablaran de una libertad con la que después se traficaba en las tiendas políticas de quienes gobernaron este país desde el Ejecutivo y desde el Parlamento? ¿Qué hicieron estos defensores de la democracia formal y de los derechos constitucionales para resolver a fondo los problemas fundamentales que afectaban al Perú y a su pueblo? ¿Sería, acaso, la vergüenza y el escarnio de esa farsa que fue el negociado con la Internacional Petroleum y su más vergonzante epílogo del escándalo de la página once? ¿O la impudicia de una reforma agraria destinada a defender a los poderosos y a engañar a los campesinos? ¿Dónde están las reformas profundas que tanto se prometieron en los períodos eleccionarios y que una vez en el poder se escamotearon para servir a la oligarquía? ¿Por qué ahora se pretende exigir que todo se haga de una vez, cuando bien poco o nada se hizo durante largos años, pudiendo por lo menos haber propuesto y defendido esas reformas cuya paternidad ahora se reclama, pero que no se tuvo ni la honradez ni el coraje de plantear en años anteriores? La paternidad de una revolución es de quienes la realizan, no de quienes hablaron de ella para luego olvidarla desde el poder.
Sin embargo, que no se crea que tenemos interés fundamental alguno en levantar los cargos que se hacen contra la revolución. La mejor defensa de la revolución es su obra cumplida. Pero conviene de tarde en tarde, en horas de enjuiciamiento y de balance como éstas, poner las cosas en su sitio y despejar los confusionismos y los engaños con que otra vez se trata de mentir al pueblo. Nosotros no hablamos de una revolución: la estamos haciendo. Ella es nuestra mejor justificación ante el Perú y ante la historia. En la conciencia de todos los peruanos honrados está la evidencia de que por primera yez se han empezado a atacar a fondo los problemas fundamentales del país.
Allí está la rotunda probanza de los hechos. Allí está ese puñado de realizaciones trascendentales que con mucho superan a todo in realizado por los gobiernos anteriores. Allí está la recuperación del petróleo de las manos de una empresa extranjera, ante cuyos intereses se prosternaron, por paga o por terror, los políticos que efectivamente gobernaron este país desde el Ejecutivo y desde el Parlamento. Allí está la nueva Ley de Reforma Agraria, que beneficia al campesino y que rompe el espinazo de una oligarquía hasta ayer prepotente. Allí está la Ley General de Aguas, que al fín concreta el sueño de cientos de miles de agricultores cuyos derechos siempre fueron pisoteados en beneficio de los latifundistas. Allí está la nueva política minera, con la cual acabarán las viejas prácticas lesivas a los intereses del Perú. Allí está la ley que pone término a la abusiva especulación de las tierras de expansión de las ciudades y que contribuirá, de manera muy importante, a resolver el problema de la vivienda urbana. Allí está la iniciación de una política de control estatal sobre el Banco Central de Reserva, que ya no representa los intereses privados sino los intereses de la Nación. Allí está, en fin, la nueva política internacional, no de sumisión, sino de dignidad y cuyo rumbo determinan tan sólo los intereses del Perú.
Todo esto, y mucho más, se ha logrado en apenas un año de gestión gubernativa. Hay quienes dicen que es muy grande el poder de la propaganda. Es posible que esto sea así. Pero ninguna propaganda podrá borrar del conocimiento de todos los peruanos la convicción de que este Gobierno está haciendo las cosas que ningún otro se atrevió a realizar, por intereses o por temor. Sin embargo, resulta por entero comprensible que aún persistan la incredulidad y el escepticismo en este país donde tanto se traficó con las promesas y donde la politiquería sustituyó a la política. Aquí precisamente radica una de las grandes culpas y responsabilidades de quienes contribuyeron deliberadamente a la corrupción de nuestras instituciones representativas y de esa democracia en cuyo nombre se comerció con las aspiraciones de un pueblo abnegado cuyo único delito fue creer en quienes habrían de engañarlo.
Mucho más de lo que hemos hecho hemos querido hacer por el bien del Perú. Pero existen poderosas limitaciones que la ciudadanía debe conocer. Nosotros encontramos al Perú en una profunda crisis económica. No heredamos una situación de bonanza. El régimen anterior dejó una deuda externa de más de 37mil millones de soles. ¿Qué de verdaderamente grande o importante para nuestro pueblo se hizo con esta inmensa suma de dinero? ¿Para qué grandes transformaciones sirvió esa deuda enorme que el gobierno anterior contrajo con otros países? Hay que decirlo claramente: buena parte de esos 37 mil millones de soles fue derrochada en la corrupción sin paralelo que asoló a este país durante el régimen anterior. ¿Dónde se encuentran ubicados quienes así traficaron con la miseria de los pobres? Es necesario que se sepa que parte de ellos huyeron de la justicia para cobijarse en organismos internacionales a los cuales siempre sirvieron sin importarles ni el nombre ni el futuro de su Patria. Día llegará en que saldemos cuentas con quienes no sólo robaron la confianza del pueblo. No tenemos por qué hablar con eufemismos. Una revolución implica también un lenguaje diferente, sin medias tintas y sin tapujos.
Pero las limitaciones que la revolución tiene que superar no estriban solamente en la pesada carga de esa deuda cuantiosa que el gobierno anterior contrajo en el extranjero y que el Perú tiene que pagar. Hay otra limitación muy importante. La oligarquía que ha visto afectados sus intereses por la Ley de Reforma Agraria, no invierte su dinero en el país. Este es el gran complot de la derecha económica, su gran estrategia anti-revolucionaria, su gran traición a la causa del pueblo peruano. Se persigue de este modo crear una ficticia crisis económica que vulnere la estabilidad del gobierno. La excusa para no invertir, es que no existe en el país un "clima de confianza". Esta frase manida es el estribillo, pero también el arma sicológica, que día a día utiliza la reacción para cubrir con cortina de humo su verdadera intención anti-patriótica.
¿Qué "confianza" reclaman los grandes propietarios del dinero? ¿Una confianza que les permita mantener las gollerías y los privilegios que nada justifica, excepto sus malas costumbres de explotadores inveterados del pueblo peruano? ¿Una confianza basada en el mismo orden de cosas contra el cual insurgió la revolución? ¿Una confianza como aquella que se creaba cuando eran los dueños del país? Este tipo de confianza no van a tenerla mientras nosotros gobernemos. Y no por odio, sino porque estamos convencidos de que este tipo de confianza es la negación total de las posibilidades de transformación en el Perú; porque en este tipo de confianza se basaron las injusticias que hundieron en la miseria y en la explotación a la gran mayoría de nuestro pueblo.
Hay, sí, condiciones de auténtica confianza para todos aquellos que comprendan que el dinero debe también cumplir una constructiva responsabilidad social. Hay confianza y respaldo gubernamental para la inversión que promueve el desarrollo económico del país, dentro de un marco de respeto por las justas expectativas del capital y por los legítimos derechos de los trabajadores. Hay confianza, porque en el país existe plena estabilidad política. Hay confianza, porque no existe violencia social y porque claramente el pueblo respalda a este Gobierno. Hay confianza, porque el país está sentando las bases de su desarrollo integral en beneficio del pueblo y de todos los que intervienen en el proceso de la producción económica. Hay confianza, porque la inversión privada tiene to-das las garantías que cualquier empresario moderno puede exigir.
Desde un comienzo, el Gobierno Revolucionario declaró su respaldo y su estímulo a la inversión privada, incluyendo la extranjera que se sometiera a las leyes del país. Existen, pues, todas las condiciones de confianza legítima que requiere el inversionista honrado. Muchos hombres de empresa lo están comprendiendo así y ya surgen indicios muy claros de una nueva y positiva tendencia en el campo de la inversión. Pero los sectores oligárquicos del capitalismo nacional, complotan contra la revolución, a través del control del aparato económico y amparados en una prensa ultra-reaccionaria que ha hecho del mito de una mal entendida atmósfera de "confianza", su instrumento de verdadero chantaje contra los intereses del país. El pueblo peruano debe tener muy clara idea de esa verdadera conspiración económica de la oligarquía. Porque el Gobierno Revolucionario no mantendrá eternamente la serena actitud de esperar que esta gente recobre el sentir de las cosas y abandone su perniciosa posición anti-peruana.
Toda la inmensa tarea de realizaciones efectivas de este gobierno se está llevando a cabo sin violencia y sin sangre. La nuestra es la única revolución que, habiendo ya logrado poner en marcha transformaciones profundas, se está cumpliendo en paz. En otros países, reformas agrarias menos avanzadas que la nuestra costaron miles de muertos a lo largo de varios años de cruentas luchas fratricidas. Hasta hoy el Perú ha escapado a este sino de sangre y de muerte. Confiemos en que así seguirá aconteciendo en el futuro. Pero comprendamos que la experiencia que hoy vive nuestra patria representa una conquista sin precedentes. Sin duda alguna, esta revolución es un fenómeno radicalmente nuevo. No se le puede comprender a partir de esquemas tradicionales. Por eso, el ejemplo peruano concita interés, expectativa, admiración en el resto del mundo y particularmente en nuestro continente latinoamericano.
Inclusive pareciese que más allá de nuestras fronteras se aquilata mejor la significación histórica de este gran movimiento revolucionario del Perú. Porque algunos periódicos, algunos de nuestros "honrados y objetivos" periódicos criollos, creen que es honrado y objetivo ocultarle al pueblo lo mucho y lo bien que se habla hoy del Perú en el mundo. Pero no importa. Día vendrá en que aquí se sepa cuanto y con cuánta perfidia ocultaron la verdad los dueños de ese periodismo cuya única preocupación es la de-fensa de inconfesables intereses y un malévolo sensacionalismo. Y todo esto, bajo el manto piadoso de una pretendida libertad de prensa, tras la cual se oculta un turbio mundo de apetitos fariseos y de insidia, cuando no de calumnia cotizable.
Detrás de la campaña de confusionismo contra la revolución en marcha hay, por cierto, muy poderosos intereses. Ellen dictan el sentido de esa propaganda que, de un lado, exige demagógicamente ilusos extremismos y, de otro, insinúa que nuestra revolución ha entrado en una fase de ablandamiento. Ambas posturas de la anti-revolución, tienen una misma fuente de inspiración y es una la bolsa que las paga. Estas dos estrategias son claramente perceptibles. Una de ellas, persigue que la revolución se acelere demasiado y se precipite. Pero no cometeremos este error. La otra estrategia de la anti-revolución, persigue presentarnos como un movimiento ya ganado por la complacencia, sin empuje e incapaz de ir más allá de donde ya ha llegado. Naturalmente, detener la marcha de la revolución cuando ella recién ha comenzado sería otro funesto error que tampoco vamos a cometer. Sabemos muy bien que para tener éxito las reformas iniciadas deben necesariamente complementarse con otras que son igualmente indispensables. Para nosotros, la transformación de este país es un proceso complejo e integral que tiene que atacarse desde distintos frentes y en diferentes planos de acción. Por eso, la revolución tiene un programa. Y ese programa será cumplido metódicamente y en su totalidad.
Las dos estrategias de la oligarquía se mueven al unísono, en perfecto concierto, desde aquí y desde el extranjero. La acción confabulada de los adversarios de la revolución funciona a estos dos niveles. Uno de sus principales instrumentos es la sincronizada propaganda deformadora de la verdad, que opera, a través de ciertas agencias noticiosas extranjeras, de algunas revistas de circulación internacional y de la mayoría de periódicos que se imprimen en el Perú que representan y defienden los intereses de la oligarquía peruana y sus cómplices foráneos.
En esta insidiosa campaña de mentiras, bien poco o nada tiene que ver la inmensa mayoría de los periodistas peruanos, que no son responsables de la línea de acción que impone la mayor parte de los propietarios de los medios de prensa. En general, esa inmensa mayoría de periodistas simpatiza realmente con la Revolución. Pero quienes controlan y monopolizan la propiedad de esos órganos de prensa son miembros de la oligarquía enemiga de la transformación nacional que estamos realizando.
Las excepciones son pocas y muy honrosas. Esos diarios y revistas sufren en carme propia las represalias económicas de la oligarquía a quien se niegan a servir. La honradez de su posición independiente frente al Gobierno Revolucionario los hace acreedores al respeto y a la gratitud del pueblo peruano. Por ello, les expresamos nuestra solidaridad frente a la campaña de que son víctimas. Esta es la verdad. Y nadie lo sabe mejor que quienes trabajan en los órganos de prensa del Perú.
La revolución seguirá adelante hasta cumplir sus objetivos, sin precipitaciones y sin desmayos, por su propio camino, con sus propios métodos. Hemos sabido resistir todas las presiones. A nosotros no se nos provocará. Pero seremos implacables en la defensa de esta revolución de cuyo éxito depende el futuro del Perú. Que no se confunda la tolerancia con impunidad. En el Perú de hoy los campos están ya claramente marcados. Esta revolución será defendida hasta las últimas consecuencias. Sus adversarios de dentro y de fuera deben saberlo sin posibilidad de error. La Fuerza Armada del Perú la sustenta y el pueblo día a día la defenderá más porque la sentirá más suya.
Sabemos que frente a la revolución hay una conjure tenebrosa manejada por elementos externos, que persigue detener el proceso de cambio en el Perú. Sabemos que los hilos de esa conjura se mueven también con el dinero de la oligarquía y la complicidad cotizable de dirigentes políticos que insurgieron como revolucionarios para después servir a la reacción de ultraderecha. La Nación debe saber que el gobierno permanece alerta. Que defenderá la revolución y que mantendrá las conquistas ya entregadas al pueblo. Esta será una lucha sin cuartel. Estamos dispuestos a correr todos los riesgos. Poco en realidad importan nuestras vidas, porque ellas ya han sido entregadas a la revolución. Y reiteramos que si nosotros caemos en la lucha, otros la continuarán hasta el final, con más denuedo, más fuerza, más vigor.
Si la oligarquía y los caciques políticos que la sirven, quieren violencia, habrá violencia en el Perú. Pero quienes la desaten no quedarán ilesos. Sobre ellos caerá el castigo ejemplarizador de la revolución. Esta revolución será defendida en todos los terrenos y contra todos sus enemigos, a cualquier costo.
Quedan todos claramente notificados de cuál es la posición del Gobierno Revolucionario. No es una amenaza. Pero sí una categórica advertencia. Es preciso recordar, sin embargo, que antes de ahora hemos dicho que el Gobierno Revolucionario nada tiene contra las ideologías renovadoras, ni contra las masas populares de cualquiera de los partidos políticos del país. A ellas, el Gobierno Revolucionario les tiende la mano para defender en común la causa del pueblo. Pero no a los dirigentes que fueron cómplices del gran engaño que significó convertirse en defensores de los enemigos del pueblo del Perú. Con esos dirigentes, nada tenemos en común. Con ellos no hay entendimiento posible, porque representan el brazo político de la oligarquía anti-revolucionaria. Hablamos sin eufemismos. Abiertamente ponemos las cartas sobre la mesa. No es nuestro el lenguaje sibilino de los políticos criollos. Por eso hablamos en la forma directa y clara que el pueblo comprende.
Los grandes objetivos de la revolución son superar el subdesarrollo y conquistar la independencia económica del Perú. Su fuerza viene del pueblo cuya causa defendemos y de ese nacionalismo profundo que da impulso a las grandes realizaciones colectivas y que hoy, por primera vez, alienta en la conciencia y en el corazón de todos los peruanos. Esta revolución se inicia para sacar al Perú de su marasmo y de su atraso. Se hizo para modificar radicalmente el ordenamiento tradicional de nuestra sociedad. El sino histórico de toda verdadera transformación es enfrentar a los usufructuarios del status quo contra el cual ella insurge. La nuestra no puede ser una excepción. Los adversarios irreductibles de nuestro movimiento serán siempre quienes sienten vulnerados sus intereses y sus privilegios: la oligarquía
Esa oligarquía, sus aliados de dentro y sus amos de fuera son, pues, y serán siempre, nuestros adversarios implacables. Tengamos conciencia de que hemos sido los únicos que en este país han afectado sus intereses. Esta es la primera vez que esa oligarquía carece de influencia política, la primera vez que no gobierna. Por eso, no perdona ni jamás perdonará a quienes se han atrevido a desafiar su poder, su dinero, su fuerza. Ella permanecerá at acecho, aguardando el momento propicio para lanzar una ofensiva frontal contra el Gobierno de la Revolución.
No creemos, pues, que el adversario de la revolución ha sido ya vencido definitivamente. Ha sufrido algunas serias derrotas, pero la guerra no ha concluido aún. Terminará cuando la Revolución Nacional haya afianzado profundamente sus raíces; cuando el pueblo pueda sentirse absolutamente seguro de que esa oligarquía, que con sus cómplices lo hundió en la pobreza y en el engeño, ya no puede intentar su retorno at control del país. Nosotros no podemos cometer el grande y trágico error de creer que la revolución ha sorteado ya todos los peligros. En realidad, ella recién está comenzando a confrontarlos. No nos durmamos sobre los laureles de victorias iniciales. Mantengámonos vigilantes, alertas, decididos. Nuestro compromiso no es con un ordenamiento político tradicional, formalista, básicamente inoperante y obsoleto. Nuestro compromiso es con el pueblo y con la revolución que ese pueblo demanda. A nada ni a nadie debemos lealtad, sino al Perú y a su causa de justicia social que la revolución encarna y representa.
Por eso, este gobierno tiene también el deber de asegurar la continuidad de la revolución. Sería pueril e indefensible que, en el futuro, permitiéramos la destrucción de la obra revolucionaria a manos de un nuevo gobierno conservador, que trabajaría para restablecer ese pasado contra el cual nosotros insurgimos. Por todo esto, la vuelta al orden constitucional, que tanto reclaman nuestros adversarios, se producirá únicamente cuando se haya garantizado la permanencia de la revolución y su continuidad; únicamente cuando en una nueva Constitución se consagren las conquistas de la revolución; y únicamente cuando no exista posibilidad de que el Perú sea otra vez Ilevado al sistema ominoso que abolimos el 3 de Octubre de 1968.
Cumplidos estos requisitos, el Perú podrá escoger el camino de futuro que decida el concurso de todos sus ciudadanos, el camino que quiera la auténtica voluntad popular. Entonces, y sólo entonces, nosotros consideraremos que hemos cumplido por entero nuestro deber y nuestro compromiso con el Perú, con su pueblo, con su historia. Con nadie más tenemos compromiso alguno; hacia nadie más tenemos un deber. Esperamos que todos entiendan claramente lo que esto significa. Confiamos en que quienes aún abrigan ilusas esperanzas de volver a disfrutar las prebendas y privilegios de un ayer para siempre cancelado, las abandonen definitivamente.
Y que no se diga que estamos rompiendo la armonía entre todos los peruanos. Ella nunca ha existido en realidad. En el pasado, porque la concordia fue imposible entre un pueblo explotado y sus explotadores. Y en el presente, porque la armonía no puede existir entre quienes defienden los intereses de la oligarquía y quienes defendemos los intereses del pueblo. No puede haber armonía entre la revolución y la anti revolución. El desarrollo, entendido como proceso transformador y revolucionario, tiene un precio que debe ser pagado y que, en gran parte, consiste en la liquidación de todos los privilegios que los pocos tuvieron a expensas de los muchos. Bien poco valdría esta revolución si ella simplemente aspirara a modernizar el país, a introducir cambios secundarios en sus instituciones tradicionales. Para nosotros el desarrollo necesariamente implica alterar de modo fundamental las bases de relación política y económica que hasta hace un año prevalecieron en el ordenamiento social del país. Entre quienes respaldamos esta revolución y quienes a ella se oponen no hay entendimiento posible. La verdadera armonía, la verdadera unión nacional, tiene que construirse de ahora en adelante entre los peruanos que apoyan y defienden la necesidad de transformar al Perú. Toda concepción de la unidad nacional en base a poner del mismo lado a los sostenedores de la revolución y a sus enemigos es, por to tanto, falsa y anti-histórica. Aceptarla sería desnaturalizar la revolución.
Transformar una sociedad tan compleja como la nuestra, no es tarea sencilla ni de pronta culminación. Esta revolución apenas ha cumplido un año de existencia. Los peligros más grandes aún no han aparecido. Debemos esperar días difíciles. Y crear en nuestro pueblo conciencia responsable de que tendrán inevitablemente que venir días así. A medida que la revolución se afiance y nuevos privilegios sean abolidos para bien del pueblo, la oligarquía y sus felipillos redoblarán esfuerzos pare frustrarla.
A esa oligarquía empecinada en defender la sinrazón de su propio egoísmo y todos sus agentes declarados o encubiertos, peruanos o extranjeros, hoy les volvemos a decir que no les tememos, que la Revolución no bajará la guardia, que ella continuará su obra de transformación nacional y que seremos implacables en castigar cualquier intento de entorpecer su camino.
Si sentimos así nuestro deber y nuestro compromiso con la revolución, tenemos que velar porque ella sea siempre ejemplo de limpieza, de honradez, de eficiencia, de sacrificio, de entrega generosa. Tenemos que crear conciencia de la inmensa tarea que una revolución entraña. Será necesario enmendar día a día los errores que inevitablemente se cometen en el diario quehacer de la revolución. Seamos capaces de rectificarlos. Tengamos la honestidad, la humildad, la sabiduría y el valor que otros nunca tuvieron para reconocer errores y enmendarlos. Esto, lejos de debilitar a la revolución, le dará mayor fuerza porque le dará mayor autoridad moral. Pero seamos supremamente exigentes con nosotros mismos, aspiremos a ser cada día mejores, estimulemos la crítica honesta que es un aporte invalorable en toda obra de creación. Más, por sobre todo, no olvidemos nunca el sagrado deber de ser siempre leales con esta revolución de la que pende el porvenir de nuestra Patria.
Nuevas tareas nos aguardan en este segundo año que hoy se inicia. Ellas serán otros pasos en el cumplimiento del programa revolucionario, que todo el Perú conoce ya. El balance de estos primeros tiempos es positivo. Pero no nos sintamos satisfechos, porque en verdad mucho queda por hacer en el Perú. Que este segundo año de la revolución nos encuentre más fuertes y más unidos y que este movimiento siga obedeciendo a su inspiración primera: la conquista que el Pueblo y la Fuerza Armada del Perú, unidos, hagan del ideal de lograr una nación con justicia social para todos sus hijos.
Creo mi obligación hacer público nuestro reconocimiento al gran sector de ciudadanos que, identificados con el espíritu y la obra de la revolución, laboran en diversos campos de actividad; principalmente al selecto grupo de técnicos y profesionales que con patriotismo y desinterés trabajan por la causa de la transformación nacional. Al hacerlo, muchos de ellos atraen sobre sí los odios y la injuria de los grupos reaccionarios. Esos ciudadanos que enfrentan riesgos y peligros por su identificación con el espíritu revolucionario, merecen de nosotros respeto y gratitud, porque sabemos muy bien con cuanto desprendimiento están trabajando por el Perú. Con ellos nos sentimos solidarios y la revolución, de la cual son parte importante por la calidad del trabajo que realizan, los defenderá contra todas las amenazas y todos los peligros. Al igual que nosotros, ellos son también soldados de la revolución.
En un país donde muy pocos supieron ser consecuentes con sus propios principios, donde muchos se doblegaron ante los halagos o las amenazas, esos ciudadanos han dado a todos un ejemplo de coraje al apoyar decididamente una revolución que encarna los ideales nacionalistas y revolucionarios por los cuales ellos, con valor, supieron luchar en el pasado. Por eso, yo quiero esta noche revelar el significado de un gesto así, patriótico y valiente. Y reiterar a esos dignos ciudadanos el reconocimiento y el respaldo de la Fuerza Armada que nunca olvidará el esforzado aporte que ellos están dando a la causa sagrada del Nuevo Perú.
Quiero, para terminar, dirigirme en primer lugar a quienes hasta hoy no militan en la revolución y, en segundo lugar, a los campesinos del país. A los primeros, quiero decirles en nombre del Gobierno Revolucionario, que en esta gesta nacional hay un lugar para todos los peruanos que sinceramente deseen un cambio profundo en nuestro país. Sólo están excluidos de la revolución, los que de una manera u otra se sientan comprometidos con la oligarquía o con el pasado de oprobio contra el cual insurgimos. Esta es una minoría del Perú. La inmensa mayoría, los obreros, los empleados, los intelectuales, los hombres de industria, los estudiantes, los profesionales, es decir, el verdadero pueblo del Perú, no tiene por qué sentirse solidario con el pasado, ni por qué defender los intereses de los enemigos de la revolución. Para ellos y con ellos queremos hacer esta revolución.
Mis palabras finales de esta noche serán para los campesinos, porque la revolución ha comenzado por la reforma agraria; por esta reforma agraria que muchos soñaron, pero que muy pocos creyeron ver realizada algún día en nuestra Patria; por esta reforma agraria que está despertando al campesino y que concita la admiración y el respeto del mundo entero. Sin embargo, como lo previmos el día en que ella fue promulgada hace sólo tres meses, ya es blanco de los intentos de sabotaje y entorpecimiento.
A esos campesinos, para los cuales se hizo la reforma agraria, hoy les decimos que no se dejen engañar; que piensen en lo poco que por ellos hicieron quienes desde el poder dieron una ley de reforma para defender a los poderosos de la tierra; que comprendan que no puede ser sincera la propaganda de quienes hoy tratan de confundir y crear desconcierto; y que estén listos a defender con sus propias vidas si fuera necesario las tierras y las aguas que son y serán suyas.
Mucho del destino de la revolución depende del esfuerzo y responsabilidad de los campesinos para hacer exitosa la reforma agraria. Existen y existirán problemas en su implementación. Esto es inevitable. Pero los campesinos deben estar alertas contra todos los enemigos de sus reformas, que son los enemigos de su revolución. No deben olvidar jamás que esta reforma y esta revolución se está haciendo para todo el pueblo, para todos los pobres del Perú. Los beneficios de la reforma agraria, también deben alcanzar a otros sectores de nuestra sociedad que fueron igualmente explotados por la misma oligarquía que hundió a los campesinos en la miseria. La revolución comenzó por el campo pero no se detendrá en él. El horizonte de la revolución es el horizonte mismo de la Patria.
Si tenemos el poder, debemos aceptar la responsabilidad de triunfos y derrotas. De nosotros depende el futuro de la revolución. Pero ella vencerá. Tenemos de nuestro lado la fuera de la razón, pero también la razón de la fuerza.

domingo, 11 de septiembre de 2016

PPK SACA RONCHAS CUANDO BAILA

Algunos periodistas y una parte de la intelectualidad que se irroga el derecho de “aconsejar” al Presidente de la Republica, critican a este último, de combinar sus actividades políticas, con bailecitos originales y bien ejecutados.

Prudentemente, yo me afilio a la citación de Nietzsche, que consideraba como un grave desperdicio, el día en que no podía bailar. O como decía el marsellés, Maurice Béjar: Bailar tiene un mínimo de explicaciones y un máximo de sensaciones. Cuando el gringo PPK baila, no tiene mucho que relatar, pero tiene mucho que decir. En cambio, la japonesita Fujimori, cuando camina con las polleras andinas (prestadas para fotografiarse), parece bailar el Nihon Buyo, un poco acelerado y sin tener nada que decir…

El gringo PPK me resulta simpático, aun cuando nos separa un abismo ideológico de profundas antipatías. Pero cuando baila, justo es reconocer que posee un estilacho locuaz, que amenaza de convertirse en exclamación poética. Lo que confirma aquello que alguna vez dijo Paulo Cooelho, que el baile es una de las formas más perfectas de comunicación, con inteligencia infinita…

Bailar en permanencia como lo hace PPK, cuando tiene 73 espadas de Damocles que empuñan 73 cretinos, es como bajar al infierno y escupir al diablo. Con un poco más de sensualidad en sus bailes, es claro que PPK sacará a bailar, uno de estos días, a la japonesita Fujimori y como decía lúcidamente Kundera, el erotismo es como el baile: una parte de la pareja siempre se encargará de manejar a la otra… El cerebro crea el pensamiento y el baile es uno de sus lenguajes…No hay que angustiarse, el gringo terminará por bailar con su pareja… al fin y al cabo, son de la misma camada…


viernes, 2 de septiembre de 2016

Cipriani y las malas palabras




Cuando el Cardenal Cipriani acusa a las ministras del gobierno de respondonas, se le sale el machismo impenitente por la pata de los caballos. Ese machismo no transige jamás con la más mínima modificación del estatuto  que la sociedad y, particularmente la iglesia, acuerdan a la mujer. Incluso, si  debido a su inteligencia la mujer logra acceder, al desempeño de altas funciones de Estado.
La mujer  continua, globalmente, a sufrir la sumisión impuesta por el hombre en un contexto social que él mismo ha creado y, donde a menudo, es relegada brutalmente a su rol reproductor, a su rol de objeto sexual, a su obligación de ocuparse de la casa, de los hijos y otras ocupaciones de servidumbre. Pero además, ella debe mostrarse humilde frente a las humillaciones morales, físicas e intelectuales que se le inflige.
La mujer, para Cipriani, está llamada a observar un sometimiento total y debe hacerlo de preferencia en silencio. La mujer debe callarse en todas las lenguas. Jamás contradecir.  Ella podrá abrir la boca, únicamente para ratificar que no refuta, que no objeta, que no contradice, que no impugna, que no responde, que no provoca…
¿Para qué sirve que Cipriani sea el primero en conocer la doctrina Católica, si es el último en comprenderla? 
¿Para qué sirve que sea el primero en la jerarquía eclesiástica, si es el último en la jerarquía de los valores humanos?
¿Para qué sirve ser el primer predicador de la buena palabra, si Cipriani solo emplea insultos y malas palabras?
facebook