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martes, 19 de julio de 2016

BYE BYE EUROPE ?



Victor Raul Gamarra S.
Le départ du Royaume-Uni de L'Union européenne est donc le dernier maillon d'une chaîne de ratages et maladresses, imposés par l'orthodoxie néo-libérale pure et dure, choisis et appliqués par l'UE. Le départ des Britanniques a succédé à la crise humiliante que les institutions européennes ont fait subir à la Grèce. Ce pays, à partir d'un trucage effrayant de ses chiffres budgétaires conseillé par Goldman Sachs, a été mis à mort par une politique absurde d'exigences austéritaires démesurées, par le bradage de ses biens nationaux et autres mesures attentatoires à sa souveraineté, toutes imposées par la Commission européenne. En deuxième lieu, rappelons-nous le traitement scandaleux réservé aux dettes souveraines des pays du Sud, avec l'imposition impitoyable de politiques budgétaires trop restrictives.

En troisième lieu, il convient de pointer les malencontreuses réformes structurelles et la crise des migrants gérées, de façon incompréhensible, à la va te faire foutre… Bref, le Royaume-Uni a été obligé de choisir entre une Union Européenne défaillante et un exil volontaire certes, mais incertain. À cette situation déplorable, il faut ajouter la présomption de nouvelles éclosions de revendications d'indépendance et de souveraineté, et de départ de l'UE. Face à la dégradation inexorable et à la perte d'influence des institutions européennes, se développent, de plus en plus clairement, une contestation et une désobéissance grandissantes parmi bon nombre des États membres. La Hongrie, par exemple, organisera le 2 octobre prochain un référendum voulu par le gouvernement, sur le plan européen de la répartition des réfugiés dans les pays membres de l'Union européenne.

Il faut, en conséquence, changer de fond en comble cette Europe malade et la doter d'une structure institutionnelle démocratique, dans le cadre d'une nouvelle législation axée sur la solidarité et le partage. La deuxième vertu du Référendum anglais, c'est donc de permettre à tous les pays européens de réfléchir sérieusement à des changements structuraux profonds et urgents. Quitte à rédiger un nouveau traité qui puisse modifier radicalement le fonctionnement de l'UE. Pour ce faire, il faudrait introduire dans ses articles, à l'heure de leur assemblage, la motion de démocratie de participation pleine qui puisse restaurer le droit des peuples de pouvoir élire démocratiquement leurs représentants. Il faudrait en finir avec la froideur terrifiante des technocraties européennes actuelles qui monopolisent, parfois avec dédain et mépris et de façon autoritaire, le pouvoir de légiférer.

Il faudrait aussi, établir des mécanismes d'harmonisation fiscale incontournables, pour empêcher la mainmise des sociétés multinationales qui jusqu'à présent, ont réussi à imposer leurs diktats, pour organiser la plus grande et la plus honteuse évasion fiscale, à l'échelle continentale. La nouvelle Union Européenne devra accélérer le rééquilibrage économique entre les pays membres, promouvoir l'application de politiques concertées de plein emploi dans toute l'union, redéfinir les politiques industrielles pour y donner la priorité à la transition écologique, redéfinir la politique de coopération internationale avec les pays pauvres entre autres mesures à prendre.














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