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jueves, 17 de octubre de 2013

Journée de la pauvreté.

conversaciones
en la capilla 
ardiente


Victor Raul Gamarra Sotomayor
http://viraugassot.blogspot.com

Il est temps d’entendre ces Belges qui souffrent de la crise au quotidien

17 octobre 2013  | Depuis le début de la crise en 2008, la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté est l’occasion de malheureusement constater d’année en année l’explosion des indicateurs sociaux en Belgique. Face à ces constats, Ecolo appelle à une véritable politique globale de lutte contre la pauvreté au niveau fédéral. On ne peut se contenter d’actions gadgets et cache-misère, ces Belges qui souffrent de la pauvreté au quotidien ont besoin de politiques à la mesure des efforts accomplis pour réduire le déficit public. Des solutions existent pour garantir un niveau de vie décent à chacun. Face à la situation sociale actuelle, il est impératif de les mettre en œuvre.
Les indicateurs sociaux sont alarmants :
- 15,3% de la population belge vit sous le seuil de pauvreté contre 14,7% en 2008 ;
- près d’un enfant sur cinq est en risque de pauvreté ;
- le nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration sociale a crû de 14% depuis 2008 ;
- 30,1% de la population éprouve des difficultés à couvrir ses dépenses de logement ;
- 5,1% de la population belge vit dans un ménage dont un des membres a dû reporter ou annuler des soins de santé au cours de l’année écoulée pour des raisons financières (contre 2,7% en 2008) ;
- environ 660.000 travailleuses et travailleurs sont sans emploi….
Devant ces constats, la Secrétaire d’Etat à la pauvreté multiplie les actions symboliques depuis son arrivée au gouvernement : ruban blanc aux fenêtres, manuel pédagogique envoyé aux écoles… tandis que d’autres mesures fédérales assombrissent le tableau : dégressivité des allocations chômage, limitation dans le temps des allocations d’insertion, diminution de l’enveloppe bien être….
Ca suffit. Il est temps de voir les choses en face et d’enfin porter les réformes nécessaires pour garantir le bien être de chaque belge, à savoir notamment :
- le relèvement des allocations sociales minimales au seuil de pauvreté ;
- l’individualisation des droits sociaux ;
- le relèvement du salaire minimum ;
- un soutien fédéral aux travaux qui permettent aux familles d’économiser l’énergie.
Les communicateurs de la Belgique joyeuse doivent aussi entendre ce cris des Belges qui s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la crise et la précarité. Il est temps d’agir.

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