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sábado, 2 de noviembre de 2013

AU PÉROU, LA CRISE ÉCONOMIQUE ENTRAÎNE UNE NOUVELLE DÉFORESTATION DE L’AMAZONIE

AU PÉROU, LA CRISE ÉCONOMIQUE ENTRAÎNE UNE NOUVELLE DÉFORESTATION DE L’AMAZONIE

Une étude américaine a révélé que la crise économique de 2008 a entraîné une nouvelle ruée vers l’OR au Pérou dont la principale victime demeure la si précieuse forêt amazonienne. 
Révélée par le quotidien anglais The Guardianune étude américaine réalisée par la Carnegie Institution for Science a  tiré la sonnette d’alarme sur l’accroissement de déforestation en Amazonie péruvienne.  La région de la Madre de Dios, située dans le sud-est du pays à la frontière avec le Brésil, est la plus touchée par ce fléau.
Les mines clandestines sont responsables d'une recrudescence de la déforestation en Amazonie péruvienne ©Andrés Huby
Les mines clandestines sont responsables d’une recrudescence de la déforestation en Amazonie péruvienne ©Andrés Huby
La crise économique de 2008 et ses effets continus en seraient la principale cause. L’Amérique Latine n’a pourtant pas souffert de la même façon que les pays industrialisés. Au début de la crise, les économies sud-américaines ont fait preuve d’une bonne résistance malgré une baisse de la croissance dans les pays (à l’époque, c’était une première en 5 ans). Le Pérou s’est rapidement relevé, il fait figure à présent de bon élève aux yeux du FMI, fort d’une croissance moyenne de 7 % ces cinq dernières années.
La cause de la déforestation vient plus précisément du marché de l’or qui n’a cessé d’augmenter jusqu’à 2013. En cinq ans, son cours a atteint des sommets (1900 dollars en septembre 2012). L’Or devient une des rares valeurs sûres en temps de crise ; une aubaine pour les orpailleurs avides d’argent. Dès lors, l’exploitation minière illégale de petite échelle explose dans la région de la Madre de Dios. La crise a amplifié le nombre d’orpailleurs de 25 000 à 100 000 en quelques années. Le Pérou est devenu le premier exportateur d’or d’Amérique Latine. Il attire les convoitises bien au-delà du continent lui-même.
Aux exploitations artisanales de bois (acajou), des élevages intensifs, de pétrole s’ajoutent dorénavant celles de l’or et des mines clandestines. Les populations indiennes locales font face à la barbarie de ces colons. Des assassinats et des disparitions ont été constatés. De nouvelles maladies se développent et un réseaude prostitution de jeunes indiennes s’est fixé pour répondre aux besoins des pilleurs de la forêt. Cette situation a été facilitée grâce à la vente par l’Etat péruvien  de 70 % de la forêt à des compagnies pétrolières.

Des conséquences néfastes pour l’écosystème

Outre les agissements indéfinissables des colons envers la population locale, l’environnement est l’autre grande victime des orpailleurs. La fièvre de l’or a engendré une augmentation de plus de 400 % de la déforestation dans la région Madre de Dios entre 1999 et 2012. Depuis 2008, on estime à plus de 6000 le nombre d’hectares de forêt détruits à cause des mines clandestines au Pérou.
L’accroissement de la déforestation pourrait aboutir à  « un désastre écologique » d’après les mots du ministre de l’environnement Antonio Brack. Les mineurs amateurs ne connaissent pas les nouvelles techniques d’exploitation et utilisent de vieilles méthodes comme celle de l’amalgamation au mercure pour séparer l’or (les deux métaux sont chauffés, le mercure s’évapore, il ne reste plus que l’or). Cette technique a de graves conséquences écologiques, les sédiments se déversent dans les fleuves ; la pollution au mercure y est très forte.
Le déboisement intensif de la forêt  provoque  une augmentation des émissions de Gaz à effet de serre. La captation photosynthétique est aussi moins importante. Enfin, des espèces rares d’animaux sont en danger à mesure que leur habitat naturel disparaît. Dernièrement, l’ONG vérité a démontré que l’exploitation de l’or au Pérou était si importante qu’elle dépasse celle de la drogue.

Une étude américaine a révélé que la crise économique de 2008 a entraîné une nouvelle ruée vers l’OR au Pérou dont la principale victime demeure la si précieuse forêt amazonienne. 
Révélée par le quotidien anglais The Guardianune étude américaine réalisée par la Carnegie Institution for Science a  tiré la sonnette d’alarme sur l’accroissement de déforestation en Amazonie péruvienne.  La région de la Madre de Dios, située dans le sud-est du pays à la frontière avec le Brésil, est la plus touchée par ce fléau.
Les mines clandestines sont responsables d'une recrudescence de la déforestation en Amazonie péruvienne ©Andrés Huby
Les mines clandestines sont responsables d’une recrudescence de la déforestation en Amazonie péruvienne ©Andrés Huby
La crise économique de 2008 et ses effets continus en seraient la principale cause. L’Amérique Latine n’a pourtant pas souffert de la même façon que les pays industrialisés. Au début de la crise, les économies sud-américaines ont fait preuve d’une bonne résistance malgré une baisse de la croissance dans les pays (à l’époque, c’était une première en 5 ans). Le Pérou s’est rapidement relevé, il fait figure à présent de bon élève aux yeux du FMI, fort d’une croissance moyenne de 7 % ces cinq dernières années.
La cause de la déforestation vient plus précisément du marché de l’or qui n’a cessé d’augmenter jusqu’à 2013. En cinq ans, son cours a atteint des sommets (1900 dollars en septembre 2012). L’Or devient une des rares valeurs sûres en temps de crise ; une aubaine pour les orpailleurs avides d’argent. Dès lors, l’exploitation minière illégale de petite échelle explose dans la région de la Madre de Dios. La crise a amplifié le nombre d’orpailleurs de 25 000 à 100 000 en quelques années. Le Pérou est devenu le premier exportateur d’or d’Amérique Latine. Il attire les convoitises bien au-delà du continent lui-même.
Aux exploitations artisanales de bois (acajou), des élevages intensifs, de pétrole s’ajoutent dorénavant celles de l’or et des mines clandestines. Les populations indiennes locales font face à la barbarie de ces colons. Des assassinats et des disparitions ont été constatés. De nouvelles maladies se développent et un réseaude prostitution de jeunes indiennes s’est fixé pour répondre aux besoins des pilleurs de la forêt. Cette situation a été facilitée grâce à la vente par l’Etat péruvien  de 70 % de la forêt à des compagnies pétrolières.

Des conséquences néfastes pour l’écosystème

Outre les agissements indéfinissables des colons envers la population locale, l’environnement est l’autre grande victime des orpailleurs. La fièvre de l’or a engendré une augmentation de plus de 400 % de la déforestation dans la région Madre de Dios entre 1999 et 2012. Depuis 2008, on estime à plus de 6000 le nombre d’hectares de forêt détruits à cause des mines clandestines au Pérou.
L’accroissement de la déforestation pourrait aboutir à  « un désastre écologique » d’après les mots du ministre de l’environnement Antonio Brack. Les mineurs amateurs ne connaissent pas les nouvelles techniques d’exploitation et utilisent de vieilles méthodes comme celle de l’amalgamation au mercure pour séparer l’or (les deux métaux sont chauffés, le mercure s’évapore, il ne reste plus que l’or). Cette technique a de graves conséquences écologiques, les sédiments se déversent dans les fleuves ; la pollution au mercure y est très forte.
Le déboisement intensif de la forêt  provoque  une augmentation des émissions de Gaz à effet de serre. La captation photosynthétique est aussi moins importante. Enfin, des espèces rares d’animaux sont en danger à mesure que leur habitat naturel disparaît. Dernièrement, l’ONG vérité a démontré que l’exploitation de l’or au Pérou était si importante qu’elle dépasse celle de la drogue.

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