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lunes, 28 de enero de 2008

HUMALA, LAS RATAS Y LOS RATONES

(Vira Gasot)
Nuestro Perú republicano, heredero desgraciado más de miserias que de grandezas, ha incubado a lo largo de su historia, el principio inmortal de la collera y su irrestricta defensa a muerte. Collera siempre exclusiva y, por definición, excluyente y excluida de otras colleras exclusivas y excluyentes, tan iluminadas las unas como las otras y todas, legítimas fundadoras del rabo de paja, concepción tecnológica peruana que en materia de política, arma la de nunca acabar y nos define como un pueblo de miserables sentados en un banco color oro, pero sin brillo y maloliente.

Esa es mi patria, ese es mi Perú...

La collera del Apra, cuyo pensamiento en materia de captura y uso del poder político, actúa como si le habrían confiado la custodia del estado para toda la eternidad, ha comisionado a un esperpento de dudosa juridicionalidad, pero de certera ignorancia jurídica, la eliminación factual de un enemigo declarado de la collera aproalanista, el comandante Ollanta Humala.

La Fiscal Gladiz Fernández, ratón obediente del nervioso ordenador de palacio, viene de solicitar para él, una módica pena de prisión de 15 años. Así, la carneteada roedora dócil y sumisa, prospecta alejarlo de la brega política alejando, o creyendo alejar con esta torpe reflexión, el peligro de la presencia de la izquierda en las elecciones del 2011, peligro que representa para todos los partidos de derecha, una abominable pesadilla y a la que hay que conjurar legal e ilegalmente y si no se puede, allí están los búfalos, émulos de los Colina, en perpetua busca de trabajo sucio.

Se imputa a Humala de tener responsabilidad en el "Andahuaylazo" lo que costó lamentablemente la vida a 6 personas y Humala se defiende evocando su ausencia del país cuando ocurrieron los hechos, pero esta circunstancia parece ser más agravante que atenuante ante los ojitos pardos de la roedora, porque según élla, la libertad de opinión sólo se respeta cuando se coincide con el Apra y sus satélites, y cuando no, la libertad de opinión colgaría como una espada de Damocles, presta ha hundirse en el cráneo del que contradice.
Yo me pregunto, en el terreno fecundo de la suposición, ¿cuál habría sido la actitud del Apra, ya no frente a la victoria del "Andahuaylazo" sino, frente a la derrota de Toledo, indígena calzonazo, pusilánime y sobón de los gringos?
Frente a este pálido personaje a quien muchos de los que hoy inciensan, confundiendo su desorden y su incapacidad como sinónimos de tolerancia democrática, a la época, acariciaron todos a una, la idea de licenciarlo por incapacidad mental y moral.
Esa es mi patria, ese es mi Perú... reza la canción, pero no dice que el nuestro, es un país donde hay que salir a la calle todos los dias, un país donde hay que hacer mítines en permanencia contra las ratas, los ratones y contra los ectoplasmas de cinco puntas que amenazan, también en permanencia, a la libertad de pensar, al firmamento y a sus estrellas...

sábado, 26 de enero de 2008

LA INTRANSIGENCIA DEL VERBO

(Vira Gasot)



Se le dio por lotizar el Perú y sus riquezas. Se le dio por vendernos al remate, y, en su particular estilo de vendedor de cebo de boa, se lanzó aguerrido sobre auditorios que trafican ya con la producción artificial de serpientes, con el clonaje de vacas y bueyes para consumo humano.

Se le da por hablar gritando, con la mesiánica certitud que su palabra es divina, que Cervantes como Marx sólo fueron sus vulgares imitadores, pero Madrid no es Lima y Lima no es Madrid y la paciencia en ambos sitios tiene límite y lo pusieron en su sitio.

Primero, lo recibieron con fastos nublados y de segundo orden. Ni el Rey ni su zapatero remendón se rindieron al aeropuerto para darle la bienvenida. Luego, lo dejaron hablar, convencidos de que el bicho no dice nada, solo es grandazo, eso si, con mucha diplomacia, como si un secreto embarazo les impidiera confesar la vergüenza de ser amigos del “aliado mas servil de la región”.

Para completar el carrusel circense, se echó flores, denigrando a sus vecinos para mejor brillar, o para mejor hacer brillar la indecencia, la impudicia de un perro de hortelano.

Adivinen, quién es el perro y quién es el hortelano. Pero díganlo en rima, por favor...

viernes, 25 de enero de 2008

MALESTAR EN LA CIVILIZACION

Régis Debray


"L'instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d'un engagement porté par l'espérance." Qu'en auraient pensé, devant le peloton d'exécution, Jean Cavaillès, Marc Bloch, Jean Prévost, Léo Lagrange ? Ils avaient assez de foi en eux pour hausser les épaules. Mais du temps où il y avait une gauche en France, cette injure - dans la bouche d'un président de la République - eût mis un million de citoyens sur le pavé. Une "politique de civilisation" ? Certes, mais laquelle ? Chacune se définit par sa façon de souder ou de distinguer le temporel et le spirituel. Des Eglises libres de l'Etat, dans une nation élue, comme aux Etats-Unis, ce n'est pas un islam inféodé à l'Etat, comme en Turquie, ni un Etat libre des Eglises, comme en France, fille de sainte Geneviève et de Diderot. Après d'heureux aperçus sur le considérable apport du christianisme, le discours du Latran a dérivé vers une falsification de notre état civil. Et la prière psalmodiée dans la capitale du fanatisme, Riyad, louant Dieu comme "le rempart contre l'orgueil démesuré et la folie des hommes", oublie que le Dieu unique a été autant cela que son contraire.

C'est entendu : si aucune civilisation ne peut vivre sans valeur suprême, le temps est passé des messianismes de substitution qui demandaient à un accomplissement politique de pallier mort et finitude. Une république laïque n'a pas à promouvoir une quelconque Vérité, révélée ou "scientifique". Mais que notre chose publique, par une chanceuse exception, se soit affranchie, en 1905, des religions établies ne la réduit pas à une courte gestion de l'économie, notre intouchable état de nature. Enraciné dans l'instruction publique, le projet républicain d'émancipation a sa noblesse. Il y a un code des libertés publiques, mais la Fraternité n'est pas réglementaire. C'est une fin en soi, qu'on peut dire transcendante, sur laquelle peuvent se régler pensées et actions.
Tout citoyen à la recherche de ce qui le dépasse se verrait enjoint de regarder l'au-delà ? Cela revient à délester la République de toute valeur ordonnatrice. Il y a loin de l'enseignement laïque du fait religieux, que j'avais recommandé, que l'Assemblée nationale a approuvé, à ce détournement dévot du fait laïque. Notre propos n'était pas d'humilier l'instit pour vanter l'iman ou le pasteur. Mais d'étendre les Lumières jusqu'au "continent noir" des religions, non de les abaisser. Encore moins de les éteindre. "La mystique républicaine, disait Péguy, c'était quand on mourait pour la République. La politique républicaine, c'est quand on en vit." Cette dernière ne sera pas quitte envers la première avec une gerbe de fleurs le 14-Juillet ou une belle envolée quinquennale. Faut-il, parce que les lendemains ne chantent plus, remettre aux détenteurs d'une Vérité unique le monopole du sens et de la dignité ? Entre la high-life et la vie consacrée, il y a le civisme. Entre le top model et Soeur Emmanuelle, il y a l'infirmière, l'institutrice, la chercheuse. Entre l'utopie fracassée et le Jugement dernier, il y a ce que l'on se doit à soi-même, à sa patrie, à autrui, à l'éthique de connaissance, au démon artistique. Ces transcendances-là, qui se conjuguent au présent, sans dogme ni magistère, ne sont pas les seules, mais elles ont inspiré Marie Curie, Clemenceau, Jean Moulin, Braque, Jacques Monod et de Gaulle (dont la lumière intérieure n'était pas la religion, mais l'histoire). Etaient-ce des professeurs de nihilisme ? Dans le rôle du mentor et du liant entre factions, la franc-maçonnerie des rich and famous semble avoir remplacé celle des loges radicales d'antan, moins flashy mais plus éclairante. Faut-il, parce que le Grand Occident succède au Grand Orient, réduire le gouvernement à une administration, la scène nationale à un music-hall et la foi religieuse au statut de pourvoyeuse d'espérance aux désespérés ? Après l'opium des misérables, l'alibi des richards ? Les vrais croyants méritent mieux.
Au forum, la frime, à l'autel, l'authentique ? Dieu pour les âmes, l'argent pour les corps, ceci compensant cela. C'est l'idéal du possédant. Ce cynique équilibre entre indécence matérialiste au temporel et déférence cléricale au spirituel soulagerait nos élus de leurs obligations d'instruire et d'élever l'esprit public en payant d'exemple. Ce grand écart est possible dans un pays-église, formé au moule biblique, où neuf citoyens sur dix croient en l'Etre suprême et où l'Evangile peut faire contrepoids au big money. La France, où un citoyen sur dix reconnaît l'Inconnaissable, n'est pas la "One Nation under God". Les civilisations ne se délocalisent pas comme des stock-options ou des serials télévisés - anglicismes désormais de rigueur. Fin des Chênes qu'on abat, à La Boisserie, face à la forêt mérovingienne. "S'il faut regarder mourir l'Europe, regardons : ça n'arrive pas tous les matins. - Alors, la civilisation atlantique arrivera..." Encore une prophétie gaullienne confirmée ? Le divin atlantisme désormais à l'honneur donne congé à une tradition républicaine biséculaire au nom d'une tradition théodémocratique inexportable.
L'actuel chef de l'Etat s'est donné dix ans pour rattraper le retard de la France sur la "modernité", nom de code des Etats-Unis, passés maîtres des arts, des armes et des lois. Et voilà que, sur un enjeu crucial où nous avions de l'avance sur la Terre promise des people, un born-again à la française nous mettrait soudain en marche arrière ? Bientôt la main sur le coeur en écoutant La Marseillaise ? Les lapins, faute de mieux, feront de la résistance.
Régis Debray
Article paru dans l'édition du 25.01.08.Abonnez-vous au Monde à -60%


jueves, 24 de enero de 2008

FARC, REHENES… SERES HUMANOS Y…$

Se puede estar en las antípodas de la divergencia conceptual. Se puede incluso estar amarrado a la ceguera voluntaria, aquélla que impide la visión independiente, incluso de los propios prejuicios. Se puede ser deliberado y encerrarse en las claustrofobias ideológicas que comportan, además, confortables y explicables signos monetarios.

Se puede insultar, ironizar, criticar, desaprobar, maldecir, pero no se puede mentir adulterando la realidad, acomodándola falsariamente en la premeditación del timo, del engaño que facilita la verborrea argumental del sofisma. Sobre todo, sobre todo cuando existe una audiencia que desprecia la manipulación y otra más peligrosa, la que todo traga y por lo tanto, la que más engrandece.

Colombia vive un drama particular, un rehén y un “terrorista” son ante todo, dos seres humanos privados de libertad, aunque ambos, paradójicamente, hayan luchado por conseguirla, cada uno desde su perspectiva. Ambos forman parte de una ecuación social muy compleja en las que se mezcla la historia, la explotación ancestral, la desigualdad infamante y la vorágine de la violencia.

Todo intento de paz y reconciliación debe comenzar por el comienzo, reconocer a partes iguales
el grado de responsabilidad que a cada cual corresponde, reconocer con honestidad las condiciones de vida que originaron este estado de injusticia social flagrante, entonces, dar el primer paso, no concitará otro sentimiento que el de la grandeza, la grandeza de un gran pueblo que mira hacia delante, sin la petulancia de las criticas y de sus críticos circunstanciales…

martes, 22 de enero de 2008

BOBBY FISCHER, O EL FANTASMA PARANOICO

(Vira Gasot)

Tenía los dedos largos y finos. Sus ojos taciturnos miraban para atrás. Su rostro alargado y sus labios carnosos acentuaban ese aire de artista, artista excéntrico y ensimismado en sus divagaciones estéticas, navegando a su guisa en la ausencia y en la abstracción indómitas. Su infancia no había conocido el bienestar material, ni la estabilidad sicológica de un hogar feliz. Sus rasgos, denunciaban también una permanente soledad, mezclada de montañas de inseguridad y de timidez. Timidez que paradójicamente lo convertirá, a lo largo de su vida, en caprichoso alpinista, henchido de afirmaciones con desenvoltura y hasta con un autoritarismo patente y pedante.

Sus padres se habían divorciado cuando apenas cumplió dos años de edad y su padre, un alemán frío e indiferente, retornó a su país natal, dejando a Regina y sus dos niños, en medio de serias dificultades financieras que no impedirán sin embargo, a su hermanita Joan un poco mayor que él, de ofrecerle en regalo a la edad de 6 años, un diminuto juego de ajedrez, en cartón.
Asi comienza la prodigiosa carrera de Bobby Fischer, un verdadero genio del Ajedrez, disciplina a la que consagró el 98 % de su tiempo, mientras que los “otros”, consagran sólo el 2% y sobre quien se ha escrito tanto y se ha dicho tan poco. Sobre todo, a partir de septiembre de 1972, cuando a la edad de 29 años desarticula, sin derecho a ningún pataleo, al hasta entonces célebre e incontestable señor y maestro del ajedrez soviético y mundial, Boris Spassky.

Toda mi familia se dividió a causa de esa victoria, el contexto de guerra fría que se vivía a la época, impuso a este "match del siglo" un perfume inevitablemente ideológico: Oriente y Occidente se afrontaban en el tablero y era una cuestión de vida o muerte, mostrar la superioridad en el juego y por ende, la superioridad de uno de los dos sistemas, en el terreno político.
Bobby Fischer, el americano de Chicago no sólo venció al ruso, también trajo por los suelos la reputación de inexpugnable hegemonía que los soviéticos gozaban desde siempre, lo que provocó, en la América profunda, un sentimiento de clara superioridad y convirtió a sus dirigentes de esa época, Nixon y Kissinger, en peleles del estallido histérico, con sus posturas inevitables de chauvinismo primario. Pero Fischer desapareció del mundo, el mismo día de su victoria, e ingresó en el laberinto autonómico de su narcisismo y de su egolatría.

La recuperación política no se hizo esperar, pero la vida, acostumbrada a sus desplantes arbitrarios, convertirá a Fischer un poco más tarde, en uno de los antiamericanos más notorios, en un paranoico sin fronteras que llegará a declarar, pocas horas después del atentado del 11 de septiembre del 2001, que "es una formidable noticia… Es tiempo que esos granputas de judíos se hagan romper la cabeza…Es tiempo de terminar con los Estados Unidos, de una vez por todas..."
Perseguido por las fuerzas incontrolables de sus delirios, pero sobre todo, perseguido por fraude fiscal y otras acusaciones, Fischer, el ex americano antisemita terminará arrestado en el Japón, en julio del 2004 y nueve meses después evitará de justeza la extradición hacia los Estados Unidos, al haber obtenido la nacionalidad Islandesa. Del gran Fischer, quedarán sus celebres cóleras y sus ultimatun, sus conflictos siempre renovados con los dirigentes de las federaciones de Ajedrez, cuyas taimadas prácticas permitían a los rusos, por ejemplo, que en los torneos internacionales llegaran siempre a empatar, con el objeto de desestabilizar sicológicamente y "desgastar" al contrincante.
Quedarán también, sus múltiples aportes al ajedrez profesional, en cuanto a las condiciones del juego y a la regulación reglamentaria del tiempo y sus penalizaciones. De sus "excentricidades" duramente criticadas, muchas se habrán convertido en necesarias y admitidas, tales como la talla y el peso de las piezas, las dimensiones del tablero, el silencio y el ruido del público, la impertinencia de los reflectores, los flash del los fotógrafos y un sin múmero de otros detalles menores que se ha converdido en detalles de importancia y asimilados a las nuevas prácticas de ese deporte. Fischer hizo patentar también, un péndulo que a cada movimiento efectuado, se agrega automáticamente un lapso de tiempo a aquel que viene de jugar. La "Cadencia Fischer" ha sido adoptada por la Federación Internacional.
Este último jueves, la partida de ajedrez definitiva que Fischer ha jugado contra la muerte, se ha saldado con una derrota ineluctable formal y definitiva contra su vida. Su paranoia y sus confusiones espirituales ya lo habían desahuciado y lo habían ingresado en una oscura y lamentable decadencia; decadencia alimentada por ideas deplorables como su rechazo y hasta su repulsa contra la medicina, a la que negó su socorro, simplemente por desconfianza.
Su espíritu sectario, cultivado en el antisemitismo primitivo, muy a despecho de los orígenes judíos de su madre, lo condujeron a su auto destrucción y terminará concecuente con él mismo y en buen feligrés de la Iglesia Universal de Dios, una temible secta evangelista a la que él adhirió desde hace varios años atrás.
Los aficionados del ajedrez habrían adorado un encuentro con Anatoli Karpov, luego de haber estoqueado a Taimanov a Larsen, a Petrossián...y por segunda vez a Spassky, en la revancha grotesca de la Servia de Milosevic... En vez de un último encuentro con Karpov, los cables nos informan de su encuentro con la muerte en Reykiavik, este jueves 18 de enero, y por causa de una grave deficiencia hepática que le hizo, sin paranoias de ninguna clase, el jaque mate definitivo, impiadoso…












viernes, 18 de enero de 2008

PONER EL OJO DONDE SE PONEN LAS BALAS

(Vira Gasot)

Cuando se acribilla a boca de jarro, hay que poner cuidadosamente el ojo para no equivocarse de blanco, lo que equivale a no disparar indistintamente cuando se conoce poco, o cuando se tiene muy poca información, además, unilateral. En el caso de Colombia, hemos constatado que a raíz de las recientes liberaciones de los rehenes, la prensa internacional de puntual obediencia a los regimenes de feroz neoliberalidad, han cargado con todo para despotricar contra las FARC, subrayando su carácter terrorista y sus supuestas vinculaciones con el narcotráfico. A estas acusaciones se suman también, las declaraciones recientes de las personas liberadas, gracias a la intervención, entre otros, del Presidente Chávez y, según las cuales, las condiciones de detención de quienes continúan en situación de cautiverio, serían desastrosas e inhumanas.

El mundo entero ha sentido una espontánea solidaridad con la puesta en libertad de Clara Rojas y Consuelo Gonzáles y el mundo entero se pregunta con legitima inquietud, por la suerte de la Señora Betancourt y por la suerte de otros cientos de rehenes que esperan que de una vez por todas se ponga fin a la privación de su libertad y, los colombianos en su gran mayoría, acarician el sueño de finiquitar globalmente, con la guerra que ensangrienta su país, desde hace cincuenta anos.

¿Qué se puede hacer para que esta terrorífica situación encuentre el final del túnel?

A mi modo de ver, la complejidad enmarañada de este cruento proceso de guerra no podrá resolverse en la continuidad de la guerra, o intensificándola hasta niveles irracionales, hasta alcanzar el fatídico ángulo donde la convergencia del odio, de las pasiones criminales y de la venganza interminable, hagan imposible el diálogo y posible la destrucción total de ese hermoso país. Hay que evitar que la locura del enfrentamiento fratricida, promulgue por los suelos y sobre los campos de batalla, la abominación de la inteligencia, en beneficio de una apología bestial que magnifica la estupidez humana, a la que contribuye, la estupidez de quienes la unilateralizan, de quienes juzgan a la ligera, distribuyendo temerariamente acusaciones y condenaciones que se unen a los designios de los que sacan provecho del escarnio o de la prolongación del conflicto.

En pleno siglo 21, esto es inadmisible. Hay que privilegiar el diálogo. Hay que tener la valentía de reconocer las deplorables condiciones sociales y económicas que originaron el conflicto y su terrorífica evolución para avizorar una puerta de salida. Rehenes y víctimas las hay en ambos bandos y ya es hora de concluir.

Los dramas invisibles al ojo de la humanidad, aquellos que no logran pasar las barreras de la indiferencia y de la información controlada, existen sin embargo. Ellos se desarrollan sigilosamente, sin que los potentes reflectores mediáticos quieran descubrirlos por que sus obediencias, son dependientes de las ideologías del silencio y de la marginación, vigentes en Colombia y en la mayoría de los paises de la región.

Asi, Colombia, después de Somalia y Sudán, es uno de los paises que más sufren en el mundo, a causa de los aterradores desplazamientos masivos de sus poblaciones rurales, que son obligadas brutalmente a abandonar sus pertenencias, bajo la amenaza de muerte. Estos desplazamientos forzados han sido calificados por las Naciones Unidas, como “crímenes contra la humanidad” y alcanzan, según cifras conservadoras, a cuatro millones de personas.

Según el padre François Houtart, profesor emérito de la Universidad católica de Lovaina, los desplazamientos “manu militari”, afectan principalmente a los campesinos, a las comunidades indígenas y a las poblaciones de descendencia africana. Sin duda, la guerra interna que sacude al país, explica en parte esta situación, pero también sirve de pretexto ideal para engrandecer a sangre y fuego, las fronteras de los terratenientes, antiguos y recientes, a los que se unen las empresas nacionales y transnacionales, que operan en la producción del aceite de palma africana; las minas, tales como, Anglogold Ashant. No están exentas del acaparamiento y concentración de tierras, las sociedades petroleras que, como la Repsol, BP Oxy, operan también en la zona.

Gracias a la complicidad y a la participación activa de los grupos paramilitares, a los destacamentos militares del gobierno y a las sociedades de mercenarios al servicio de las empresas privadas, tal como ocurre en Irak, los grandes terratenientes imponen la política de la violencia y del miedo, lo que obliga a las poblaciones rurales a abandonar desesperadamente sus moradas. En la región de Choco, cerca de la frontera panameña, y de Arauca, en la frontera con Venezuela, los campesinos que se niegan a aceptar las condiciones que les proponen para partir, les dicen secamente, “entonces, negociaremos con las viudas”.

A la hora actual, innumerables extensiones de terreno han sido literalmente vaciadas de sus poblaciones ancestrales. El gobierno colombiano ha promulgado una serie de disposiciones legales, que permiten legitimar la expropiación de los terrenos de esos pobladores rurales, desplazados por la fuerza, asegurado de esta manera, la impunidad de los nuevos propietarios que se benefician de las leyes llamadas púdicamente, de “desarrollo social”, de “justicia y paz”, así como las leyes de petróleo y minas.

Un Tribunal de Honor presidido por el padre Houtart y con la participación de la Comisión de Derechos Humanos del Senado colombiano, constató, recientemente, el estado de cosas que venimos de describir y en sus resoluciones finales, expresa su condenación sobre tres series de actores responsables que participan en el mantenimiento de la política de desplazamientos: El Gobierno de Colombia, como responsable principal, los grandes propietarios de tierras y las empresas nacionales e internacionales, implicadas en este modelo inhumano de crecimiento económico.

El mismo presidente Uribe reconoció, ante los parlamentarios latinoamericanos que lo visitaron recientemente, que han ocurrido excesos pero anunció que estos serán resueltos, “caso por caso”, lo que lamentablemente individualiza un problema estructural, marginalizando los movimientos sociales y además, esta revisión de casos serán examinados administrativamente y no judicialmente.

Así las cosas, los que obtuvieron sus títulos de propiedad en el ámbito de las negociaciones a punto de fusil y metralleta, serán consagrados en la impunidad y sus nuevos territorios salvaguardados y protegidos por la “legalidad” del Presidente Uribe.

viernes, 11 de enero de 2008

PONER LA BALA DONDE SE PONE EL OJO

(Vira Gasot)


Los babosos acostumbrados a no dejar pasar la menor de las ocasiones para acribillar, confortablemente, desde sus posturas de aborrecimiento cretino y reaccionario al Presidente Chávez, ven la liberación reciente de Clara Rojas y Consuelo Gonzáles en términos de victoria para el Presidente Uribe y derrota clamorosa para el Presidente de los venezolanos.

Esta aritmética trivial pone en evidencia la inutilidad de reclamarse humanitarista, cuando sólo se es humanitario por la imposición mercantil de razones políticas que se explotan innoblemente y cuando se pasa al costado de lo esencial que en este caso, es la persona humana de las que fueron injustamente mantenidas en cautiverio, la que ahora alcanza la libertad, gracias a mucha gente anónima, pero sobre todo, gracias a éllas.

Esto, no impide señalar que muchísimo antes de que los vociferantes comentaristas garabateen sus visiones hepáticas, la ola de indignación por las condiciones de detención arbitraria de los rehenes de las FARC se desarrolló en Alemania y en Francia, sobre todo en Francia, porque la inquietud sobre su suerte llego hasta el despacho del Ministro Villepain y hay que reconocer, porque es de hidalgos, que fue el Presidente Chirac el primero que dio una impulsión diplomática importante y hasta Sarkozy, en su última conferencia de prensa, señala que las cancillerías latinoamericanas comenzaron a despertar después de que Francia dio la alerta. Los comedidos comentaristas reaccionaron muchísimo tiempo después...

Hay centenares de rehenes y entre ellos la señora Ingrid Betancourt. El combate es claro y sin demagogias liliputienses. En este río revuelto hay responsabilidades y responsables que no pueden lavarse las manos, porque en la brutal dinámica de guerra cruenta que azota a Colombia, no hay angelitos con alas doradas ni en uno y otro bando. Las razones más hondas conciernen la libertad verdadera de todos los colombianos.





jueves, 3 de enero de 2008

ALEJANDRO

Estamos solos.
Imponentes.
Por la inminencia.
Pero sin urgencias.
Vivimos la celeridad.
Con resultados.
Pero sin consecuencias.

Somos. Pero tenemos miedo.
Luego, sólo somos.
Tendiendo las manos.
Para no tender la mano.
Hundimos todo.
Para no hundirnos todos.

No serás como Vallejo en París.
Sin aguacero, lloverá por detrás.
A espaldas de la retina.
Y cuando Vallejo parta.
Regresarás en Metro.
Desde la Concordia.
Hasta la Concordia.

Entonces tú, caricatura álgida.
Esa será nuestra caricatura.
Y tus manos extintas pero parcas.
Prolongarán el espacio de tus dedos.
Señeros y dolientes.
Desde la esperanza.
Hasta la esperanza.



(Humilde homenaje al gran poeta peruano, Alejandro Romualdo.)

martes, 1 de enero de 2008

VENEZUELA EN EUROPA

(Vira Gasot)



Ayer, estuvimos un poco influenciados por los negros nubarrones que se obstinan en permanecer y amenazan con ensombrecer aun más el horizonte de la situación mundial. Su trayectoria, parecería que se enmarca en el itinerario anunciado de nuevas complejidades políticas que en todo caso, hoy se manifiestan como gruesas interrogantes sin que, las probables respuestas, se perfilen aunque sea incómodamente, del lado del optimismo. Permítasenos un breve recuento en el desorden y según como se presenten en la cabeza.

La evolución política en las regiones convulsionadas del planeta es imprevisible y la más seria de las amenazas, se encuentra en la ecuación mundial de la supervivencia del laicisismo como creación universal de la libertad y todo lo que ello representa y el inquietante desarrollo de las fuerzas religiosas que asumen cada vez más, el rol de factorías divinas que avasallan el terreno político, para imponer su concepción teocrática, como expresión de conducta y de gobierno. Lo que hemos visto en los últimos días del año pasado en Pakistán, es en suma, la peligrosa infiltración islamista en la estructura de un ejército con muy pocas adicciones democráticas, que abren paso a la interrogante fundamental ¿Caerá algún dia el poder nuclear en manos de los extremistas religiosos ?

Pero no seamos aguafiestas tan inmediatamente, primero les conversaré de otros sucesos más agradables, como lo fue ayer la extraordinaria perfomance de la música venezolana en Europa, vía el Concierto de Fin de Año que la Orquesta Sinfónica de la Juventud Venezolana, Simón Bolivar, ejecutó a través del canal de TV internacional ARTE.

Sinceramente me dejó impresionado e impresionó muchísimo más a los televidentes europeos, tradicionalmente adictos a las emisiones musicales de año nuevo que se emiten desde Austria y Alemania y que encierran, es verdad, una indudable belleza estética, pero esos conciertos siempre se desarrollan en un marco de formalidad austera y aun cuando ciertos desbordamientos emotivos son permitidos, tanto de la parte de los músicos como del público, la solemnidad y el refinamiento a ultranza galardonan, inevitablemente, las viejas tradiciones alrededor del infaltable Johann Strauss.

Lo que Venezuela mostró no fue necesariamente mejor en términos musicales, sino que el binomio de músicos y público, lograron transportarnos mágicamente, hacia esas destinaciones insondables e impredecibles del espíritu humano. Destinaciones que únicamente la gracia de la espontaneidad latinoamericana suele hacerlo, conduciéndonos delicadamente y con el sortilegio de su densidad cadenciosa, entre las notas seductoras, clásicas y populares e infligiéndonos en el espíritu, divinos embrujos, si la expresión es permitida.

Me impresionó también, la exagerada juventud de su Director, Gustavo Dudamel y por supuesto, la agradable sincronización del cuarteto que dirige Alexis Cárdenas. Este músico, ya es una valiosa promesa internacional y la delicadeza y profundidad de sus ejecuciones en el violín, me dejaron literalmente en trance, sobre todo cuando le llegó el turno del gran Mario Romero Aldemoro con, El Pajarillo y Manuel Yánez, con su Viajero del Río. Fueron igualmente honorados otros célebres músicos de México, Cuba y Argentina como Piázzola. Pero indudablemente lo que nos hizo vibrar hasta el sollozo evocador, fueron sin duda los arreglos concedidos al célebre Mambo, que dio motivo a una explosión de júbilo que muy pocas veces se da en este tipo de conciertos musicales entre el público y los músicos. Si tienen la ocasión de procurarse este concierto, les aseguro que les gustará.

Otro concierto de relativa significación, se produjo el pasado domingo en la Plaza Colón de Madrid. Las notas musicales ejecutadas fueron desgraciadamente, un homenaje militante a la cacofonía opusdeisista. Un concierto de baterías emplazadas en posición de combate político desleal, contra lo más lúcido de la inteligencia humana; o en todo caso, contra los avances y conquistas sociales del pueblo español. Más que un concierto, creo que fue un Sínodo de Obispos reaccionarios, desesperados y castrados de la razón, quienes catastróficamente retomaron, su papel retrógrado predilecto con la bendición celestial de su jefe supremo. A saber, condenar al Gobierno del Presidente Zapatero por su laicismo radical, laicismo que “puede llevar a la destrucción de la democracia”, por su falta de respeto a la Constitución y por su diabólica conducción hacia la desesperanza por el “camino del aborto, el divorcio exprés y las ideologías que pretenden manipular la educación de los jóvenes”

El cuadro clínico de estas aberraciones temerarias se completa con las declaraciones del primo hermano de Cipriani, el Cardenal Antonio Cañizares, según quien, “la familia española está siendo sacudida con legislaciones injustas e inicuas” a lo cual Rouco Varela agrega esta increíble perla, “El ordenamiento jurídico ha dado marcha atrás, respecto de la declaración de Derechos Humanos”

Qué hay detrás de esta sincronizada entrada en campaña política, que el Episcopado español asume indignamente. Desde luego, la única explicación se encuentra en el terreno político, porque la eventualidad de la victoria socialista en las próximas elecciones, aterroriza a los jerarcas de la Iglesia quienes se resisten a considerar como familia cristiana, a todas las familias del reino y por su puesto a las nuevas familias legalmente constituidas con el matrimonio homosexual. En cuanto al aborto y al divorcio, sus exabruptos son incapaces de comprender que las leyes se discuten y se aprueban porque responden a las urgencias que establece la propia sociedad democrática y a sus necesidades de libertad. Sostener que un solo tipo de familia es meritorio de reconocimiento, es en suma, un acto de intolerancia y de retardo mental que se asocia a las posturas teocráticas de un cierto Islamismo.